LR COMMENTA.IRE. DE FA.~R D-DÏN R-RÂZÏ SUR LA FATIHA

LR COMMENTA.IRE. DE FA.~R D-DÏN R-RÂZÏ SUR LA FATIHA

A propos des secrets rationnels recherchés des tréfonds de cette sou.rate

Il comprend les questions (suivantes): 179-184 m. 1 – Sache que Dieu (le Très Haut) lorsqu’Il a dit: «Louange à Dieu» c’est comme s’il y a quelqu’un qui interroge et dit: «La louange à Dieu informe sur deux réalités. L’une d’elles est l’existence de Dieu, l’autre Son fait de mériter la louange. Par conséquent quelle est la preuve de l’existence de Dieu et quelle est la preuve du fait qu’il mérite la louange ? ». Lorsque ces deux questions se sont posées, il n’y a aucun doute Dieu {le Très Haut) a mentionné ce qui est pareil à la 331 réponse à celles-ci. Par conséquent Il a répondu à la première par Sa parole : «Seigneur de l’univers » et à la deuxième par Sa parole «le Tout Miséricordieux le Très Miséricordieux, Souverain du Jour du jugement». Quant à la confirmation de la première réponse elle renferme les questions [suivantes] : 1) Notre cormaissance de l’existence d’une chose est soit nécessaire soit spéculative. Or il n’est pas possible de dire que la connaissance de l’existence de Dieu est nécessaire. Car nous savons nécessairement que nous ne savons pas avec certitude l’existence de Dieu. Du coup il reste que la connaissance [de l’existence de Dieu] est spéculative. Or la connaissance spéculative ne peut être acquise que par une preuve. Tandis qu’il n’y a pas de preuve de l’existence de Dieu sinon que ce monde sensible et ce qu’il contient comme cieux, terres, montagnes, mers, minerais, végétaux et animaux a besoin d’un souverain qui le gouverne, d’un existentiateur qui le créé et d’un Seigneur qui le guide (litt : qui l’éduque) et d’un Durant qui le fait durer (mubgïn vubgih). Par conséquent la parole divine: «Seigneur de l’univers>> indique qu’il y a une preuve qui montre l’existence de Dieu le Puissant le Sage. Puis cela renferme des subtilités [suivantes] :

L’univers désigne tout ce qui est en dehors de Dieu

Par conséquent la parole divine : « Sejgneur de l’univers » indique que tout ce qui est en dehors de Lui est dans le besoin et la nécessité à l’égard de Son existence pour qu’ll l’existentie et de Sa durée pour qu’Il le fasse durer. Du coup cela est une indication du fait que chaque portion qui ne se divise pas, chaque atome et chacun des accidents est une preuve évidente, décisive de l’existence de Dieu le Sage, le Puissant, l’Eternel, ainsi que Dieu le dit : «Et il n’existe rien qui ne célèbre Sa gloire et Ses louanges. Mais vous ne comprenez pas leur façon de Le glorifier. » (Coran, s : 17, v : 44). b) Dieu le Très Haut n’a pas dit:« Louange à Dieu créateur de l’univers». Au contraire Il a dit : « Louange à Dieu Seigneur de l’univers» 1 • La cause en est que les . gens sont unanimes que les adventices ont besoin d’u.n existentiateur et d’un adventeur au moment de leur advention. Mais ils sont en divergence pour dire si ceux-ci au moment de leur durée s’ils ont besoin d’un Durant ou non? Par conséquent certains ont dit:(< La chose au moment de sa durée n’a pas besoin d’une cause. Or le Seigneur 1 Coneemant la diff6rcnci! cnlrC Cn!alCW’ et Seigneur le commentaire d’ Al-Gar.!IT plus loin. 332 (litt. : l’éducateur), est celui qui concoun à la durée de la chose, de l’avantage de son état au moment de sa durée. Par conséquent la parole divine:« Seigneur de l’univers» fait remarquer que tout l’univers a besoin de Lui au moment de sa durée. Le but est que le besoin qu’ont les adventices à l’égard d’un existentiateur au moment de leur advention fait l’unanimité {de tous]. S’agissant de leur besoin d’un Durant et d’un Seigneur au moment de leur durée c’est en cela qu’il y a divergence. Par conséquent Dieu l’a particularisé par la mention d’une remarque qui consiste à ce que tout ce qui est en dehors de Dieu ne peut pas ne pas avoir besoin de Lui au moment de son advention et de sa durée. 

Cette sourate du fait qu’elle s’appelle la mère du ·Coran du coup

il est nécessaire qu’elle soit comme le fondement et la source, et qu’une autre qu’elle soit comme des vallées qui découlent d’elle. Par conséquent la parole divine: «Seigneur de l’univers» est une remarque que tout être en dehors de Lui est la preuve de Sa divinité. Puis Dieu (le Très Haut) a commencé quatre sourates par Sa parole : « Louange à Dieu». La première est la sourate a]. ‘ an ‘iim à savoir Sa parole : «Louange à Dieu qui a créé les cieux et la terre, et établi les ténèbres et la lumière. » (Coran, s : 6, v : 1 ). Sache que ce qui est mentionné ici est une des classes de la parole divine : < (Coran, s: 35, v: 1). Or ce qui est mentionné au début de la sourate a.1- ‘an’âm. c’est son fait d’être leur Créateur. Or la création est le fait de mesurer (at-tagdir), ce qui est mentionné dans cette sourate c’est son fait d’être le Créateur et l’existentiateur de Jeurs essences. Ceci est différent de l’autre {ci-dessus), sinon que c’est aussi l’une des classes qui entre dans la parole divine:« Seigneur de l’univers>>. Puis lorsque Dieu (le Très Haut) a mentionné dans la sourate al-‘an’ iim Son fait d’être le Créateur des cieux et de la terre Il a mentionné Son fait d’être Celui qui a établi les ténèbres et la lumière. S’agissant de la sourate Fâtir lorsqu’Il a mentio!Ulé Son fait 334 d’être le Créateur des cieux et de la terre li a mentionné qu’fl est celui qui a fait des anges des messagers. En effet dans la sourate al-‘anïim n a mentionné après la création des cieux et de la terre le fait d’établir les lumières et les ténèbres. Il a mentionné dans la sourate Fâtir après Son fait d’être le créateur des cieux et de la terre, Je fait d’établir les êtres spirituels (ar-rühâniYViO. Ce sont là des secrets étormants et des subtilités sublimes, néanmoins dans leur totalité ils sont pareils aux espèces qui entrent sous la plus grande mer mentionnée dans la parole divine : « Seigneur de l’univers». Ceci est une remarque du fait que la parole divine: «Seigneur de l’univers » est pareille à la mention de la preuve de !’existence de la Divinité éternelle. 

 Cette parole de même qu’elle montre l’existence d’une divinité, elle renferme en outre la preuve de Son fait d’être

Très Haut par Son essence à l’égard de l’espace du réceptacle et de la direction. Car nous avons expliqué que le mot univers comprend tout existant en dehors de Dieu. Or parmi l’ensemble de ce qui est en dehors de Dieu se trouvent l’espace et le temps. En effet l’espace exprime le lieu, le réceptacle et le vide qui s’étend. Tandis que le temps exprime l’étendue par là on acquiert l’antériorité et la postériorité. Par conséquent la parole divine: «Seigneur de l’univers indique Son Fait d’ être le Seigneur de l’espace et du temps, leur créateur et leur existentiateur. Puis il est connu que le créateur il faut absolument qu’il précède par son existence l’existence de la créature. Or du moment qu’il en est ainsi Son essence est existante avant la production de l’espace, du vide et du réceptacle, Toutpuissaot à l’égard de la direction et du réceptacle. En effet si Son essence est acquise après la production de l’espace dans une des portions de l’espace la réalité de Son essence change. Ce qui est impossible. Par conséquent la parole divine : « Seigneur de l’univers» montre le fait que Son essence est exempte de L’espace et de la direction dans cette conception. 3) Ce mot montre que Son essence est exempte d’être inhérente dans un réceptacle ainsi que le disent les chrétiens et les tenants de la métempsycose. Car du moment qu’il est le Seigneur de l’univers du coup li est le créateur de tout ce qui est en dehors de Lui. Or le créateW’ est antérieur par rapport à la Créature. Par conséquent 335 Son essence eJciste avant tout réceptacle. Du coup elle n’a pas besoin de réceptacle. Après l’existence du réceptacle il est impossible qu’ll ait besoin du réceptacle. 4) Ce verset montre que la divinité du monde ne crée pas par voie de nécessité en soi. Au contraire Dieu est agent, voulant. La preuve que le créateur par voie de nécessité en soi ne mérite rien par ses actes comme louange, gratitude et vênération. Ne vois-tu pas l’homme lorsqu’il tire profit de la chaleur du feu ou de la froideur de la glace, il ne loue Je feu n1 la glace du moment que l’effet du feu par le fait de chauffer et l’effet de la glace par Je fait de refroidir ne sont pas dus à la puissance et la volonté mais par nature Cbi t-tab’). Du moment qu’il a jugé qu’ll mérite la louange et la gratitude il est fondé qu’ll est agent par volonté. En fait nous savons qu’ll est agent et voulant car s’ll crée par voie de nécessité les effets et les causes sont perpétuels par la perpétuité de la cause qui crée par voie de nécessité, il est impossible que le changement puisse se produire en eux. Or dans la mesure où nous voyons la production des changements du coup nous savons que leur cause est puissante par volonté et non pas créatrice par voie de nécessité en soi. Du moment qu’il en est ainsi sans aucun doute il est fondé qu’ll mérite la louange. 5) Du moment que Dieu a crée le monde conformément aux avantages des serviteurs en accord avec leur bien-êcre, du coup la sagesse et la perfection sont manifestes dans Je monde supérieur et Je monde inférieur. Or l’agent de l’acte sage et parfait, il est nécessaire qu’il soit savant, donc il est fondé selon ce que nous avons mentionné à savoir que la parole divine: «Louange à Dieu» montre l’existence de Dieu, Son fait d’être exempt du réceptacle et l’espace, Son fait d’être [également] e1tempt de l’inhérence dans un réceptacle, Son fait d’être le sommet de la puissance, Son fait d’être au sommet de la connaissance et Son fait d’être au sonunet de la sagesse. S’agissant de la deuxième question – à savoir admettons que l’affirmation de l’eiûstence de Dieu le Puissant est fondée, pourquoi dites·vous qu’ll mérite la louange et la gratitude? La réponse est la parole divine ; « Le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux, Souverain du Jour du jugement ». La confirmation de cette réponse 336 c’est le fait que le serviteur son état dans ce monde n’est pas en dehors de deux choses : soit il a la santé et le bonheur, soit il est dans la souffrance, la pauvreté et l’amertume. Par conséquent s’il a la santé et le bonheur les causes de ceux-ci ne sont acquises que par la création de Dieu et Son eKistentiation. Du coup Il est le Tout Miséricordieux et le Très miséricordieux. S’il est dans l’amertume et les inconvénients. Ceux-ci soit proviennent des serviteurs soit ils proviennent de Dieu. S’ils proviennent des serviteurs Dieu (qu’II soit glorifié et magnifié) a promis de défendre les victimes de l’injustice contre les injustes le jour de la résurrection. S’ils provieruient de Dieu celui-ci a promis la rétribution abondante et la grâce infime s’agissant tout ce qu’il a fait descendre sur Ses serviteurs dans ce monde comme amertume et crainte. S’il en est ainsi il est fondé qu’il faut absolument qu’il mérite la louange sans limite, la gratitude sans fin. Par conséquent il est manifeste par l’explication que nous avons mentionnée que la parole divine: «Louange à Dieu Seigneur de l’univers le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux, Souverain au Jour du jugement » est consolidée de telle sorte qu’il n’est pas possible pour la raison de trouver une parole plus parfaite et meilleure que celle-ci. Sache que Dieu (le Très Haut) lorsqu’il a parachevé le discours sur les attributs exprimés dans la seigneurie Il l’a fait correspondre avec le discours exprimé au sujet de la servitude. Sache que l’homme est composé de corps et d’esprit Or la vocation du corps c’est d’être un instrument pour l’esprit pour l’acquisition des choses utiles pour Celui-ci. Par conséquent il n’y a aucun doute que le meilleur des états du corps est d’accomplir des actions qui aident l’esprit à l’acquisition du bonheur spirituel durable. Or ces actions consistent à ce que le corps accomplisse des actes qui montrent l’excellence de l’objet de l’adoration et son service c’est l’adoration. Par conséquent le meilleur état du serviteur dans ce monde ici-bas est d’être assidu à l’adoration. Celle-ci est le premier degré du bonheur de l’homme. C’est ce qui est voulu par la parole divine : «C’est Toi que nous adorons». Par conséquent lorsqu’il persévère dans ce stade un moment. du coup il lui apparaît une réalité parmi les lumières du monde caché à savoir que tout seul il ne peut pas accomplir cette adoration et cette obéissance. Au contraire tant qu’il n’a pas le secours de Dieu (le Très Haut), Son aide et Sa protection, il ne peut rien accomplir comme adoration et obéissance. Or cette 337 station est le stade ~oyen en fait de perfection, c’est Je sens voulu par la parole divine:« C’est Toi dont nous implorons secours. >1. Puis lorsqu’il dépasse cette station il lui apparaît clairement que le fait d’être guidé ne peut être acquis que par l’aide de Dieu. Or les lumières des dévoilements, de la manifestation divine ne peuvent être acquises que par le fait d’être guidé par Dieu. C’est ce qui est voulu par la parole divine : « guide-nous dans le droit chemin». TI renferme les subtilités [suivantes] : 1) La conduite vraie vis-à-vis des credo et des actions est le droit chemin. S’agissant des credo l’explication s’appuie sur les raisons suivantes : a) Quiconque est extrémiste pour exempter Dieu d’association tombe dans le fait de dépouiller [Dieu] de Ses attributs. Quiconque est extrémiste dans l’affinnatioo [des attributs divins} tombe dans l’anthropomorphisme et l’affirmation de la corporéité et de la spatialisation [de Dieu]. Ce sont deux elrtrêmes opposés. Or le droit chemin est l’affinnation [des attributs) en dehors de l’anthropomorphisme et de la négation (des attributs). b) Quiconque soutient que l’acte du serviteur tout entier provient de lui tombe dans le libre arbitre. Et qwcooque soutient que le serviteur ne produit aucun acte tombe dans la prédestination. Ce sont deux extrêmes opposés. Or le droit chemin c’est l’affirmation de l’acte [produit) par l’homme avec l’attestation du fait que tout est lié au décret divin. S’agissant des actions nous disons donc quiconque est extrémiste vi~à-vis des actions afférentes à la sensualité tombe dans la licence des mœurs. Et quiconque est extrémiste dans le fait de s’en priv er tombe dans l’obstination (filgumud). Le droit chemin est le juste milieu 1 , c’est la chasteté. En outre qwcooque est extrémiste dans les actions irascibles tombe dans la témérité. Quiconque est extrémiste du fait de manquer d’irascibilité tombe dans la lâcheté. Le chemin droit est le juste milieu, à savoir Le courage. 

Table des matières

Avertissement
Signification du titre
Présentation générale
Introduction
Traduction
Conclusion
Index des ouvrages cités dans le commentaire de la Fatiha
Jndex et bibliographie
Index des notions et des tennes techniques
Index des noms propres
Bibliographie

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