ETUDES STATISTIQUE DS MAUVAISES NOTES DE SVT

ETUDES STATISTIQUE DS MAUVAISES NOTES DE SVT

Les qualités d’une évaluation 

La validité Ceci concerne la validité du procédé d’évaluation, une évaluation est valide lorsqu’elle ne mesure que ce qu’elle est censée mesurer. La détermination de la validité d’un procédé d’évaluation est relativement facile pour la mesure des caractéristiques physiques d’un objet (par exemple la taille, la masse,..), elle est beaucoup moins pour la mesure de capacité et aptitude d’un individu qui sont des qualités moins visibles. Un des facteurs de validité d’un examen concerne l’identification des objectifs dont la réalisation doit être vérifiée par l’examen écrit, l’évaluation du travail de l’année, l’épreuve pratique. La validité d’un instrument ou d’un procédé d’évaluation dépend de sa cohérence avec les objectifs de l’évaluation. Ensuite, parmi toute la gamme des objectifs ainsi identifiés, il nécessite une sélection de ceux sur lesquels la vérification se concentrera. De plus il faut établir une relation claire entre chaque question et les objectifs de l’enseignement. Un autre facteur de validité d’un examen est la connaissance des capacités de candidats. En effet, l’évaluation porte 15 sur les connaissances acquises par chaque apprenant ayant suivi le même enseignement. Le dernier facteur de validité est la comparaison de l’examen avec des épreuves antérieures dont la validité a été prouvée. 

La fidélité

La fidélité du travail de l’évaluateur et la fidélité de l’instrument demeurent indispensables. Dans son travail un élève faible qui a fait un devoir exceptionnellement correct peut encore recevoir une mauvaise note. Le Professeur peut être influencé par des facteurs parasites qui empêchent la bonne précision de l’évaluation. Par crainte de mal évaluer, le professeur peut grouper autour de la moyenne les notes qu’il attribue ; effet de stéréotypie. L’attribution des notes peut être influencée par les états d’âme du professeur. La garantie d’une évaluation fidèle, au niveau de l’évaluateur demande que le professeur corrige une deuxième fois les copies des élèves, ou qu’un autre professeur le fasse (24). L’instrument d’évaluation est élaboré par le professeur, il est constitué de plusieurs questions. Les questions peuvent être subjectives. C’est le cas notamment des questions ouvertes car les notes peuvent varier d’un correcteur à un autre. Par contre, d’autres questions sont objectives, autrement dit, elles sont fidèles. Les réponses à ces types de questions reçoivent des notes qui ne peuvent varier ni avec le temps ni avec le changement de correcteur. Ce sont par exemples les questions à choix multiples, les questions fermées. En général, les questions demandent une tâche bien précise. Une évaluation est donc fidèle si ses résultats sont sensiblement pareils dans le cas d’une ré-correction à des moments différents par un même correcteur, ou dans celui d’une ré-correction par des correcteurs différents, ou d’une double correction. Il est à remarquer que tout ce qui est fidèle en matière d’évaluation peut ne pas être valide. En effet, les types de questions ayant un taux de fidélité élevé, comme les questions à choix multiples, sont valides dans la mesure où elles évaluent une connaissance bien précise. Cependant, rien ne garantit que la réponse même correcte n’ait été tout simplement devinée. 

Le degré de formalité

Un examen officiel national est très formel. La formalité de l’évaluation est donnée par son aspect temporel telle la durée ainsi que le moment. Un examen trimestriel est plus formel qu’un devoir écrit fait après une leçon. L’organisation matérielle détermine aussi le degré de formalité d’une évaluation, notamment le cadre au niveau de la classe, de plusieurs classes de même niveau, un concours national. Les conditions d’administration sont moins strictes pour les évaluations moins formelles. Le contenu d’un devoir surveillé à la fin du premier trimestre est plus restreint 16 comparé à celui d’un examen officiel qui porte sur le programme entier. Plus une évaluation est formelle, plus l’effort et le degré de concentration qu’elle requiert sont importants quantitativement et qualitativement. Le degré de formalité est la plupart du temps concomitant avec le contenu, la durée, les conditions d’administration de l’évaluation. En effet, plus l’évaluation est formelle, plus le contenu demande un effort de la part des élèves. Les conditions et l’environnement sont moins habituels. Une évaluation qui est faite en présence du professeur qui peut aider les élèves au cas où ils ont en besoin – par exemple un peu plus d’éclaircissement sur les questions – ne sera pas la même qu’une évaluation à un examen officiel où les surveillants sont peut être des inconnus pour les candidats et ne sont pas autorisés à donner le type d’aide attendu par les élèves. Conclusion partielle Il est nécessaire que le professeur tienne compte davantage des évaluations. L’évaluation est un instrument qui consiste à comparer la valeur de chaque élève par rapport à l’objectif pédagogique préétabli. On voit que l’évaluation bien ordonnée en fonction de l’activité permettant aux enseignants d’améliorer son travail, joue un rôle important dans le domaine scolaire. Elle favorise la progression des enfants par une adaptation éducative et elle sert à informer leurs parents et à prendre des décisions sur les aspects comme le passage des élèves dans la classe supérieure. De plus, elle est indispensable à l’école et à la société à apporter des renseignements nécessaires à la réflexion sur l’amélioration du système et constitue un instrument d’aide à la décision pour orienter l’enseignement. Selon leur fonction, on a trois types d’évaluation pédagogique : l’évaluation diagnostique, l’évaluation formative et l’évaluation sommative. L’évaluation diagnostique permet de programmer les activités pour la réussite de l’élève dans une formation, elle prend sa place au début de chaque formation. L’évaluation formative a une visée correctrice. Elle aide l’enseignant à déterminer les lacunes et les difficultés qui empêchent l’atteinte de l’objectif et à y remédier à temps. Tandis que l’évaluation sommative permet de faire un bilan assez général sur l’état de l’enseignement et de confirmer l’apprentissage, comme dans le cas des examens de fin de cycle. Elle conduit à une certification sociale et professionnelle. L’évaluation peut être normative si le cadre de référence est la performance du groupe. A ce moment, l’évaluation aide à classer chaque élève par rapport à ses camarades. Elle peut aussi être critérielle lorsque l’évaluation se réfère sur la performance de l’apprenant par rapport aux objectifs et par rapport aux critères préétablis. Une évaluation bien ordonnée en fonction de l’activité possède trois qualités : la validité, la fidélité et le degré de formalité. La validité porte sur le 17 procédé d’évaluation, qui doit être conforme à l’objectif pédagogique de départ. La fidélité concerne l’instrument d’évaluation et ainsi que l’évaluateur lui-même. Enfin, le degré de formalité intéresse l’organisation matérielle et les conditions d’organisations. Compte rendu de la pluralité de ces approches notionnelles de l’évaluation qui induisent forcément différents procédures et démarches au niveau des pratiques pédagogiques, nous retenons que l’évaluation c’est la représentation d’une production scolaire qui prend la forme d’une note.

Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
PREMIERE PARTIE : NOTIONS SUR L’EVALUATION
I. Définition et types d’évaluation0
1.1 L’évaluation diagnostique
1.2 L’évaluation formative
1.2.1 L’évaluation formative interactive
1.2.2 L’évaluation formative ponctuelle
1.2.3 L’évaluation formative d’étape
1.3 L’évaluation sommative
1.3.1 L’évaluation sommative interne
1.3.2 L’évaluation sommative externe
II. Cadres de références pour une évaluation pédagogique
2.1 Les caractéristiques d’une évaluation
2.2 L’évaluation à référence normative
2.3 L’évaluation à référence critériée ou criterielle
III. Les étapes de la démarche d’une évaluation
3.1 La préparation
3.2 La mesure
3.3 L’évaluation proprement dite
3.4 La phase de réflexion
IV. Les qualités d’une évaluation.
4.1 la validité
4.2 la fidélité
4.3 le degré de formalité
Conclusion partiell
DEUXIEME PARTIE : PRESENTATION DES OUTILS, ANALYSES ET DISCUSSIONS DES RESULTATS.
I. Présentation des outils
1.1 les outils utilisés
1.2 les enquêtes par questionnaire
1.2.1 L’élaboration des questionnaires
1.2.2 Les objectifs des questionnaires
II. Résultats et discussions
2.1 Analyse des notes de SVT
2.1.1 Les mauvaises notes et l’âge des élèves
2.1.2 Les facteurs des mauvaises notes
2.1.2.1 La langue d’enseignement et catégorisation des matières
2.1.2.2 Les modalités d’évaluation des professeurs et le niveau taxonomique des devoirs et interrogations
2.2 Analyse des réponses aux questionnaires
2.2.1 Les élèves
2.2.1.1 Les caractéristiques des élèves
2.2.1.2 Les élèves et l’apprentissage-enseignement des SVT
2.2.1.2.1 Les élèves et l’apprentissage de SVT
2.2.1.2.2 Les élèves et l’enseignement de SVT
2.2.1.3 Les élèves et leur avenir
2.2.1.4 Leurs suggestions
2.2.2 Les professeurs
2.2.2.1 Les professeurs et leurs caractéristiques
2.2.2.2 Les professeurs et l’enseignement de SV
2.2.2.3 Leurs suggestions
Conclusion partielle
TROISIME PARTIE : SOLUTIONS PROPOSEES ET SUGGESTIONS
I. Solutions institutionnelles
1.1 La gestion de l’hétérogénéité des élèves
1.2 L’organisation des diagrammes d’enchaînement et de composition
1.3 Le programme scolaire
II. Solutions pédagogique
2.1 Solutions relatives à l’enseignement.
2.1.1 La langue d’enseignement
2.1.2 Les matières scientifiques
2.2 Solutions relatives à l’apprentissage
2.2.1 Les exercices
2.2.2 Les fiches
2.2.3 Le travail de groupe
Conclusion partielle
CONCLUSION GENERALE
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

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