Risques associés chez l’homme à la présence des résidus de médicaments vétérinaires dans le lait et la viande

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Espèces et races de bétail exploité

Les animaux domestiques élevés en Mauritanie appartiennent aux différentes espèces qui sont : Les bovins : on distingue deux races, dont le zébu maure, qui est un animal rustique, très résistant et le zébu peulh qui se trouve exclusivement dans le sud du pays (surtout dans le Gorgol et Guidimakha).
Chez les ovins, trois races sont rencontrées à savoir : le mouton maure à poils ras, qui est très apprécié pour ces qualités bouchères ; le mouton maure à poils long, il est nettement plus petit que le type précédent, mais apprécié pour son poil de couleur noire assez long pour être tissé ; et le mouton peulh, qui a des caractéristiques assez voisines de celles des moutons maures à poils ras. Il se rencontre uniquement dans le sud du pays.
Les caprins : la chèvre du Sahel ou chèvre bariolée que l’on rencontre dans tout le pays, la chèvre du Sahara ou chèvre espagnole ou Gouéra et la chèvre naine de l’est, sont les différentes races rencontrées.
Les camelins : le dromadaire du Sahel et le dromadaire de l’aftout sont les deux races rencontrées.
Les équins : le cheval barbe et le cheval arabe constituent les deux races élevées en Mauritanie.
Les asins : c’est essentiellement la race locale qui est exploitée dans tout le pays (Kane, 1995).

Production et consommation de la viande et du lait en Mauritanie

Production et consommation de la viande

La Mauritanie compte parmi les plus grands pays Sahéliens exportateurs de bétail. Le potentiel national disponible de viande (78.000 T/an) a toujours généré un excédent exportable sur pied vers le Sénégal et la Côte d’Ivoire, qui est estimé à 17.000 T/an (correspondant à 43.330 bovins, 327.600 petits ruminants, 30.500 camelins) (Abdallahi, 1992). Cet important potentiel de production lui permet de couvrir sa consommation interne en viande estimée à 24 kg par an et par habitant. L’abattoir frigorifique de Kaédi qui a débuté ses activités en 1969, était en mesure d’exporter de la viande congelée vers les années 70, (Abdallahi, 1992). Mais depuis sa fermeture en 1989, il n’existe plus d’abattoir digne du nom à Kaédi.
Les aires d’abattages qui existent actuellement ne sont plus au contrôle des services d’inspection vétérinaire, c’est pourquoi il nous est très difficile d’avoir une idée précise sur la production de la viande à Kaédi. Néanmoins, notre entretien avec l’inspecteur vétérinaire et les agents d’inspection vétérinaire, nous a permis d’identifier quelques aires d’abattage. Ce qui nous a aussi permis d’avoir un nombre de 14 bovins abattus par jour, soit 420 par mois . Pour les ovins, nous nous sommes contentés des informations que nous avons eues auprès de l’inspecteur vétérinaire, que 130 ovins sont abattus par jour soit 3900 par mois à Kaédi-ville.
La seule aire d’abattage que les services vétérinaires contrôlent est actuellement déficitaire en eau et n’est plus fréquentée par les bouchers, pour la simple raison qu’il n’existe pas un point d’eau fixe pour évacuer le sang et les déchets après l’abattage. Les bouchers étaient contraints d’amener avec eux chaque matin un bidon de vingt(20) à quarante (40) litres d’eau.
A Kaédi, les bouchers ne sont pas organisés, ce qui fait que le président de la fédération des bouchers ne maitrise plus les différentes aires d’abattage. C’est pourquoi actuellement il n’existe pas un seul point fixe d’abattage des animaux, la plupart des abattages se font au sein des familles, des quartiers périphériques à savoir : Garage, Kébé, Wandama et au niveau du Marché, que nous avons pu recenser lors de notre investigation.
Il faut noter que les conditions d’hygiène lors de l’abattage ne sont pas respectées à Kaédi, du fait que les abattages se font à côté des dépotoirs, au niveau des points de ventes où l’insalubrité règne en permanence. Il n’y a pas d’inspection de viandes abattues, ce qui expose la population consommatrice de la viande rouge à une très grande insécurité alimentaire.

Production et consommation du lait

Le lait joue un rôle très important en milieu traditionnel où il constitue la principale source de protéine animale. La production est fortement autoconsommée surtout en hivernage. Le lait peut être consommé frais ou caillé tout au long de l’année. Il est souvent ajouté à certains aliments à l’état frais ou caillé (couscous, riz au lait, galettes, pâtes, etc.). Aliment complet, il est d’une importance capitale dans la nutrition des mères enceintes, allaitantes et des nourrissons.
Mais la Mauritanie n’échappe pas à la tendance générale. En effet, selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), les importations de lait de ce pays sont passées de 42.000 à 77.000 tonnes entre 2000 et 2004. Certes, elles n’ont pas encore dépassé la production locale qui demeure élevée dans ce pays d’élevage (350.000 tonnes en 2005), mais une grande partie de la production est autoconsommée et seule une faible partie valorisée. En effet, la filière lait est peu segmentée, puisqu’une petite partie du lait est vendue frais aux consommateurs (AMAD, 2008). Faute de circuits de collecte, de chaîne du froid et de réseaux de distribution, elle est en effet difficilement acheminée en ville.
Pendant l’hivernage la production de lait est beaucoup plus importante que celle de la saison sèche. La saisonnalité de la production laitière s’explique par la qualité des fourrages et la disponibilité de l’eau au cours de l’année.
Toutefois, la production de ces denrées est soumise à des aléas économiques et sanitaires. Afin de lutter contre les pathologies et améliorer leur rendement, les éleveurs utilisent sous la responsabilité ou non des vétérinaires ou auxiliaires vétérinaires des produits variés.

Utilisation des médicaments vétérinaires

Généralités

Un médicament vétérinaire est une substance ou une composition présentée comme possédant des propriétés curatives, préventives ou administrée en vue d’établir un diagnostic chez l’animal. Il est le plus souvent destiné à guérir, soulager ou prévenir des maladies animales. Parmi les médicaments vétérinaires les antibiotiques occupent une place importante.
Les antibiotiques peuvent être utilisés de quatre façons différentes, avec des objectifs variables (Schwarz et al., 2001) :
– A titre thérapeutique curatif, l’objectif majeur est d’obtenir la guérison des animaux cliniquement malades et d’éviter la mortalité. Le traitement a aussi pour effet de réduire la souffrance et de restaurer la production (lait, viande). Il réduit l’excrétion bactérienne, permettant dans certains cas d’obtenir une guérison bactériologique et, lors d’infection zoonotique, il peut éviter la contamination humaine (McKellar, 2001).
– En métaphylaxie pour empêcher la contamination de tous les animaux d’un lot d’élevage, lorsqu’une infection se déclare chez quelques uns seulement ou lorsque les manifestations cliniques sont très discrètes (Maillard, 2002).
– Les antibiotiques peuvent, parfois, être administrés à des périodes critiques de leur vie, sur des animaux soumis à une pression de contamination régulière et bien connue, après contrôle de la nature de l’infection par des examens de laboratoire. L’antibioprophylaxie est également utilisée lors d’opérations chirurgicales pour prévenir les infections bactériennes.
– Dans l’aliment à titre d’additifs en vue d’améliorer la croissance, ces « antibiotiques régulateurs de flore » (ARF) ou « antibiotiques promoteurs de croissance » (AGP pour « antibiotic growth promotors ») sont utilisés à des doses très faibles, non curatives et sont tous des agents chimiothérapeutiques non utilisés en médecine humaine pour limiter les risques de sélection de résistance vis-à-vis de molécules d’intérêt médical majeur (Bezoen et al., 1999).

Réglementation sur l’utilisation des médicaments

Le problème qui se pose avec acuité en Afrique de manière générale est celui de l’enregistrement des médicaments vétérinaires. D’une part, parce que la quasi-totalité des médicaments vétérinaires sont importés et, d’autre part, à cause de la perméabilité des frontières inter- étatiques qui favorise l’entrée de médicaments frauduleux.
En Mauritanie, les statistiques sur la consommation des médicaments vétérinaires ne sont pas connues, bien qu’il existe des textes réglementant la gestion des médicaments vétérinaires.
Par exemple, le décret n°2009-102 du 06 Avril 2009 portant Réglementation de la pharmacie vétérinaire, ce décret vise à fixer les conditions d’importation des médicaments vétérinaires et de leur mise sur le marché, vise aussi à préciser les dispositions juridiques pour lutter contre la contrebande, les contrefaçons et toutes pratiques irrégulières utilisées concernant les médicaments vétérinaires.

Résidus de médicaments vétérinaires

Selon le Règlement (CEE) N° 2377/90, on entend par résidus de médicaments vétérinaires «toutes les substances pharmacologiquement actives, qu’il s’agisse de principes actifs, d’excipients ou de produits de dégradation, ainsi que leurs métabolites restants dans des denrées alimentaires obtenues à partir d’animaux auxquels le médicament vétérinaire en question a été administré ».

Risques associés chez l’homme de la présence des résidus de médicaments vétérinaires dans le lait et la viande

Formation de résidus d’antibiotiques dans les organismes des animaux de production

Après administration orale ou parentérale d’un médicament à un animal, on distingue classiquement quatre étapes pharmacocinétiques : l’absorption, la distribution, les biotransformations, l’élimination.
-L’absorption correspond à la phase de dissolution du médicament et à l’apparition du ou des principes actifs dans le sang. Puis le principe actif est transporté dans le sang par la circulation sanguine et diffuse dans les organes et les tissus : c’est la phase de distribution. En règle générale, on observe deux fractions du principe actif dans le sang, une fraction libre et une fraction liée aux protéines plasmatiques. La fraction qui diffuse dans les organes et les tissus correspond à la fraction libre et on observe alors une fixation tissulaire. Les principes actifs dont la fixation tissulaire est la plus importante laisseront en général le plus de résidus (Lüllmann et al., 1998).
-Au sein des tissus, a lieu des biotransformations ou métabolisme qui sont un ensemble de réactions chimiques, en général catalysées par des enzymes, ayant pour effet de modifier la structure des principes actifs. On observe, par exemple, des oxydations, des hydroxylations, des réductions ou des hydrolyses (Jaussaud, 2002).
-L’élimination est la dernière phase du devenir du médicament. Elle s’effectue par différentes voies : par élimination lactée (dans le lait), par voie rénale (dans l’urine), par voie biliaire (dans les matières fécales), par élimination dans les œufs.
La ou les voies d’élimination d’un principe actif antibiotique dépendent de ses caractéristiques pharmacocinétiques (Jaussaud, 2002). Ainsi, ce ne sont pas tous les antibiotiques qui laissent des résidus dans le lait, la viande ou les œufs. Il a été fixé pour chaque médicament un seuil au-delà duquel la quantité de résidus présents dans un aliment présente un danger direct pour le consommateur. C’est la «limite maximale de résidus», noté LMR.

La limite maximale de résidus (LMR)

C’est la concentration maximale en résidus, résultant de l’utilisation d’un médicament vétérinaire considéré comme sans risque sanitaire pour le consommateur et qui ne doit pas être dépassée dans ou sur les denrées alimentaires (Fabre et al., 2006).
Le terme LMR peut être défini aussi comme la concentration maximale d’un résidu de médicament vétérinaire, exprimée en parties par million (ppm) ou parties par milliard (ppb) qui est autorisée par la loi ou qui est reconnue comme acceptable dans les aliments ou sur ces derniers (Mitchell, 2005).
La fixation des LMR est obligatoire pour tous les principes actifs qui entrent dans des médicaments administrés aux animaux de production. Elle signifie que le potentiel toxique du médicament est parfaitement connu et que le consommateur n’encourt aucun risque si le temps d’attente est respecté et donc si les LMRs ne sont pas dépassées (Puyt, 2003).
La fixation de la LMR s’appuie sur les notions suivantes :
-La dose sans effet (DSE) : C’est la plus forte dose ingérée régulièrement et à long terme qui ne produit aucun effet décelable chez l’animal d’expérience, les résultats sont ensuite extrapolés à l’homme. Partant de cette DSE on calcule la Dose Journalière Admissible (DJA) (Fabre et al., 2006).
– La dose journalière admissible (DJA) : Cette dose journalière acceptable exprimée en mg/kg par jour représente la quantité totale de substance que l’homme peut ingérer chaque jour pendant toute sa vie sans qu’il en résulte d’inconvénients pour sa santé (Puyt, 2003), (Laurentie et Sanders, 2002), (Delatour, 1981).
Cependant, la composition du médicament vétérinaire ainsi que ses conditions d’emploi (voie d’administration, posologie) influencent la pharmacocinétique des résidus, par conséquent, le moment où les concentrations dans les denrées alimentaires sont inférieures à la limite maximale des résidus doit être déterminé. Cet intervalle de temps entre l’administration du médicament et ce moment précis constitue le temps d’attente (Laurentie et Sanders, 2002), qui correspond donc à la durée minimale requise entre la dernière administration de médicaments et l’abattage de l’animal traité ou la collecte des denrées issues (exemple : lait et œufs) de cet animal (Mitchell, 2005).
Le respect de ce temps d’attente permet de commercialiser les denrées qui présentent des concentrations inférieures ou proches de la limite maximale des résidus garantissant la protection de la santé du consommateur (Moulin, 2007), (Laurentie et al., 2002).

Toxicité des résidus d’antibiotiques

Les risques pour le consommateur et la Santé Publique liés à la présence de résidus d’antibiotiques dans les denrées alimentaires sont: risque de toxicité directe, risque allergique, risque cancérigène, risque de pathologie liée à la modification de la flore digestive, risque d’apparition de sélection et de dissémination de résistances bactériennes aux antibiotiques au sein des populations humaines et animales (Reig et al., 2008).
-La toxicité directe des résidus d’antibiotiques est assez difficile à mettre en évidence car il s’agit en générale de toxicité chronique. Cette toxicité ne s’exprime qu’après consommation répétée de denrées alimentaires contenant des résidus du même antibiotique, c’est-à-dire qu’après absorption répétée de nombreuses faibles doses de toxique (Jeon et al., 2008).
Le cas de toxicité potentielle fréquemment cité est celui du chloramphénicol (Guy et al., 2004), qui a été responsable d’anémies aplasiques chez l’homme (liées à son utilisation en médecine humaine) (Fabre et al., 2006), l’utilisation vétérinaire de cette molécule est désormais interdite un peu partout dans le monde (Châtaigner et al., 2005).
– En médecine humaine, l’allergie est un effet secondaire reconnu des antibiotiques et en particuliers des bêta-lactames (car ces dernières sont à la fois très immunogènes et souvent utilisées (Fabre et al., 2006). Cependant, des cas d’allergies aux résidus de pénicilline dans les aliments d’origine animale ont été scientifiquement prouvés, ceux-ci restent extrêmement rares (quelques cas seulement d’allergie à la pénicilline suite à la consommation des produits laitiers, ont été déclarés dans le monde en plusieurs décennies) (Federicci- Mathieu, 2000).
– Certains antibiotiques ont des propriétés carcinogènes connues. Les résidus de ces antibiotiques peuvent avoir un effet carcinogène à long terme, suite à une consommation régulière d’aliments contenant ces résidus. Ces antibiotiques ou composés utilisés comme antibiotiques sont alors interdits d’utilisation chez les animaux de production. C’est le cas des nitrofuranes, des nitro-imidazoles, du vert de malachite utilisé chez les poissons. Ce sont des antibiotiques qui sont utilisés en médecine humaine pendant une courte durée chez les patients.
Ces molécules sont bien connues comme carcinogènes génotoxiques. L’expérimentation animale a montré que leur utilisation prolongée pouvait être à l’origine de modifications du matériel génétique et de l’apparition de tumeurs. Le pouvoir mutagène et le pouvoir carcinogène potentiels de ces composés proviennent de la nitro-réduction du médicament, conduisant à la formation de métabolites électrophiles et à leur fixation à l’ADN (Stoltz, 2008), d’où l’apparition des effets mutagènes et carcinogènes (tumeurs).
– Au cours des deux dernières décennies, les agents pathogènes résistants aux antibiotiques sont devenus un sérieux problème de santé publique. Une des raisons de l’augmentation de cette résistance pourrait résider dans l’utilisation préventive et thérapeutique d’antibiotiques en production animale car les médicaments vétérinaires contiennent en partie les mêmes matières actives qu’en médecine humaine (Gysi, 2006). Les bactéries résistantes sont potentiellement transmissibles à l’homme via les denrées alimentaires (Fabre et al., 2006).
L’apparition de cette résistance peut être liée à des mauvaises pratiques thérapeutiques (posologie inadaptée, fréquence d’administration, non respect de la prescription) (Fabre et al., 2006) , ou à l’utilisation des antibiotiques comme facteurs de croissance (sous forme d’additifs alimentaires), favorisant ainsi le développement rapide du phénomène de la résistance bactérienne aux antibiotiques (Châtaigner et al., 2005). Pour pallier à ces problèmes, plusieurs méthodes de détection des antibiotiques sont utilisées afin d’assurer la santé des consommateurs.

Méthodes de détection des résidus d’antibiotiques dans les DAOA

Les tests de dépistage ou qualitatifs

Le dépistage est effectué au moyen d’une méthode d’analyse qui donne une indication forte de la présence d’un résidu dans un échantillon (Aghuin-Rogister, 2005). Ainsi, les tests de dépistage ont pour objectifs de détecter un maximum de substances différentes à un seuil proche ou inférieur à la limite maximale des résidus. Ils doivent aussi permettre de faire rapidement des analyses sur un grand nombre d’échantillons afin de retenir qu’un faible nombre d’échantillon suspects à soumettre à une méthode de confirmation. Ces tests microbiologiques présentent l’intérêt d’avoir un spectre large, néanmoins ils présentent des inconvénients tels que le manque de sensibilité à certains antibiotiques et l’éventuelle sensibilité à des inhibiteurs naturels (Fabre et al., 2002). Parmi ces tests, la méthode de référence est la méthode des 4 boîtes, on peut citer aussi les tests microbiologiques sous forme de kits qui sont basés sur la croissance ou l’inhibition d’une culture bactérienne : le Premi®Test et Delvotest®.

Premi®Test

Le Premi®Test est un test basé sur l’inhibition de la croissance du Bacillus stearothermophilus inclus dans de la gélose nutritive. Cette bactérie est sensible à de nombreuses familles d’antibiotiques et aux sulfamides. C’est une méthode officiellement reconnue dans de nombreux pays comme la France (DGAL/SDRRCC/N20068240) et est validée par l’Agence Française de Normalisation (AFNOR, 2006).

Table des matières

INTRODUCTION
REVUE DE LA LITTERATURE : Production de viande et de lait et risques associés pour la santé humaine
CHAPITRE I : Production de la viande et de lait dans le Gorgol en Mauritanie 
1- Les Systèmes d’élevage en Mauritanie
2-Espèces et races de bétail exploité
3- Production et consommation de la viande et du lait en Mauritanie
3.1- Production et consommation de la viande
3.2- Production et consommation du lait
4-Utilisation des médicaments vétérinaires
4.1- Généralités
4.2- Réglementation sur l’utilisation des médicaments
4.3- Résidus de médicaments vétérinaires
CHAPITRE II : Risques associés chez l’homme à la présence des résidus de médicaments vétérinaires dans le lait et la viande
1- Formation de résidus d’antibiotiques dans les organismes des animaux de production
2- La limite maximale de résidus (LMR)
3- Toxicité des résidus d’antibiotiques
CHAPITRE III : Méthodes de détection des résidus d’antibiotiques dans les DAOA
1- Les tests de dépistage ou qualitatifs
2- Premi®Test
3- Delvotest®
4- Les tests de confirmation ou quantitatifs
ETUDE EXPERIMENTALE
I-Contexte et zone d’étude
II- Matériel et méthodes
1- Matériel
1.1- Fiche d’enquête
1.2- Matériel biologique
1.3- Matériel pour la détection des résidus
2- Méthodes
2.1- Description de l’étude
2.2- Populations et échantillon
2 3- Données à recueillir
2.3.1- Données à l’aide d’une fiche d’enquête
2.3.2- Données biologiques pour la viande
2.3.2.1- Prélèvements et stockage
3.3.2.2- Analyse des échantillons
2.3.2.3- Lecture et interprétation
2.3.3- Données biologiques pour le lait
2.3.3.1- Prélèvements
2.3.3.2- Analyse des échantillons
2.3.3.3- Lecture et interprétation
4- Analyses des données et méthodes statistiques
RESULTATS
1- Composition de l’échantillon obtenu
1.1- Composition de l’échantillon obtenu de l’enquête
1.2- Composition de l’échantillon obtenu des prélèvements de la viande
1.3- Composition de l’échantillon obtenu des prélèvements du lait
2-Résultats d’enquête
2.1- Résultats sur la connaissance des pathologies et Motifs d’utilisation des médicaments vétérinaires
2.2- Résultats sur les modalités d’utilisation des médicaments vétérinaires
2.3 – Résultats sur la connaissance du délai d’attente et son respect
2.4- Résultats sur les risques liés à l’utilisation des médicaments vétérinaires sur la santé humaine
3- Résultats globaux de l’enquête
4- Résultats des analyses avec le Premi®Test
4.1- Résultats des analyses avec le Premi®Test chez les ovins
4.2- Résultats des analyses avec le Premi®Test chez les bovins
5- Résultats des analyses avec le Delvotest®
5.1- Résultats des analyses avec le Delvotest® T chez les caprins
5.2- Résultats des analyses avec le Delvotest® T chez les vaches
6- Résultats globaux des prélèvements
DISCUSSION
1- Limites de l’échantillonnage et Difficultés rencontrées
2- Limites des méthodes d’analyse des échantillons
3- Résultats d’enquête
3.1- Résultats sur les modalités d’utilisation des médicaments vétérinaires
3.2- Résultats sur la connaissance du délai d’attente (la viande et le lait)
3.3- Résultats sur les risques liés à l’utilisation des intrants vétérinaires sur la santé de l’homme et conséquences
4- Résultats des analyses avec le Premi®Test
5- Résultats des analyses avec le Delvotest®
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

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