POLLUTION DE L’EAU PAR LES PESTICIDES EN MILIEU VITICOLE LANGUEDOCIEN

POLLUTION DE L’EAU PAR LES PESTICIDES
EN MILIEU VITICOLE LANGUEDOCIEN

Modélisation couplée pression-impact 

 Principe général de la démarche 

On présente dans cette partie la démarche opérationnelle mise en oeuvre au cours de la thèse dans le contexte de la problématique qu’est la réduction des impacts sur la ressource en eau de l’usage des pesticides en viticulture languedocienne. On rappelle que l’objectif du travail est de proposer un modèle d’évaluation des impacts hydrologiques des pratiques agricoles qui intègrent les échelles multiples des processus et qui permettent l’évaluation ex-ante des agroécosystèmes. La démarche est présentée par la gure 1.9. La première étape consiste à analyser l’ensemble des processus de l’agro-écosystème pour dénir un modèle conceptuel de fonctionnement. On présente un état général des connaissances sur ces processus pour expliciter le fonctionnement de l’agro-écosystème vis à vis de la pollution de l’eau et donc les choix eectués pour dessiner le modèle conceptuel. Puis à partir de ce 38 Chapitre 1 : Cas d’application et démarche Figure 1.9  Diagramme de la démarche de modélisation couplée pression-impact modèle conceptuel, la seconde étape consiste à construire un modèle informatique par couplage de modèles unitaires représentants les diérents types de processus. On présente alors les grandes lignes des démarches de modélisation mises en oeuvre au cours de la thèse. Finalement, on présente dans une dernière partie des éléments d’évaluation de modèle couplé de ce type. 

 De l’analyse des processus au modèle conceptuel

 Le modèle conceptuel déni dépend de la problématique étudiée et se construit autour des variables de couplages identiées comme déterminantes des interactions entre les processus décisionnels et hydrologiques et que l’on nomme variables de pression. Lors de la présentation du cas d’application, on a présenté les déterminants de la pollution de l’eau par les pesticides. D’un point de vue hydrologique, compte-tenu du fonctionnement général des bassins versants, le processus majeur qui concourre à la réalisation de l’impact est le ruissellement par lessivage des molécules de pesticides présentes au sol. Le ruissellement se déclenche essentiellement lors du dépassement de la capacité d’inltration du sol (ruissellement Hortonien). Or, l’inltrabilité dépend des états de surface du sol liés aux modalités d’entretien du sol mises en oeuvre par les viticulteurs. De plus, la pollution de l’eau dépend logiquement des applications de pesticides par les viticulteurs. Les impacts des pratiques culturales vont donc se réaliser via la modication dans l’espace et dans le temps de ces deux variables : concentration en matières actives au sol et inltrabilité de la surface du sol. C’est donc autour d’elles que s’est construit le modèle conceptuel de fonctionnement de l’agro-écosystème (gure 1.10). 1.2 Modélisation couplée pression-impact 39 Figure 1.10  Schéma du modèle conceptuel Deux types de processus participent à la variabilité spatio-temporelle de ces variables de pression : les processus de gestion technique, comme on vient de l’évoquer, mais également des processus biophysiques. Les actions culturales des viticulteurs, discrètes dans le temps et sous dépendance de leurs règles de décision pour l’action, modient les deux variables : la concentration en matières actives au sol lors de la pulvérisation de pesticides et l’inltrabilité lors d’opérations d’entretien du sol qui modient les états de surface. Les variables de pression modiées par les actions culturales évoluent ensuite de manière continue sous le contrôle de processus biophysiques : sous l’eet du climat et du temps, la concentration en matières actives peut diminuer et l’état de surface évoluer (développement des adventices, d’une croûte de surface) et ainsi modier l’inltrabilité. 

 Les processus décisionnels

 Les actions de travail du sol et d’application de pesticides sont liées aux pratiques d’entretien du sol et de protection phytosanitaire mises en oeuvre dans les exploitations. On présente d’abord les diérentes stratégies présentes dans la zone d’étude pour ces deux ensembles de travaux puis on présente l’itinéraire technique des exploitations pour exposer le déroulé des actions au cours d’un cycle cultural. Finalement, on donne quelques éléments sur les processus qui conduisent ces actions pour conclure sur les choix réalisés pour le modèle conceptuel. Les diérents types d’entretien du sol dans la zone d’étude L’entretien du sol a pour principal objectif la réalisation de conditions favorables au développement de la vigne en agissant sur :  les propriétés physico-chimiques et le régime hydrique du sol ;  le développement des mauvaises herbes durant la période végétative an, principalement, de limiter la concurrence pour l’alimentation hydrique et minérale mais également de contenir les risques de gelées de printemps et les microclimats favorables aux maladies. 40 Chapitre 1 : Cas d’application et démarche Diérentes techniques sont à la disposition du viticulteur pour l’entretien de sa parcelle : le désherbage chimique, l’entretien mécanique ou travail du sol et l’enherbement. Le rang et l’inter-rang étant traités séparément, il peut utiliser une ou plusieurs techniques sur la même parcelle sachant que les modalités peuvent même alterner sur les inter-rangs. Figure 1.11  Trois modalités d’entretien du sol (de gauche à droite : travail du sol, enherbement, désherbage chimique) Le désherbage chimique consiste à appliquer des herbicides de pré et/ou post-levée pour détruire les adventices. Il est donc considéré comme un non travail, l’état de surface n’est modié que par la présence de végétation entre deux applications d’herbicides. Le sol est donc le plus souvent nu et induit de forts ruissellements et de l’érosion (gure 1.11). L’entretien mécanique se fait par labour ou plus couramment, par un travail plus superciel soit avec des outils à dents qui forment des petits sillons, soit avec des outils à axe horizontal rotatif (houes rotatives) (gure 1.11). Le travail du sol permet donc d’ouvrir la surface du sol en améliorant la rugosité aléatoire par la formation de mottes et la porosité. La capacité d’inltration est donc améliorée mais diminue avec les pluies postérieures au travail du sol. L’enherbement maintient un couvert végétal sur le sol (gure 1.11), il peut être naturel ou semé. Permanent, il est entretenu par tontes. Temporaire, il est alors détruit par désherbage chimique ou travail du sol et on l’appelle enherbement maîtrisé (ou ENM : Enherbement Naturel Maîtrisé s’il est naturel). Cette modalité, en couvrant le sol, permet de réduire fortement les risques de ruissellement et d’érosion sur les parcelles. Dans la zone d’étude : la vallée de la Peyne, la modalité actuellement la plus utilisée est le travail du sol sur l’inter-rang associé au désherbage chimique sur le rang (Biarnès, 2006). Dans certaines communes, du fait essentiellement des risques de non tracabilité de certains sols après un évènement pluvieux, l’alternance des inter-rangs traités par travail du sol et désherbage chimique ou enherbement est préférée, le désherbage chimique sur le rang y étant toujours associé. Le désherbage chimique en plein (rangs et inter- rangs) n’est donc plus majoritaire mais est encore bien présent (environ un cinquième des parcelles étudiées l’utilise) surtout sur les vignes en gobelet. L’enherbement n’est pas répandu du fait de la forte concurrence hydrique qu’il induit dans des régions à décit hydrique naturel pour la vigne (indice de sécheresse). Les diérentes stratégies de protection phytosanitaire La stratégie de protection phytosanitaire caractérise le mode de raisonnement de la protection mise en oeuvre. Dans la zone d’étude, on distingue plusieurs types de stratégies selon un gradient qui va des stratégies conventionnelles qui en viticulture mettent en oeuvre des stratégies essentiellement préventives,  aux stratégies raisonnées qui se dénissent comme une méthode de lutte dans laquelle l’usage des moyens chimiques pour lutter contre les bio-agresseurs est limité aux cas de dépassement du seuil de nuisibilité (Barbier et al., 2009). La conception et la mise en oeuvre d’une protection intégrée des cultures s’appuie ainsi sur deux grands principes (i) une utilisation raisonnée d’intrants chimiques c’est à dire un usage qui soit justié par des nécessités provenant d’une observation judicieuse de l’état et de la dynamique du patho-système et des conditions ambiantes (ii) une anticipation par le choix de modalités de conduite des parcelles qui limitent la sensibilité du végétal et l’agressivité des ravageurs et maladies. Dans la zone d’étude, les deux bio-agresseurs principaux sont l’oïdium et le mildiou. On présente les stratégies de lutte contre ces deux maladies. Figure 1.12  Photo de traitement phytosanitaire dans les vignes En contexte méditerranéen, l’oïdium est la maladie fongique la plus problématique pour la vigne. Les paramètres climatiques qui conditionnent le cycle de développement du champignon ne sont pas complètement connus, il est donc dicile de prévoir son développement dans le vignoble. Pour ces raisons, la stratégie adoptée par les viticulteurs est essentiellement une stratégie de protection de type préventive. Cette stratégie se décline diéremment chez les viticulteurs selon qu’ils constituent ou non diérents lots de parcelles pour lesquels le démarrage de la protection est plus ou moins précoce. En eet, on considère que le risque de développement de la maladie est diérent en fonction de la sensibilité de la plante et en fonction du développement de la végétation, ces deux paramètres variant en fonction de la variété et du contexte parcellaire. Il est donc possible d’étaler le démarrage de la protection au niveau de l’exploitation en fonction de la gamme de sensibilité et de précocité existante, du risque accepté et de la structure d’exploitation (surface, matériel, main d’÷uvre). La stratégie de lutte étant de type préventif, les traitements sont réalisés de manière répétitive selon une cadence de traitement des vignes généralement liée à la rémanence des fongicides. La n de la protection est au plus tard à  la date de récolte  le DAR 2 du produit utilisé . Cependant il existe une résistance ontogénique de la plante, c’est-à-dire que les tissus sont moins sensibles au champignon en vieillissant. Les viticulteurs peuvent donc arrêter la protection avant la date maximale en fonction de leur conception du stade phénologique à partir duquel la plante ne risque plus de développer la maladie ou que des traitements supplémentaires ne diminueront pas les conséquences d’une éventuelle contamination. Finalement, diérentes solutions sont également mises en ÷uvre dans le cas d’observations de symptômes (traitements curatifs) : soit la cadence de traitement est augmentée, soit des traitements intercalaires sont réalisés. Le mildiou de la vigne est une maladie fongique dont les conditions et les cycles de développement sont bien connus. Il est donc possible en se basant sur les prévisions météo et sur des observations et/ou des bulletins d’avertissements de limiter dans le temps la protection aux seules périodes où le développement de la maladie est possible (on dénit le risque 2. Délai Avant Récolte 42 Chapitre 1 : Cas d’application et démarche en terme de pression plus ou moins importante de la maladie). La protection est là encore préventive mais son déclenchement peut être basé sur des indicateurs du milieu là où celui de la protection anti-oïdium dépend uniquement de la plante et de son développement. Les stratégies de protection contre le mildiou varient donc de stratégie de traitement préventif, systématique et répétitif (selon une cadence dénie par les durées de rémanence des fongicides) à des stratégies de traitement semi-curatives : les traitements ne sont mis en oeuvre que si la maladie se déclare dans la zone (généralement la zone correspond aux territoires des communes) et ils sont alors poursuivis tant que la maladie est présente ou tant que la vigne n’a pas atteint un stade phénologique qui la rend moins sensible à la maladie. La stratégie de protection anti-mildiou s’appuie fortement sur la stratégie de protection anti-oïdium (démarrage et traitements systématiques calés sur des traitements anti-oïdium). Ceci est dû à la position centrale de la lutte anti-oïdium qui, de par l’importance de la maladie pour la zone et la nécessité de traitements réguliers dès l’apparition de la végétation jusqu’à la récolte, rythme l’ensemble de la protection phytosanitaire. Les itinéraires techniques dans la zone d’étude La conduite technique d’un vignoble se réalise à l’échelle d’une année selon le cycle de la vigne (gure 1.2). Dans la zone d’étude, après les vendanges, aux mois d’octobre et novembre, un travail du sol automnal peut être réalisé pour décompacter le sol après le passage des machines à vendanger. Ce travail du sol permet également de limiter le développement hivernal de l’herbe dans les inter-rangs entretenus par travail du sol pour faciliter la reprise de celui-ci au printemps. Certains viticulteurs réalisent également la fertilisation à ce moment. A partir de mi-novembre, quand les feuilles tombent, la taille commence. En fonction de la surface à tailler, elle se termine entre février et avril. Durant l’hiver, ils peuvent également réaliser un travail du sol en fonction des opportunités climatiques, organisationnelles et d’état biophysique des parcelles. En parallèle de la taille ou sur la n, les viticulteurs broient les sarments mis à terre ou les sortent des parcelles. Un travail du sol de reprise peut ensuite être réalisé pour enfouir les sarments broyés, détruire l’herbe présente et décompacter le sol pour favoriser l’inltration et les futurs travaux du sol de printemps-été. Certains viticulteurs choisissent cette période pour la fertilisation. En n d’hiver et à l’approche du débourrement de la vigne (mars-avril), les viticulteurs réalisent le désherbage chimique. En fonction des parcelles, celui-ci peut concerner les rangs uniquement jusqu’à l’ensemble de la surface. Ce désherbage permet de détruire l’herbe présente (avec des herbicides de post-levée) voire d’empêcher son développement pendant quelques mois (avec des herbicides de pré-levée). Il vient suppléer (ou parfois compléter) le travail du sol. C’est également l’époque des plantations. La période printemps-été (à partir de la mi-avril jusqu’à juillet-août) est ensuite rythmée par la réalisation des traitements phytosanitaires pour protéger la vigne des bio-agresseurs, principalement l’oïdium et le mildiou. Un ou plusieurs travaux du sol sont réalisés pour détruire l’herbe et limiter la concurrence hydrique avec la vigne. Certains viticulteurs peuvent, dans cet objectif, également renouveler le désherbage chimique de certaines surfaces. A cette époque, il y a également du travail manuel : l’épamprage pour supprimer les bourgeons surnuméraires sur les pieds des vignes et le palissage pour contenir la végétation grâce à des ls et favoriser son exposition. L’épamprage peut aussi être réalisé chimiquement avec des herbicides, soit à la machine à dos, soit en employant un pulvérisateur tracté. L’écimage et le rognage viennent compléter cette gestion de la végétation en supprimant le surplus. Finalement, le cycle cultural se termine avec les vendanges qui s’étendent de mi-août à n septembre. 

Table des matières

Introduction : positionnement scientifique
1 Cas d’application et démarche
1.1 Cas d’application : la plaine viticole languedocienne
1.1.1 La problématique environnementale : la pollution de l’eau par les pesticides
1.1.2 Les systèmes de culture viticoles
1.1.3 Le contexte paysager
1.1.4 Fonctionnement hydrologique général des bassins versants de la zone d’étude
1.1.5 Bilan sur les déterminants de la pollution de l’eau par les pesticides
1.2 Modélisation couplée pression-impact
1.2.1 Principe général de la démarche
1.2.2 De l’analyse des processus au modèle conceptuel
1.2.3 Du modèle conceptuel au modèle informatique
1.2.4 La question de l’évaluation et de la validation du modèle
I Modélisation de la répartition spatio-temporelle des actions culturales
2 Analyse des processus de gestion technique pour la modélisation
2.1 Introduction
2.2 Matériel et Méthodes
2.2.1 Le plan d’échantillonnage
2.2.2 Les données récoltées
2.2.3 Le traitement des enquêtes
2.3 Résultats et discussion
2.3.1 Une grande variabilité de l’objet cultivé
2.3.2 Des niveaux de ressources variables
2.3.3 Des modalités de conduites techniques hétérogènes
2.4 Conclusion
2.4.1 Un nombre limité d’opérations qui modifie l’infiltrabilité et la concentration en pesticides mais un grand nombre d’actions à modéliser
2.4.2 Des conduites techniques variées sur des parcellaires hétérogènes avec de fortes contraintes sur les ressources
3 Le modèle DHIVINE
3.1 Introduction
3.2 Matériel et méthodes
3.2.1 Le système de production agricole dans DIESE
3.2.2 La représentation de la stratégie de conduite
3.2.3 La mise en oeuvre de la stratégie : la procédure d’interprétation
3.3 Résultats
3.3.1 Echelles de temps et d’espace
3.3.2 Le système de production agricole dans DHIVINE
3.3.3 Le système biophysique ou la représentation du paysage
3.3.4 L’environnement dans DHIVINE
3.3.5 Le système opérant dans DHIVINE : les ressources
3.3.6 De l’activité au plan : la construction de la stratégie de conduite dans DHIVINE
3.3.7 Du plan aux activités réalisées : l’application de la stratégie de conduite dans DHIVINE et son interprétation
3.3.8 Quelques éléments d’implémentation et de paramétrisation de DHIVINE
3.4 Discussion et conclusion
II Etude et modélisation des processus bio-physiques qui modifient les variables de pression
4 Evolution des états de surface sur sols nus et travaillés
4.1 Introduction
4.2 Materials and methods
4.2.1 Study site
4.2.2 Classification of soil surface characteristics
4.2.3 Data collection
4.2.4 Statistical analyses
4.3 Results and discussion
4.3.1 Characteristics of the data set
4.3.2 Selection of the predictor variables
4.3.3 Evaluation and comparison of models
4.3.4 Examples of SSC predictions over the Roujan catchment
4.4 Conclusion
5 Structure des communautés d’espèces adventices
5.1 Introduction du chapitre
5.2 Effet de facteurs agro-pédologiques sur la distribution spatiale des espèces
5.2.1 Introduction
5.2.2 Matériel et méthodes
5.2.3 Résultats
5.2.4 Discussion et conclusion
5.3 Evolution temporelle des communautés floristiques des agrosystèmes
5.3.1 Introduction
5.3.2 Matériel et méthodes
5.3.3 Résultats
5.3.4 Discussion et conclusion
5.4 Conclusion sur la structure des communautés d’espèces adventices
6 Modélisation de la germination et de la croissance
6.1 Introduction
6.2 Matériel et méthodes
6.2.1 Modélisation de l’émergence
6.2.2 Modélisation de la croissance
6.2.3 Effets des actions d’entretien du sol sur le couvert herbacé (figure 6.3)
6.2.4 Contrôle de cohérence de la modélisation de la dynamique du couvert herbacé
6.3 Résultats
6.3.1 Paramétrisation des modèles de germination et de croissance
6.3.2 Dynamiques de couverture herbacée pour différentes modalités d’entretien du sol
6.4 Discussion et conclusion
7 Modélisation de l’évolution de l’infiltrabilité
7.1 Introduction
7.2 Matériel et méthodes
7.2.1 L’évolution de l’infiltrabilité dans le cadre de l’évolution des états de surface sur sols nus
7.2.2 L’évolution de l’infiltrabilité sous l’effet du développement de la couverture herbacée
7.2.3 Contrôle de cohérence de la modélisation de l’évolution de l’infiltrabilité
7.3 Résultats et discussion
7.3.1 Itinéraire technique 1 : travail du sol (figures 1a et 1b)
7.3.2 Itinéraire technique 2 : désherbage chimique (figures 2a et 2b)
7.3.3 Itinéraire 3 : combinaison désherbage chimique et travail du sol (figures 3a et 3b)
7.3.4 Analyse de l’influence de la charge caillouteuse
7.3.5 Synthèse
7.4 Conclusion
8 Les indicateurs bio-physiques pour la décision
8.1 Introduction
8.2 Définition de seuils de teneur en eau pour la traficabilité et la travaillabilité des sols
8.2.1 Introduction
8.2.2 Matériel et méthodes
8.2.3 Résultats
8.2.4 Discussion
8.2.5 Définition d’autres seuils de travaillabilité et de traficabilité
8.3 Indicateurs et seuils pour le déclenchement du travail du sol et de la protection phytosanitaire
8.4 Conclusion
III Le modèle couplé DHIVINE – MHYDAS
9 Des modèles thématiques unitaires au modèle couplé
9.1 Introduction
9.2 Matériel et méthodes
9.2.1 Démarche générale
9.2.2 La plateforme OpenFLUID
9.3 Résultats
9.3.1 Principes techniques de couplage entre DIESE et OpenFLUID
9.3.2 Fonctionnement dynamique du couplage
9.3.3 Sur la compatibilité des échelles spatiales des modèles
9.3.4 Architecture du modèle couplé : les composants et leurs interactions
9.4 Discussion et conclusion
10 Application du modèle couplé à un cas réel
10.1 Introduction
10.2 Matériel et Méthodes
10.2.1 La zone et la période d’étude
10.2.2 Les exploitations agricoles et leurs conduites techniques
10.2.3 La paramétrisation du modèle couplé
10.2.4 Démarche
10.3 Résultats et discussion
10.3.1 Les calendriers culturaux à l’échelle de l’exploitation
10.3.2 Les itinéraires techniques simulés sur les parcelles .
10.3.3 Les dynamiques simulées de l’infiltrabilité du sol à l’échelle de la rangée
10.3.4 Discussion sur l’effet d’une simplification opérée dans l’application du modèle
10.3.5 Les futurs besoins de validation du modèle couplé
10.4 Conclusion
Conclusion générale et perspectives
11.1 Les principaux résultats
11.1.1 DHIVINE, un modèle décisionnel sur les systèmes de culture viticoles pour la représentation des calendriers d’actions culturales à l’échelle de bassins versants
11.1.2 Une modélisation de la dynamique de l’infiltrabilité du sol via la modélisation de l’évolution des états de surface du sol
11.1.3 Les indicateurs pour la décision : entre modélisation biophysique et détermination de seuils
11.1.4 Le couplage de modèles pour la représentation du fonctionnement d’agroécosystème : des choix pour rendre compatible les différentes échelles spatiales et temporelles
11.1.5 Le modèle couplé DHIVINE – MHYDAS, de la structure théorique à l’application pratique : premiers éléments d’évaluation du modèle
11.2 Les perspectives

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