EXERCICE PRINCIPES GÉNÉRAUX DE L’ADRESSAGE

EXERCICE PRINCIPES GÉNÉRAUX DE L’ADRESSAGE

Le fait de séparer l’adresse en deux parties permet de réduire la taille mémoire des routeurs, qui ne conservent que l’adresse des (sous-)réseaux et celles des stations des (sous-) réseaux directement rattachées. En effet, la séparation entre l’adresse du réseau et celle de la station attachée au réseau permet un routage effectif dans les routeurs uniquement d’après l’adresse du réseau. L’adresse complète n’est utilisée qu’une fois le paquet arrivé dans le routeur connecté au réseau destinataire. L’adresse IP doit non seulement être unique mais elle doit aussi refléter la structure de l’interconnexion. La partie réseau de l’adresse dépend donc du réseau auquel est connectée la station : toutes les machines connectées au même réseau physique ont le même préfixe réseau  s’écrit en binaire 11000001 et commence donc par 110 : c’est une adresse de classe

EXERCICE INFORMATIONS DE CONFIGURATION

A est dans le réseau 143.27.0.0, dans le sous-réseau 143.27.64.0 (on obtient 64 en faisant le ET entre les nombres 102 et 192 écrits sur 8 bits soit 01100110 ET 11000000. Le résultat donne : 01000000 = 64). Il y a donc 2 bits pour définir les sous-réseaux. L’adresse de diffusion dans ce sous-réseau est 143.27.127.255 (on obtient 127.255 en remplaçant les 14 bits prévus pour l’identifiant de machine par des 1). Quel est l’avantage de la séparation de l’adressage en deux parties dans l’adressage Internet ? Pourquoi l’adresse IP ne peut-elle pas être affectée à un périphérique réseau par son fabricant ? L’adresse de ma machine est 193.48.200.49. Puis-je en déduire si le réseau est de classe A, B ou C ? A et B sont deux utilisateurs de la même entreprise. L’utilisateur A a pour adresse 143.27.102.101 et lit dans le fichier de configuration de son poste (commande ipconfig ou ifconfig, par exemple) : masque de sous-réseau : 255.255.192.0 et adresse routeur par défaut : 143.27.105.1. Quelle est l’adresse du sous-réseau auquel appartient A ? Quelle est l’adresse de diffusion sur ce sous-réseau ? L’utilisateur B a pour adresse 143.27.172.101 et lit de même : masque de sous-réseau : 255.255.192.0. B est-il sur le même sous-réseau que A ? Peut-il utiliser la même adresse de routeur par défaut que A ? Le protocole IP (Internet Protocol) 163Exercices 6 Chapitre L’utilisateur B est dans le réseau 143.27.0.0 mais pas dans le même sous-réseau (il est dans le sous-réseau 143.27.128.0). Il ne peut donc pas utiliser la même adresse de routeur par défaut (le routeur par défaut est obligatoirement dans le sous-réseau de l’utilisateur).

EXERCICE 4ADRESSE MAC ET ADRESSE IP

L’adresse IP est de classe B donc commence par 10. L’identifiant réseau s’écrit sur 14 bits : 29C2 soit 10 1001 1100 0010 en binaire. Donc la partie réseau vaut : 1010 1001 1100 0010 c’est-à-dire 169.194 en décimal. L’identité de la machine pourrait valoir 201 (en décimal). Son adresse IP serait alors 169.194.0.201. L’adresse de la carte Ethernet est gérée dans la sous-couche MAC, comme son nom l’indique. Il n’est pas nécessaire d’en vérifier l’unicité. Celle-ci est garantie par le constructeur. Au niveau international, chaque constructeur a son préfixe et numérote ensuite chacune de ses cartes dans l’absolu. Par définition de l’adressage Ethernet, la carte conserve son adresse même quand l’ordinateur change de réseau. Par contre, il faut lui donner une nouvelle adresse IP correspondant au nouvel identifiant réseau et, éventuellement, une nouvelle identité de machine dans ce réseau (si une machine du nouveau réseau la possède déjà).

EXERCICE 5CORRESPONDANCE ADRESSE MAC/ADRESSE IP

Remarque

Dans ce réseau, il n’y a qu’un routeur possédant deux interfaces internes et une interface vers le monde extérieur. Les deux utilisateurs A et B utilisent le même routeur pour transmettre des messages entre eux ou vers l’extérieur. Chaque utilisateur désigne le routeur par l’adresse IP de l’interface réseau qu’il connaît. On voit donc bien que l’adresse IP ne définit pas une machine mais une interface réseau. Soit une entreprise disposant d’un réseau Ethernet relié à Internet. Elle dispose d’une adresse IP de classe B. Son identifiant réseau est égal à 29C2 (en hexadécimal). Sur le réseau, il y a déjà deux cents ordinateurs dont l’adresse IP a été choisie dans l’ordre croissant en commençant par 1. Vous branchez un nouvel ordinateur disposant d’une carte Ethernet d’adresse MAC 3E:98:4A:51:49:76. Proposez une adresse IP pour l’ordinateur et représentez-la sous forme décimale pointée. L’ordinateur est déplacé vers le réseau Ethernet d’une autre entreprise, ce réseau étant également connecté à Internet. Est-il nécessaire de changer l’adresse de la carte Ethernet ? De changer l’adresse IP de l’ordinateur ? Considérons deux machines, 1 et 2, reliées au même réseau local. Chaque machine a une adresse IP, respectivement notées IP1 et IP2, et une adresse MAC, respectivement notées PH1 et PH2. Comment la machine 1 désirant envoyer un datagramme IP vers la machine 2, dont elle ne connaît que l’adresse IP2, peut-elle mettre en correspondance l’adresse IP2 avec l’adresse physique PH2 ? La machine 2 se trouve sur un réseau local distant totalement différent du précédent ; il est accessible à travers Internet. Comment le datagramme est-il transmis dans le réseau local de la machine 1 ? Quelles adresses portent la trame qui le transporte ? D’où viennent-elles ? 164 Architecture des réseaux La machine 1 doit rechercher l’adresse MAC de la machine 2 qu’elle connaît à travers IP2. Elle consulte sa table ARP. Si celle-ci contient l’information, le problème est résolu. Si elle ne contient pas l’information, la machine 1 doit utiliser le protocole ARP en diffusant dans le réseau local une trame qui contient la requête ARP suivante : « Je cherche l’adresse MAC de la machine dont je connais l’adresse IP2. » La trame étant diffusée, tous les équipements du réseau local la reçoivent. Seul l’équipement concerné par l’échange, c’est-àdire ici la machine 2, répond par une trame contenant la réponse ARP suivante : « Je suis la machine IP2, mon adresse physique est PH2. » En recevant cette réponse, la machine 1 met à jour sa table ARP en lui ajoutant une nouvelle ligne où IP2 correspond à PH2. Si la machine 2 est sur un autre réseau local, elle possède une adresse IP2 qui n’appartient pas au même réseau que IP1 (la machine 1 le sait en utilisant le masque de sous-réseau). Le datagramme doit être acheminé à l’extérieur du réseau ; il est envoyé localement à l’équipement qui assure ce service, c’est-à-dire au routeur. L’adresse IPR du routeur est présente dans le fichier de configuration de la machine 1. Dans le cas où la machine 1 ignore l’adresse physique PHR du routeur, il lui faut rechercher cette adresse au moyen d’une requête ARP comme à la question a. Ensuite, la machine 1 émet dans le réseau local une trame dont les adresses physiques sont destinataire = PHR et émetteur = PH1. Cette trame encapsule un datagramme IP dont les adresses logiques sont émetteur = IP1 et destinataire = IP2. 

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