RECHERCHE DE CRYPTOSPORIDIUM SP. DANS LES SELLES DES POPULATIONS DE DIAWARA

RECHERCHE DE CRYPTOSPORIDIUM SP. DANS LES SELLES DES POPULATIONS DE DIAWARA

Définition 

La Cryptosporidiose est une maladie cosmopolite, de découverte récente (en 1976).En France, elle est classée en nouvelle MADO (maladie à déclaration obligatoire) depuis le 20 novembre 2003 . C‟est une parasitose intestinale courante, qui se caractérise par des entérites plus ou moins sévères selon l‟état immunologique de l‟hôte (compétent, compromis ou déprimé) et le groupe d‟âge. Dans la population immunodéprimée, la maladie, d‟aspect sévère, peut évoluer vers la mort. Il en est de même pour les enfants, chez qui la cryptosporidiose est aggravée par la malnutrition, puisqu‟elle est une des premières causes de mortalité infantile notamment dans les pays en voie de développement. De telles constatations mettent en avant la difficulté de maîtriser le risque représenté par le parasite. Bien que la recherche propose maintenant des outils fiables permettant sa détection, les moyens thérapeutiques à notre disposition restent encore très limités. Ainsi, la cryptosporidiose est plus que jamais un sujet d‟actualité et il apparait nécessaire de faire une mise à jour des connaissances actuelles aussi bien sur la biologie du parasite, que sur la maladie. 

Historique 

Plus de cent ans se sont écoulés depuis la découverte par Ernest Edward Tyzzer d‟un sporozoaire pathogène pour la souris commune, nommé Cryptosporidium. Ses impacts sanitaires n‟ont néanmoins été notés que dans les années 1970, où des cas de diarrhée chez le bétail et chez les humains lui ont été associés. Lors des premiers cas humains en 1976 chez des individus immunodéprimés, le parasite a été considéré comme un germe opportuniste . Depuis, de nombreuses épidémies l‟ont classé au rang de pathogène d‟importance majeure en santé publique. Les pays en voie de développement sont concernés en raison de la malnutrition mais également d‟une hygiène défectueuse.Ce n‟est qu‟avec l‟émergence du Syndrome de l‟Immunodéficience Acquise (SIDA) dans les années 1980, que la communauté scientifique s‟est vraiment intéressée à Cryptosporidium spp chez l‟Homme. 

Epidémiologie 

 Agent pathogène 

Taxonomie de Cryptosporidium spp. Cryptosporidium est membre du phylum des Apicomplexa, de l‟ordre des Eucoccidiorida, de la famille des Cryptosporidiidae (Tableau I). Au sein du genre Cryptosporidium, la définition et l‟identification des espèces ont été en changement permanent depuis le début du 21eme siècle  . Ainsi, en 2000, plus de 21 espèces ont été décrites sur la base de la spécificité d‟hôtes chez qui elles ont été isolées. Cependant, des études d‟infections croisées ont montré que les espèces définies pouvaient infecter des hôtes différents que ceux déterminés initialement. Cryptosporidium parvum était considérée comme la seule espèce capable d‟infecter l‟intestin grêle de tous les Mammifères, y compris l‟Homme, ce qui soulignait la transmission animal-homme . Des études ont montré l‟existence d‟une contamination entre humains, sans l‟intermédiaire d‟animaux infectés  . Néanmoins, l‟avènement des outils moléculaires et la publication d‟études sur les modes de contamination entre hôtes ont bousculé cette classification binaire, favorisant l‟hypothèse de multiples espèces de Cryptosporidies ayant des modes de transmission distincts et pour certaines une spécificité d‟hôte .Les analyses moléculaires ont permis alors d‟identifier un « génotype humain » de C. parvum, dorénavant appelé C. hominis  (contamination intra-spécifique), et un « génotype bovin » de C. parvum, espèce à caractère zoonotique, souvent appelé C. pestis . De nombreux génotypes ont été décrits sans désignation d‟espèces ou ont été regroupés avec l‟espèce C. parvum. C‟est ainsi que des génotypes de C. parvum ont été reclassés en espèces bien distinctes: C. canis isolé du chien, C. suis isolé d‟un porcin, ou 7 encore C. hominis spécifique de l‟Homme. A ce jour, plusieurs espèces de Cryptosporidium sont validées; elles sont présentées dans le Tableau II. 

Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : REVUE DE LA LITTERATURE
1. Définition
2. Historique
3. Epidémiologie
3.1. Agent pathogène
3.2. Réservoir du parasite
3.3. Modes de contamination
3.4. Cycle évolutif
3.5. Répartition géographique
4. Symptomatologie
5. Diagnostic biologique de la cryptosporidiose chez l‟Homme
5.1. Diagnostic parasitologique
5.2. Diagnostic immunologique
5.3. Diagnostic histologique
5.4. Diagnostic moléculaire
6. Traitement
6.1. Traitement spécifique
6.2. Traitement symptomatique
6.3. Traitement antirétroviral chez les immunodéprimés par le VIH
7. Prophylaxie sanitaire et médicale
DEUXIEME PARTIE : TRAVAIL EXPERIMENTAL
1. Méthodologie
1.1. Cadre de l‟étude
1.2. Type d‟étude
1.3. Population d‟étude
1.4. Critères d‟inclusion
1.5. Critères de non inclusion
1.6. Matériel et méthodes
2. Résultats
2.1. Caractéristiques socio-démographiques de la population étudiée
2.1.1. Répartition en fonction de la localité
2.1.2. Répartition en fonction du sexe
2.1.3. Répartition en fonction de l‟âge
2.2. Résultats de la recherche des parasites banaux
2.2.1. Résultats globauxobtenus à Diawara et à Mpal
2.2.2. Répartition des parasites observés en fonction de la localité et la saison
2.3. Résultats de la recherche des cryptosporidies
2.3.1. Prévalence de Cryptosporidium sp dans les communautés rurales de Diawara et de Mpal
2.3.2. Prévalence de Cryptosporidium sp. en fonction du sexe des personnes examinées
2.3.3. Prévalence de Cryptosporidium sp.en fonction de l‟âge
3. Discussion
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES.

 

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