LIBERALISATION COMMERCIALE ET CROISSANCE ECONOMIQUE DANS LES PAYS DE L’UNION ECONOMIQUE

LIBERALISATION COMMERCIALE ET CROISSANCE
ECONOMIQUE DANS LES PAYS DE L’UNION ECONOMIQUE

LES INCIDENCES DE LA LIBERALISATION COMMERCIALE SUR L’EPARGNE DOMESTIQUE

L’analyse théorique de base qui lie la libéralisation financière à l’épargne a été initiée, entre autres, par MacKinnon (1973) et Shaw (1973) qui ont mis l’accent essentiellement sur la répression financière sous forme de plafonds de taux d’intérêt sur les dépôts et/ou les prêts. Ils ont fait ressortir le rôle potentiel des taux d’intérêt élevés dans la mobilisation de l’épargne qui peut être affectée à des activités productives. Un système financier libéralisé devrait être caractérisé par une amélioration des opportunités d’épargne due entre autres, à des taux d’intérêt sur les dépôts plus élevés. Un système financier libéralisé devrait entraîner une augmentation des opportunités de placement permettant de réduire les risques, du nombre de banques et de leurs filiales, ainsi que l’apparition de nouveaux intermédiaires financiers. De même, si la libéralisation financière a un effet favorable sur l’allocation des ressources, elle se traduira par une augmentation du revenu qui, en retour, entraînera celle de l’épargne. En dépit de ses avantages, la libéralisation financière a certains inconvénients. Si le compte du capital est libéralisé alors que des industries concurrentes des importations sont protégées, les capitaux peuvent se diriger vers des secteurs dans lesquels un pays ne dispose pas d’avantage comparatif. Il peut en résulter une réduction du bien-être (Brecher et Diaz-Alejandro (1977) et Brecher (1983)). En présence d’asymétries d’information sur les marchés financiers et dans des biens, la libéralisation financière peut également être préjudiciable pour le bien-être (Stiglitz, 2000). Dans ces conditions, certaines formes de répression financière sont souhaitables (Stiglitz, 1994). Cette dernière peut favoriser l’amélioration de la qualité moyenne des demandeurs de prêts, 95 l’augmentation des ressources financières des entreprises en cas de baisse des taux d’intérêt et l’accélération du taux de croissance si les crédits sont orientés vers les secteurs rentables de l’économie. Néanmoins, si la répression financière accroît le pouvoir des bureaucrates et que ces derniers sont moins en mesure que les marchés imparfaits d’allouer les ressources financières, ses effets bénéfiques peuvent ne pas se manifester. Une autre conséquence néfaste de la libéralisation financière est qu’elle peut favoriser l’instabilité macroéconomique. Les réformes financières entreprises par plusieurs pays de l’Amérique Latine au cours des années 1970 en vue de mettre fin à la répression financière ont conduit à des crises financières et à de nombreuses banqueroutes, à des interventions massives des gouvernements, à la nationalisation des institutions financières privées et une faible épargne domestique (Diaz-Alejandro, 1985).) La crise financière consécutive à la libéralisation financière peut toutefois diminuer avec le développement institutionnel (Demirguc-Kunt et Detriagiache (1998)). L’effet de la libéralisation financière sur l’épargne est donc incertain. Dans les pays de l’UEMOA, il n’est pas évident que la libéralisation commerciale et financière ait été favorable à l’épargne domestique, car il apparaît que d’une façon générale, les taux d’épargne de ces pays étaient relativement plus élevés dans les années 1970 que dans les années 1980 et 1990. En Côte d’Ivoire, par exemple, le taux d’épargne était resté supérieur à 20%22 du PIB entre 1970 et 1980. Ce taux a atteint son niveau le plus élevé en 1977, soit 33,63% du PIB. Au Togo, le taux d’épargne était passé de 8,24% en 1963 à 19,64% l’année suivante. De 1964 à 1980, le taux d’épargne moyen a été de 25,95%, avec un taux d’épargne record de 53,50% en 1974. Le Burkina Faso, le Mali, le Niger et le 22 Source des données : Banque Mondiale (World Bank Africa Database, CD-ROM 2004). 96 Sénégal ont aussi enregistré d’importantes hausses de leurs taux d’épargne au cours des années 1960 et 1970. Après une période de baisse qui a coïncidé avec la crise de la fin des années 1970 et du début des années 1980, les taux d’épargne ont à nouveau enregistré des hausses sensibles qui ont néanmoins alternés avec des périodes de légères baisses. En Côte d’Ivoire, le taux d’épargne était passé de 17,5% du PIB en 1983 à 25,7% en 1984. En 1985, l’épargne domestique avait représenté 27,6% du PIB de ce pays. Au Sénégal, le taux d’épargne s’était élevé à 4,17% en 1986 ; contre – 2,94% un an auparavant. Ce taux a ensuite régulièrement augmenté jusqu’en 1991. En 1999, il était de 13,5%, ce qui est relativement très élevé par rapport au niveau de 1981 (- 9,1%). Le Bénin, le Burkina Faso et le Mali avaient aussi enregistré des taux d’épargne de plus en plus élevés à partir de la deuxième moitié des années 1980. Au Niger et au Togo, les taux d’épargne ont eu tendance à baisser ou à stagner après 1985. Néanmoins, d’une façon générale, il apparaît donc que les taux d’épargne étaient plus élevés dans les années 1970, années au cours desquels les politiques protectionnistes ont prévalu. 97 Graphique 2. 7 : L’évolution des taux d’épargne domestiques des pays de l’UEMOA (en % des PIB) -2.00E+01 0.00E+00 2.00E+01 4.00E+01 6.00E+01 1970 1973 1976 1979 1982 1985 1988 1991 1994 1997 2000 Bénin Burkina Faso Côte d’Ivoire Mali Niger Sénégal Togo Source des données : Banque Mondiale (World Bank Africa Database, CD-ROM 2004) Outre les politiques de libéralisation commerciale et financière, les analyses théoriques et empiriques révèlent l’existence de plusieurs facteurs qui peuvent expliquer le comportement d’épargne. En effet, les analyses théoriques modernes du comportement d’épargne se fondent sur des modèles d’optimisation intertemporelle. L’hypothèse du revenu permanent originellement exposée par Friedman (1957) et les hypothèses du cycle de vie formulées par Modigliani (1970) sont les fondements de ces modèles. D’après les théories du cycle de vie, la structure d’âge de la population influence le comportement d’épargne. Plus élevée est la proportion inactive de la population d’un pays, plus bas sera son taux d’épargne, et vice versa. Les individus désépargnent quand ils sont jeunes et disposent d’un faible revenu. Ils épargnent durant leurs années de production et désépargnent encore lorsqu’ils partent à la retraite. Néanmoins, si les individus sont motivés par un legs positif, ils tendront à épargner une partie de leurs richesses pour leurs héritiers. Les statistiques démographiques de la population influencent donc, d’après cette hypothèse, l’épargne totale. Leff (1969) a été l’un 98 des premiers à tenter d’analyser la relation entre la structure de l’âge de la population et l’épargne totale. La principale conclusion à laquelle il a abouti est que les ratios de dépendance ont une importante influence sur les ratios de l’épargne totale, à la fois pour l’ensemble des 74 pays de son échantillon et pour les sous-groupes de pays développés et sous-développés. Fry et Mason (1982), Mason (1988), Collins (1991), et Kang (1994) ont proposé et testé des hypothèses relatives à la théorie du cycle de vie en mettant l’accent sur les effets de niveau et de long terme (qui ne sont pas exclusifs mutuellement) associés au comportement d’épargne. Ils ont trouvé, entre autres, que le niveau d’épargne décroît lorsque les ratios de dépendance augmentent, puisque plus d’enfants pourraient induire une augmentation de la consommation courante et une réduction des legs. Ce dernier résultat peut toutefois ne pas apparaître, puisqu’une augmentation du nombre des membres de la famille peut induire une substitution inter-temporelle. Des augmentations de la consommation courante peuvent être contrebalancées par une réduction de la consommation future. Aussi, l’impact réduit de la fécondité élevée (effets de niveau) peut-il varier avec le taux de croissance du revenu. L’effet de la croissance du revenu sur l’épargne (effets de long terme) est fonction de l’âge moyen auquel les ménages gagnent un revenu comparé à l’âge moyen auquel ils consomment. Dans deux économies ayant les mêmes taux de croissance positifs, on doit s’attendre à ce que l’épargne soit faible dans le pays où l’âge moyen de consommation est plus faible (c’est-à-dire les ménages où il y a plus d’enfants que d’adultes qui travaillent) que l’âge moyen de gains. Beaucoup d’études empiriques ont été consacrées au comportement d’épargne dans les PED et dans les pays développés (Edwards, 1995 ; Masson, Bayoumi et Samiei, 1995 ; Gyimah-Brempong et Traynor, 1996). Les résultats 99 suggèrent que les déterminants de l’épargne sont nombreux et peuvent être regroupés selon la nature des variables. On distingue principalement les variables du cycle de vie (les ratios de dépendance, les taux de croissance économique), les variables liées à la politique fiscale (la consommation du gouvernement, par exemple), les variables caractéristiques du secteur financier et de son degré de développement, les variables reflétant la stabilité macroéconomique (l’inflation, par exemple), les variables liées au secteur extérieur (le solde du compte courant ou l’épargne étrangère, les termes de l’échange, les exportations) et les variables qui permettent de capter les caractéristiques du système politique. Ces résultats sont confirmés par Diaw et Guèye (1996) dans une étude portant sur la relation entre les taux d’intérêt et l’épargne dans les pays de l’UEMOA. Ces pays devraient donc mettre en place des politiques qui agissent favorablement sur ses différents déterminants pour que les politiques de libéralisation commerciale et financière conduisent à une forte augmentation des taux d’épargne.

LES INCIDENCES DE LA LIBERALISATION COMMERCIALE SUR L’INVESTISSEMENT DOMESTIQUE

La libéralisation commerciale peut affecter positivement l’investissement pour plusieurs raisons. D’après Ibarra (1995), l’une d’elles est relative au fait que les politiques protectionnistes peuvent entraîner une réduction du taux d’accumulation du capital, étant donné qu’en l’absence des capitaux étrangers, l’investissement dépend uniquement du taux d’épargne domestique. Ainsi, dans les économies qui n’ont pas de pouvoir sur le marché international, aussi longtemps que les politiques protectionnistes entraînent une diminution du revenu réel, 100 l’investissement et le taux d’accumulation du capital diminuent aussi. Les théories de la croissance endogène fournissent un autre argument en faveur de la relation positive entre l’ouverture commerciale et l’investissement. Beaucoup de modèles issus de ces théories montrent que les pays qui ouvrent leurs économies aux échanges avec l’extérieur devraient enregistrer une croissance élevée de leurs revenus à cause de l’assimilation de nouvelles technologies (Edwards, 1989 ; Grossman et Helpman, 1991). Etant donné que l’investissement est lié à la variation de l’output par l’effet d’accélérateur, toute politique qui stimule la croissance stimule également l’investissement. Wacziarg (2001) a montré que trois principaux facteurs peuvent lier positivement la libéralisation commerciale à l’investissement dans les PED comme les pays de l’UEMOA. D’abord, lorsque ces pays qui sont relativement abondamment dotés en facteur travail adoptent des politiques de libre échange, ils verront le prix relatif du travail augmenter parce que la tendance à l’égalisation des prix des facteurs exercera une pression à la hausse sur le taux de salaire et une pression à la baisse sur le prix des biens d’investissement. Ce résultat devrait conduire à un niveau plus élevé d’investissement rapporté au PIB. Ensuite, l’investissement répondrait à l’ouverture en fonction de la taille du marché. La libéralisation commerciale peut donc exercer une forte impulsion sur l’accumulation du capital. Enfin, la libéralisation commerciale peut permettre aux agents domestiques d’importer les biens d’équipement qui ne l’étaient pas auparavant ou produits localement, mais à un coût élevé. Ces biens qui représentent une proportion non négligeable des importations de la plupart des PED incorporent des technologies avancées et constituent une source importante de croissance pour ces pays. La libéralisation permet ainsi de lever les contraintes structurelles sur l’investissement. Lee (1995) confirme que le ratio des biens 101 d’investissement importés relativement aux biens domestiques a un effet positif significatif sur le taux de croissance du revenu par tête, en particulier dans les PED. Dans certains pays africains (Nigeria, Tanzanie, Ouganda), la libéralisation commerciale a affecté non seulement le niveau total de l’investissement, mais aussi sa composition (Collier et Gunning, 1996). La composition, tout comme le volume des investissements est donc un important déterminant de la croissance. La libéralisation commerciale peut toutefois, dans certaines conditions, entraîner une réduction des taux d’investissement. C’est le cas lorsque pour des raisons fondées ou non, les agents économiques estiment que la politique de libéralisation n’est pas crédible, ils peuvent juger plus optimal de réduire l’investissement fixe et d’augmenter les importations (Calvo, 1987 et 1988) ou de détenir des liquidités jusqu’à la fin de l’incertitude liée à la politique de libéralisation (Dixit, 1988). Même si elle est crédible, la politique de libéralisation peut avoir un effet négatif sur l’investissement si le secteur de substitution des importations bénéficiant de la protection est intensif en capital, puisque que la libéralisation se traduira par une réduction du rendement de l’investissement (Buffie, 1992). Par ailleurs, étant donné que le plus souvent les biens de consommation sont plus taxés que les biens d’équipement, la libéralisation commerciale équivaut à une suppression de la subvention dont bénéficient ces derniers (Collier et Gunning, 1992 ; Buffie, 1992). Beaucoup d’études empiriques montrent toutefois que la libéralisation commerciale est favorable à l’investissement. Levine et Renelt (1992), par exemple, ont trouvé à l’aide de sept mesures différentes que l’ouverture a un effet significatif sur les taux d’investissement. Harrison (1996) a aussi trouvé que la part des échanges dans le PIB est positivement et significativement liée à la part des investissements dans le 102 PIB. Ce résultat est confirmé par Frankel et Romer (1996). Sachs et Warner (1995) ont également trouvé que les économies ouvertes ont des parts d’investissement dans le PIB qui sont de 5,4 % plus élevées que les autres. Wacziarg (2001) dans une étude sur la relation entre la politique commerciale et la croissance économique avec des données de panel de 57 pays entre 1970 et 1989 a abouti à des résultats qui suggèrent que l’accumulation du capital physique représente plus de la moitié de l’effet total de l’ouverture sur la croissance. Dans les pays de l’UEMOA, les taux d’investissement domestiques ont légèrement augmenté entre la deuxième moitié des années 1980 et l’année 2002, période qui a coïncidé avec la mise en œuvre des politiques de libéralisation. Néanmoins, par rapport aux années 1970, on note une relative faiblesse des taux d’investissement dans les années 1980 et 1990. Au Togo, par exemple, l’investissement a crû de façon spectaculaire dans les années 1970. En pourcentage du PIB, il a atteint 52,69%23 en 1978. Au Burkina Faso et au Sénégal, les taux d’investissement sont passés respectivement de 8,52% et 4,06% en 1960 à 25,52% et 19,45% en 1974, soit des hausses respectives de 17% et 15,39%. Au Bénin, le taux d’investissement a atteint 19,30% du PIB en 1975, contre seulement 11,42% en 1960. La même tendance a été observée en Côte d’Ivoire et au Niger où les taux d’investissement se sont établis respectivement à 29,76% et 28,11% en 1978 et en 1980, contre respectivement 16,72 et 6,70% en 1960. Après une période de baisses des taux d’investissement qui a coïncidé avec la crise de la fin des années 1970 et des années 1980, les taux d’investissement domestiques des pays de l’UEMOA ont à nouveau enregistré de légères hausses qui se sont poursuivies jusqu’en 2002. En 1998, 23 Source des données : Banque Mondiale (World Bank Africa Database, CD-ROM 2004). 103 par exemple, les taux d’investissement domestiques du Bénin, du Burkina Faso et du Sénégal ont atteint respectivement 17% ; 27,2% et 19,8% ; contre respectivement 8,94% ; 21,5% et 10,5% en 1985. Le Mali a aussi enregistré une hausse assez sensible de son taux d’investissement qui s’est établi à 27,3% en 1994, contre 12,8% en 1984. En Côte d’Ivoire et au Togo, les taux d’investissement ont fluctué et ont eu tendance à baisser après la libéralisation. Cependant, dans les deux pays, des hausses ont été enregistrées à partir de 1994.

Table des matières

Introduction générale
Chapitre 1 : Le contexte et les modalités de la libéralisation commerciale dans les pays de l’UEMOA
1.1. La crise économique et financière des années 1970 et 1980 dans les pays de l’UEMOA et ses répercutions
1.1.1. Les principales causes de la crise économique et financière des années 1970 et 1980 dans les pays de l’UEMOA
1.1.1.1. L’instabilité et la chute des cours des produits primaires
1.1.1.1.1. L’évolution des cours du cacao
1.1.1.1.2. L’évolution des cours du café
1.1.1.1.3. L’évolution des cours du coton
1.1.1.1.4. L’évolution des cours de l’huile d’arachide
1.1.1.1.5. L’évolution des cours de l’huile de palme
1.1.1.1.6. L’évolution des cours du phosphate
1.1.1.2. La détérioration des termes de l’échange
1.1.1.3. La perte de la compétitivité extérieure
1.1.2. Les manifestations de la crise économique et financière des années 1970 et 1980 dans les pays de l’UEMOA
1.1.2.1. La réduction des taux d’épargne et d’investissement
1.1.2.2. Le ralentissement de l’activité économique
1.1.2.3. La dégradation des soldes des balances des paiements
1.1.2.4. L’augmentation de la dette extérieure
1.2. Les principales mesures de libéralisation commerciale dans les pays de  l’UEMOA
1.2.1. Les politiques unilatérales de libéralisation commerciale dans le cadre des programmes d’ajustement structurel
1.2.1.1. La libéralisation commerciale en Côte d’Ivoire
1.2.1.2. La libéralisation commerciale au Sénégal
1.2.1.3. La libéralisation commerciale au Bénin
1.2.1.4. La libéralisation commerciale au Togo
1.2.1.5. La libéralisation commerciale au Mali
1.2.1.6. La libéralisation commerciale au Niger
1.2.1.7. La libéralisation commerciale au Burkina Faso
1.2.2. Les politiques de libéralisation commerciale dans le cadre du processus d’intégration dans l’UEMOA
1.2.2.1. La libéralisation des échanges intracommunautaires
1.2.2.2. Le tarif extérieur commun
1.2.2.3. L’harmonisation des législation
1.2.2.3.1. L’harmonisation des fiscalités intérieures
1.2.2.3.2. Le marché financier régional
1.2.2.3.3. L’harmonisation des codes des investissements et des mines
1.2.2.3.4. La politique de la concurrence
Chapitre 2 : Les effets attendus de la libéralisation commerciale dans les pays de l’UEMOA
2.1. Les incidences de la libéralisation commerciale sur le secteur extérieur
2.1.1. L’effet de la libéralisation commerciale sur les exportations
2.1.2. L’effet de la libéralisation commerciale sur les importations
2.1.3. L’effet de la libéralisation commerciale sur l’ouverture
2.2. Les incidences de la libéralisation commerciale sur la productivité totale des facteurs
2.3. Les incidences de la libéralisation commerciale sur l’épargne domestique
2.4. Les incidences de la libéralisation commerciale sur l’investissement domestique
2.5. Les incidences de la libéralisation commerciale sur l’investissement direct étranger
Chapitre 3 : L’analyse économétrique de l’effet de la libéralisation commerciale sur la croissance économique dans les pays de l’UEMOA
3.1. Les résultats et les problèmes soulevés par les études empiriques portant sur l’effet de la libéralisation commerciale sur la croissance économique
3.1.1. Les résultats des études empiriques portant sur l’effet de la libéralisation commerciale sur la croissance économique
3.1.2. Les problèmes associés à l’analyse empirique de l’effet de la libéralisation commerciale sur la croissance économique
3.1.2.1. La mesure des politiques commerciales d’ouvertur
3.1.2.1.1. Les indicateurs d’ouverture absolue
3.1.2.1.2. Les indicateurs d’ouverture relative
3.1.2.2. Les méthodes d’estimation
3.2. L’analyse économétrique de l’effet de la libéralisation commerciale sur la croissance économique dans les pays de l’UEMOA
3.2.1. Le modèle
3.2.2. La mesure des variables
3.2.3. La méthode d’estimation et les résultats
3.3. Les implications en termes de politiques des résultats de l’analyse économétrique de l’effet de la libéralisation commerciale sur la croissance économique dans les pays de l’UEMOA
3.3.1. L’amélioration de la qualité des institutions
3.3.1.1. La lutte contre la corruption
3.3.1.2. Les politiques de régulation
3.3.1.3. La bonne gouvernance économique
3.3.1.3.1. La promotion de l’investissement
3.3.1.3.2. La formation du capital humain
3.3.1.3.2. La flexibilité du marché du travail
3.3.1.3.3. Le développement financier et la lutte contre l’inflation
3.3.1.3.4. La résolution des conflits
3.3.2. La réduction de la dépendance à l’égard des exportations des produits
primaires et la diversification des sources des recettes fiscales
3.3.2.1. La réduction de la dépendance à l’égard des exportations des produits primaires
3.3.2.2. La diversification des sources des recettes fiscales
Conclusion Générale
Bibliographie
Annexe

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