Les effets du traitement sur les processus physiologiques au sein du fruit 

Les effets du traitement sur les processus physiologiques au sein du fruit 

La pulpe 

Les bananes

Les effets des traitements sur la pulpe des bananes malgaches sont résumés dans le tableau 8. Une différence significative est perçue au niveau de la couleur des pulpes de bananes d’un traitement à l’autre (α = 0.05, p-value =3.06e-06). Toutefois, cette différence ne s’explique pas par l’HE utilisée mais plutôt par l’âge des fruits (α = 0.05, p-value =1.507e-07) au moment des mesures. Ainsi, d’une façon générale, les données sur la pulpe sont similaires avant (T0) et après le traitement (T1), mais différentes en fin de maturation (Tf). Il en est de même pour : – l’acidité titrable (α = 0.05, p-value =1.8e-06) dont la différence d’un traitement à l’autre s’explique aussi par l’âge des fruits (α = 0.05, p-value =4.216e-09) et donc par la maturité du fruit et non par l’HE utilisée (α = 0.05, p-value =0.357). – le pH initial (α = 0.05, p-value <2e-16) dont la différence d’un traitement à l’autre s’explique aussi par l’âge des fruits (α = 0.05, p-value <2e-16) et donc par la maturité du fruit et non par l’HE utilisée (α = 0.05, p-value =0.2944). – le taux de sucres solubles (α = 0.05, p-value =4.45e-11) dont la différence d’un traitement à l’autre s’explique aussi par l’âge des fruits (α = 0.05, p-value =2.793e-13) et donc par la maturité du fruit et non par l’HE utilisée (α = 0.05, p-value =0.05315).

Les papayes

Les effets des traitements sur la pulpe des papayes malgaches sont résumés dans le tableau 9 Aucune différence significative n’a été observée entre les différents traitements quelles que soient les propriétés physico-chimiques de la pulpe de papaye étudiée et le temps de l’échantillonnage : – (α = 0.05, p-value =0.706) pour la couleur de la pulpe, – (α = 0.05, p-value =0.289) pour l’acidité titrable, – (α = 0.05, p-value =0.0916) pour le pH initial, – (α = 0.05, p-value =0.139) pour le taux de sucres solubles totaux iii. Les mangues -Le cas malgache Les effets des traitements sur la pulpe des mangues malgaches sont résumés dans le tableau 10. Aucune différence significative n’est perçue au niveau de la couleur des pulpes de mangues malgaches quel que soit l’âge des fruits et quel que soit le traitement utilisé (α = 0.05, p-value =0.323). Il en est autrement pour : – l’acidité titrable (α = 0.05, p-value =7e-05) dont la différence d’un traitement à l’autre s’explique par l’âge des fruits (α = 0.05, p-value =8.014e-06) et donc par la maturité du fruit et non par l’HE utilisée (α = 0.05, p-value =0.05436). – le pH initial (α = 0.05, p-value =1.77e-12) dont la différence d’un traitement à l’autre s’explique aussi par l’âge des fruits (α = 0.05, p-value =2.719e-16) et donc par la maturité du fruit et non par l’HE utilisée (α = 0.05, p-value =0.20361). – le taux de sucres solubles (α = 0.05, p-value =2.08e-05) dont la différence d’un traitement à l’autre s’explique aussi par l’âge des fruits (α = 0.05, p-value =0.0020374), donc par la maturité du fruit et par l’HE utilisée (α = 0.05, p-value =0.0003715). 

Le cas réunionnais

Les effets des traitements sur la pulpe des mangues réunionnaises sont résumés dans le tableau 11. Aucune différence significative n’est perçue au niveau de la couleur des pulpes quel que soit l’âge des fruits et quel que soit le traitement utilisé (α = 0.05, p-value =0.911). Pour l’acidité titrable (α = 0.05, p-value =9.04e-11), la différence d’un traitement à l’autre s’explique aussi par l’âge des fruits (α = 0.05, p-value =1.311e-11) et donc par la maturité du fruit et non par l’HE utilisée (α = 0.05, p-value =0.41323). Pour le pH initial (α = 0.05, p-value =7.9e-12), la différence d’un traitement à l’autre s’explique aussi par l’âge des fruits (α = 0.05, p-value =2.627e-13) et donc par la maturité du fruit et non par l’HE utilisée (α = 0.05, p-value =0.19755). Pour le taux de sucres solubles (α = 0.05, p-value =0.000291), la différence d’un traitement à l’autre s’explique aussi par l’âge des fruits (α = 0.05, p-value =5.535e-06) et donc par la maturité du fruit et par l’HE utilisée (α = 0.05, p-value =0.1776741). Toutefois, la différence se situe entre T0 et [T1-Tf]. b. La peau Les effets des traitements sur la peau des mangues réunionnaises sont résumés dans le tableau 12. Aucune différence significative n’est perçue au niveau de l’activité phénylammonia-lyase des peaux de mangues réunionnaises (α = 0.05, p-value =0.0547) quel que soit l’âge des fruits (α = 0.05, p-value =0.1462) et quel que soit le traitement utilisée (α = 0.05, pvalue =0.5725). Deux énantiomères du résorcinol ont été retrouvés dans les peaux de mangues : 5- pentahydro-résorcinol et un autre que nous n’avons pas pu identifier (résorcinol like1) : – Aucune différence significative n’est perçue au niveau de la teneur en 5- pentahydro-résorcinol des peaux de mangues réunionnaises (α = 0.05, p-value =0.573) quel que soit l’âge des fruits (α = 0.05, p-value =0.0.3092) et quel que soit le traitement utilisé (α = 0.05, p-value =0.9609). – Aucune différence significative n’est perçue au niveau de la teneur en résorcinol like1 des peaux de mangues réunionnaises (α = 0.05, p-value =0.989) quel que soit l’âge des fruits (α = 0.05, p-value =0.9257) et quel que soit le traitement utilisé (α = 0.05, p-value =0.8107).

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