Vocare, uocatio, leurs préverbés et préfixés : étude sémantique

Vocare, uocatio, leurs préverbés et préfixés : étude
sémantique

Sur les substantifs en -tiō Le substantif uocātiō est formé par dérivation suffixale à partir du verbe uocāre : à la base verbale uocā- a été adjoint le suffixe -tiō. À la suite d’É.BENVENISTE, on interprète ce dernier comme une forme élargie du suffixe indo-européen *-tey/-ti, qui sert à former des noms d’action et qu’on trouve notamment en grec sous la forme -σις (cf les substantifs du type ποίησις). Il s’agit donc d’une formation qui n’est pas spécifique au latin mais qui est particulièrement productive dans cette langue. Remarques morphologiques Le suffixe -tiō peut s’adjoindre à plusieurs types de bases verbales5 : 1) des bases verbales thématiques – sans redoublement : sur emō est formé emptiō (la consonne p entre la base verbale et le suffixe est épenthétique) ; sur gerō est formé gestiō ; sur lĕgō est formé lēctiō, sur dīcō, dīctiō… – des bases verbales formées par analogie avec les thèmes d’infectum thématiques sans redoublement : dīuidō / diuisio ; cēdō / cessiō … 2) des bases verbales athématiques – sans redoublement, avec généralisation du vocalisme plein radical et maintien de la flexion athématique : stāre / statiō – sans redoublement, avec généralisation du vocalisme réduit radical et maintien de la flexion athématique : dăre / dătiō – à redoublement : reddō / redditiō ; addō / additiō ; condō / conditiō) des bases verbales radicales élargies : quaerō / quaestiō … 4) des bases verbales de formation suffixée – des bases verbales qui présentent dans la conjugaison un élargissement nasal ou dental (dans ce cas, l’élargissement n’apparaît pas dans le substantif formé à partir du suffixe -tiō) : relinquō / relictiō ; frango / fractiō ; pungō / punctiō ; tendō / tentiō Toutes ces bases verbales sont des bases verbales d’infectum. LES SUBSTANTIFS EN -TIŌ – bases verbales formées sur le suffixe *-eye/o6 : moneō / monitiō ; moueō / mōtiō ; tondeō / tonsiō ; spondeō / sponsiō … – bases verbales formées sur le suffixe *-y-(e/o)- : capiō / captiō ; dormiō / dormītiō. – bases verbales terminées par le morphème -ā7 : uocāre / uocātiō ; laudō / laudātiō ; appellāre / appellātiō . Si tous les verbes latins n’ont pas servi, loin de là, à former des dérivés en -tiō, la majorité des types de formation de thèmes verbaux d’infectum est compatible avec ce type de formation suffixale. Les thèmes verbaux ayant servi à la formation d’une flexion mixte thématique/athématique, tels que esse, ferre, uelle, ne correspondent à aucun substantif bâti sur cette formation, pas plus que les thèmes verbaux présentant le suffixe indo-européen *-ske/o-. On peut supposer que ce dernier type de formation est phonétiquement incompatible avec un suffixe commençant par une dentale. Pour des raisons sémantiques évidentes, les verbes d’état présentant le suffixe *-ē- n’ont donné aucun déverbé en -tiō : l’adjonction d’un suffixe dénotant le procès à une base verbale dénotant l’état aurait représenté un oxymore morphologique. Reste une dernier type de formation, rare, qui n’a donné aucun dérivé en -tiō à l’époque classique : les thèmes verbaux thématiques à redoublement. À époque tardive, cependant, un substantif déverbal formé sur inserō , préverbé de serō (qui appartient à ce type de formation) est attesté, insertiō, qu’on trouve notamment chez Augustin d’Hippone et Isidore de Séville. Si on prend la classification en types de conjugaison définie par les grammairiens et en usage de nos jours dans l’apprentissage du latin, on constate qu’à l’exception des verbes dits irréguliers, le suffixe -tiō peut servir à former des substantifs à partir des verbes appartenant à toutes les conjugaisons. Il y a donc peu d’obstacles morphologiques et phonétiques au développement et à la productivité de ce type de formation, et un seul obstacle sémantique réel, le cas des verbes d’étatAppartiennent à cette catégorie aussi bien des bases verbales formées par adjonction du suffixe au radical que des bases verbales à radical élargiLa présence du suffixe *-y-(e/o)- dans des dénominatifs du type causāre / curāre n’étant probablement plus ressentie par le sujet parlant à l’époque des premiers textes littéraires latins qui nous sont parvenus, nous avons choisi de regrouper tous les verbes à base verbale en -ā sous un même paragraphe, aussi bien ceux qui sont formés à partir de ce suffixe que ceux, comme laudāre, dont la formation relève d’une extension analogique de ce morphème. LES SUBSTANTIFS EN -TIŌ

Sémantisme et productivité de ce type de formation 

Sémantisme

Ce suffixe appartient, selon la classification définie par M. FRUYT8 , aux suffixes « qui opèrent une transformation syntaxique : base et dérivé y ont le même contenu sémantique, l’opération de dérivation n’a servi qu’à translater une catégorie grammaticale dans une autre ». De fait, le suffixe –tiō sert à former des noms de procès à partir de bases verbales. La notion de nom de procès est ainsi définie par M. FRUYT9 : « un nom de procès est un substantif ayant la même valeur dénotative qu’un verbe correspondant auquel il est associé en synchronie dans le sentiment du sujet parlant, de sorte qu’il sert à l’expression nominale du procès ». Cette définition implique que le sémème originel de tout substantif en – tiō formé sur une base verbale est : Σ1 : /action/ /de X/, X étant le sémème du verbe dont le substantif est dérivé.

Productivité 

Productivité en latin archaïque et classique

La simplicité du rapport entre le verbe et le substantif explique sans doute la très grande productivité de ce type de formation, et ce dès l’époque archaïque. Expeditio (Bell. Pun. Strzelecki I, 4) et oratio (Com. Ribbeck IX, ) sont attestés chez Naevius, cognatio (Frg. Vahlen, III, 4, 8), scriptio (Frg. Vahlen, III, 4, 8), inscriptio (Frg. Vahlen Praet. ), pour ne citer qu’eux, le sont chez Ennius. Pacuvius emploie dictio (Frg Ribbeck Tr. IV, ), itio (Frg Ribbeck Tr), oratio (Frg Ribbeck Tr), profectio (Frg Ribbeck Tr) ; on trouve, entre autres, domuitio (Frg. Dangel Ast) et ratio (Frg. Dangel Neopt. ) dans les fragments d’Accius. Chez Plaute et Térence, l’emploi de ces substantifs se fait encore plus fréquent. On relève par exemple chez Plaute ambitio (Amp. ), consuetio (Amp), expurgatio (Amp65), fraudatio (As), pactio (Aul. ), curatio (Cas). Térence emploie quantitativement moins de substantifs en -tio que Plaute mais on trouve 8M.FRUYT () 9M.FRUYT (2) LES SUBSTANTIFS EN -TIŌ cependant chez lui existumatio (Haut. ), purgatio (Haut), postulatio (Hec) ou gestio (Phorm). Ces relevés ne se sont pas exhaustifs mais ils attestent la productivité de ce type de formation et de sa grande maniabilité puisque Plaute n’hésite pas à en jouer dans ses créations lexicales à but comique, en créant parasitatio (Amp) à partir du verbe parasitor, qui est quasiment un hapax chez lui (Pers6), ou subigitatio (Cap. ), à partir d’un fréquentatif de subigo, subigito. Productif à époque archaïque, le suffixe l’est encore plus à époque classique.

Productivité en latin tardif

Le premier tableau montre donc que la formation suffixale en -tio est productive à l’époque classique. Mais qu’en est-il en latin tardif ? En comparant les occurrences à époque classique des substantifs figurant dans le tableau et les occurrences en latin tardif, nous avons constaté que la majorité des occurrences des termes étudiés se trouvait en réalité en latin tardif, comme le montre le graphique suivant : Cf le tableau n°1 dans lequel figurent ces données en annexe. Attestations en latin tardif LES SUBSTANTIFS EN -TIŌ L’axe des abscisses représente le nombre total d’occurrences (latin classique + latin tardif) pour chacun des termes étudiés, l’axe des ordonnées le pourcentage d’occurrences en latin tardif par rapport au nombre total. Les limites chronologiques des deux périodes que notre enquête compare sont celles retenues par BREPOLiS pour ses bases de données : l’Antiquitas (période classique pour notre enquête) va du 3ème siècle avant Jésus-Christ à la fin du 2ème siècle de notre ère ; la période tardive recouvre l’Aetas Patrum I (soit les œuvres de l’Antiquité tardive jusqu’à l’an de notre ère) et l’Aetas Patrum (soit les œuvres composées de 1 à la mort de Bède le Vénérable, en 7). Les deux périodes ne sont pas exactement de durée égale (entre un demisiècle et un siècle d’écart). Pour éviter tout biais dans l’interprétation des résultats obtenus lié à cette disparité de durée ou à la disparité du nombre d’œuvres appartenant au corpus pour chaque période, nous ne retenons pas comme significative la barre des % mais celles des 7%, qui permet de corriger ces éventuels biais. L’analyse du graphique et du tableau permet de mettre en évidence plusieurs faits. Sur soixante-trois termes étudiés, trente-sept ont au moins 7% d’occurrences en latin tardif et vingt-trois plus de 8% et, sur les vingt substantifs de la liste les plus attestés sur l’ensemble des deux périodes, dix-neuf ont plus de 7% de leurs occurrences en latin tardif. Plus de la moitié des substantifs étudiés connaissent donc une fréquence d’emploi plus élevée à époque tardive. Parmi les substantifs employés à plus de 7% en latin tardif se trouvent aussi bien des termes peu employés au total que des termes beaucoup plus fréquemment employés. Sept termes ont moins de % de leurs attestations en latin tardif. Pour les cinquantesix autres, la fréquence d’emploi ne baisse pas en latin de manière significative. Il n’y a que trois termes qui sont attestés à moins de % en latin tardif : auctio, oppugnatio et ductio. Parmi eux, seul ductio a moins de % de ses occurrences (,4%) en latin tardif. On remarque sur le graphique que les termes dont le nombre total d’attestations est le plus faible sont également ceux qui ont le moins d’attestations en latin tardif par rapport au total. Cette étude montre donc que les substantifs en -tio d’usage courant en latin classique sont encore plus attestés à époque tardive qu’à époque classique et qu’on peut dégager une tendance de l’époque tardive à employer davantage les dérivés déjà employés à époque classique.

Table des matières

Introduction
Préambule – Sur les substantifs en -tiō
1. Remarques morphologiques
2. Sémantisme et productivité de ce type de formation
2.1 Sémantisme
2.2 Productivité
2.2.1 Productivité en latin archaïque et classique
2.2.2 Productivité en latin tardif
2.2.3 Productivité en latin chrétien
2.2.4 Conclusion
2.2.5 Annexes
Tableau n°1
Tableau n°2
3. Vocatio et ses dérivés .
Conclusion .
Première partie – Vocare et uocatio
Chapitre I – Vocare
1. Vocare dans la Vulgate
1 Dans la traduction du canon hébraïque
1.1 qārā’
1.1.1 καλεῖν
1.1.1.1 « S’adresser à »
1.1.1.2 « Appeler pour faire venir »
1.1.1.3 « Faire venir »
1.1.1.4 « Appeler pour »
1.1.1.5 « Inviter »
1.1.1.6 « Faire appel à »
1.1.1.7 « Inciter à »
1.1.1.8 « Convoquer »
1.1.1.9 « Crier »
1.1.1. Vocare et le processus de dénomination
1.1.1..1 « Désigner par un nom »
1.1.1..2 « Nommer »
1.1.2 ἐπονομάζειν
1.1.3 ἐπικαλεῖν et ἐπικαλεῖσθαι
1.1.3.1 « Appeler »
1.1.3.2 « Invoquer le nom du Seigneur »
1.1.3.3 « Attribuer un nom »
1.1.4 συγκαλεῖν
1.1.5 προσκαλεῖσθαι
1.1.6 ἀνακαλεῖν
1.1.7 βοᾶν
1.1.8 κηρύσσειν
1.1.9 μετακαλεῖν
1.1. ὀνομάζειν
1.1. Autres lexèmes grecs
1.1. Aucun lexème grec ne traduit qāra’
1.2 « Être appelé », d’où « être »
1.3 Traduction d’une expression signifiant « le nom est
1.4 ’āmar
1.5 māhar
1.6 Autres verbes hébreux
1.7 Vocare ne traduit aucun lexème hébreu
2 Dans la traduction des livres grecs
2.1 καλεῖν
2.1.1 « Appeler »
2.1.2 « Appeler pour faire venir »
2.1.3 « Donner le titre de »
2.1.4 « Désigner par un nom »
2.1.5 « Surnommer »
2.1.6 « Convoquer »
2.2 συγκαλεῖν
2.2.1 « Faire venir »
2.2.2 « Convoquer »
2.3 προσκαλεῖν
2.4 προσκαλεῖσθαι
3 Dans la traduction du Nouveau Testament
3.1 καλεῖν
3.1.1 « Appeler » dans un acte de communication ordinaire
3.1.2 « Appeler » dans un contexte spécifiquement christique ou évangélique
3.1.2.1 L’appel des disciples
3.1.2.2 Un emploi problématique : Matthieu ,
3.1.3 « Appeler à »
3.1.3.1 Vocare est construit avec un syntagme prépositionnel
3.1.3.2 Vocatus + adjectif substantivé
3.1.4 « Inviter »
3.1.5 Vocare et le processus d’autonymie
3.1.5.1 « Nommer
3.1.5.2 « Désigner par un nom »
3.2 φωνεῖν
3.2.1 « Crier vers »
3.2.2 « Appeler »
3.2.3 « Désigner par un nom »
3.2.4 « Appeler pour faire venir »
3.2.5 « Appeler à »
3.3 λέγειν
3.4 ἐπικαλεῖν
3.5 προσφωνεῖν
3.6 μεταπέμπειν
3.7 κληροῦσθαι
3.8 χρηματίζειν
4 Récapitulatif des sémèmes de uocare
Conclusion
Annexe : uocare et les termes qu’il traduit
Dans le canon hébraïque
Dans les livres grecs
Dans le Nouveau Testament
2. Vocare chez les auteurs chrétiens
1 « S’adresser à », « appeler »
1.1 « S’adresser à quelqu’un à voix haute »
1.1.1 « S’adresser à quelqu’un »
1.1.2 « S’adresser à quelqu’un pour le faire venir »
1.1.3 « S’adresser à quelqu’un » dans un but précis
1.1.3.1 Vocare + C.O.D. attribut du C.O.D
1.1.3.2 Vocare ad ou in + accusatif
1.1.3.3 Vocare ad + gérondif ou adjectif verbal
1.1.3.4 Vocare ut + subjonctif
Conclusion
1.2 En contexte chrétien : l’appel divin
1.2.1 « Appeler »
1.2.2 « Appeler à aller vers une disposition d’esprit, à accueillir quelque chose »
1.2.3 « Appeler à aller de quelque chose vers autre chose »
1.2.4 Vocare ad + gérondif ou adjectif verbal
1.2.5 Vocare ut + subjonctif
1.3 « Appel » dans un sens judiciaire
2 « Inviter »
2.1 « Inviter »
2.2 « Inviter à »
3 « Exhorter à »
3.1 Vocare ad / in + accusatif
3.2 Vocare ad + gérondif
3.3 Vocare ut + subjonctif
4 « Nommer »
4.1 « Désigner par un nom »
4.1.1 Vocare tout court
4.1.2 Vocare nomen / nomine
4.2 « Attribuer un nom à un objet »
4.2.1 Vocare + C.O.D. + attribut du C.O.D.
4.2.2 Vocare nomen
5 Récapitulatif des sémèmes de uocare chez les auteurs chrétiens
Conclusion
Chapitre II – Vocatio
1. Vocatio en latin classique
2. Vocatio dans la Vulgate
1 Étude des signifiés de uocatio dans la Vulgate
1.1 « Action d’appeler »
1.2 « Appel reçu »
1.3 « État », « condition »
2 κλῆσις dans la Septante
3 Récapitulatif des sémèmes de uocatio dans la Vulgate
3. Vocatio chez les auteurs chrétiens
1 Vocatio comme forme nominale du verbe uocare
2 Vocatio : un acte de parole
2.1 Un acte de parole performatif
2.1.1 Un acte de parole qui ne s’adresse pas à un destinataire
2.1.2 Un acte de parole adressé à un destinataire
2.1.3 Un acte de prière
2.2 « Appel »
2.2.1 « Appel à croire »
2.2.2 « Appel à choisir ou embrasser quelque chose »
2.2.3 « Appel à faire quelque chose »
2.2.4 « Invitation »
2.2.5 Vocatio gentium
3 « Mouvement intérieur »
3.1 Un mouvement intérieur qui conduit à faire quelque chose
3.1.1 Un mouvement intérieur non spécifié
3.1.2 Un mouvement intérieur religieux
4 « Condition », « situation »
4.1 « État ou condition dans lequel se trouve quelqu’un »
4.2 « Situation particulière à laquelle quelqu’un est appelé »
4.2.1 « Situation particulière de chacun après la mort »
4.2.2 Fait d’être destiné au salut éternel
4.2.3 Admission (ou non) au paradis
5 Vocatio signifie « nom », « appellation »
6 Les citations et réemplois bibliques
7 Récapitulatif des sémèmes de uocare chez les auteurs chrétiens
4. Vocator
Conclusion
Deuxième partie – Les préverbés les plus fréquents et leurs dérivés nominaux
Chapitre III – Reuocare
1. Reuocare dans la Vulgate
1 Dans la traduction du canon hébraïque
1.1 Traduction de l’hébreu shūb
1.2 Traduction de l’hébreu ‘āsap
2 Dans la traduction des livres grecs
2.1 Traduction d’ἀποστρέφειν
2.2 Traduction d’ἀναλύειν
2.3 Reuocare ne traduit aucun lexème grec précis
3 Dans la traduction du Nouveau Testament
4 Récapitulatif des sémèmes de reuocare
Conclusion
Annexe – Reuocare et les termes qu’il traduit
Dans le canon hébraïque
Dans les livres grecs
Dans le Nouveau Testament
2. Reuocare chez les auteurs chrétiens
1 Jeux lexicaux sur le sens du préverbe
2 Le préverbe porte les valeurs « en arrière » et « loin de »
2.1 « En arrière »
2.1.1 « En arrière » sur l’échelle temporelle
2.1.1.1 « Revenir à une ancienne opinion »
2.1.1.2 « Ramener à » en contexte rhétorique ou discursif
2.1.2 « Ramener » : le retour en arrière géographique
2.2 Reuocare a un sens négatif et désigne l’annulation d’une action ou la destruction d’un objet
2.2.1 « Rappeler pour annuler une décision »
2.2.2 « Abroger », « annuler », « révoquer »
2.2.3 « Détruire »
2.2.4 « S’opposer à », « réfuter »
2.3 « Loin de »
2.3.1 Reuocare ab / ex / de + abl
2.3.1.1 Reuocare ab + abl
2.3.1.2 Reuocare de + abl
2.3.1.3 Reuocare ex + abl
2.3.2 Reuocare est construit avec deux compléments circonstantiels : de / ex / ab + abl., ad / in + acc
2.3.3 Reuocare a comme seul complément un COD 2
3 Le préverbe porte la notion d’itération 2
3.1 Reuocare désigne un acte de langage : « appeler à », l’appel chrétien
3.2 Reuocare désigne un acte de pensée : « se souvenir »
3.2.1 « Faire mention de »
3.2.2 « Faire se souvenir »
3.2.3 « Renvoyer à »
3.2.4 Reuocare in / ad memoriam
3.3 « Appeler à nouveau à la vie » : la vie après la mort
3.3.1 La métempsycose
3.3.2 La résurrection
3.4 Le préverbe porte le prédicat
3.5 Reuocare missam
4 Le sémème n’est rattaché à aucune valeur du préverbe en particulier
4.1 « Remettre dans le droit chemin »
4.2 « Empêcher »
4.3 « Rapporter à »
5 Reuocare = uocare
5.1 « Imposer un nom »
5.2 « Inviter »
6 Récapitulatif des sémèmes de reuocare
Conclusion
Chapitre IV – Reuocatio
1. Le préverbe porte la notion d’itération
1 Le substantif dénote un acte de langage
1.1 Le renouvellement de l’appel chrétien
1.2 Le rappel de l’épouse éparée : la nouvelle alliance
1.3 La vie après la mort
2 La charge sémantique du lexème est entièrement portée par le préverbe
2. Le préverbe porte la valeur « en arrière » ou « loin de »
1 Le retour d’exil
2 « Annuler une décision », d’où « accorder une grâce »
Conclusion
Chapitre V – Prouocare
1. Prouocare dans la Vulgate
1 Dans la traduction du canon hébraïque
1.1 kā’as (verbe)
1.1.1 παροργίζειν
1.1.2 παροξύνειν
1.1.3 παραπικραίνειν
1.1.4 Emploi d’un autre verbe grec
1.1.5 Aucun verbe grec ne traduit le lexème hébreu
1.2 mārāḥ
1.2.1 παραπικραίνειν
1.2.2 Emploi d’autres verbes grecs
1.2.3 Aucun verbe grec ne traduit le lexème hébreu
1.3 gārāh
1.3.1 ἐρεθίζειν
1.3.2 Autres verbes grecs
1.3.3 Ne traduit aucun lexème grec
1.4 qāçap
1.4.1 παροξύνειν
1.4.2 παροργίζειν
1.5 qannā’
1.5.1 παραζηλοῦν
1.5.2 παροξύνειν
1.5.3 Aucun lexème grec
1.6 qārā’
1.7 rāgaz
1.8 Autres lexèmes hébreux
1.9 Prouocare ne traduit aucun lexème ou syntagme hébreu
2 Dans la traduction des livres grecs
2.1 παροργίζειν
2.2 προσκαλεῖσθαι
2.3 Ne traduit aucun lexème grec
3 Dans la traduction du Nouveau Testament
3.1 ἐρεθίζειν
3.2 Autres verbes grecs
4 Récapitulatif des sémèmes de prouocare
Conclusion
Annexe : prouocare et les termes qu’il traduit
Dans le canon hébraïque
Dans les livres grecs
Dans le Nouveau Testament
2. Prouocare chez les auteurs chrétiens
1 « Appeler »
1.1 « Appeler quelque chose sur quelqu’un »
1.2 Prouocare ad iudicium
1.3 « Appel judiciaire »
1.4 « Faire appel à », « avoir recours à »
2 « Inciter à »
2.1 Prouocare ad / in + accusatif
2.2 Prouocare ad iracundiam et prouocare Dominum 5
2.3 Prouocare ad + gérondif
2.4 Prouocare + infinitif
2.5 Prouocare ut + subjonctif
3 « Être la cause de »
4 « Provoquer »
5 « Manifester un refus d’obéir », « se rebeller »
6 Récapitulatif des sémèmes de prouocare
Conclusion
Chapitre VI – Prouocatio
1. Dans la Vulgate
2. Chez les auteurs chrétiens
1 Acte de langage
2.1.1 « Appel à quelque chose », d’où « exhortation à quelque chose »
2.1.2 « Demande », « requête »
2.1.3 « Appel judicaire »
2 « Encouragement » et « provocation »
3 Récapitulatif des sémèmes de prouocatio
3. Prouocator et prouocatrix
1 Prouocator
2 Prouocatrix
Chapitre VII – Inuocare
1. Inuocare dans la Vulgate
1 Dans le canon hébraïque
1.1 Inuocare traduit qārā’
1.1.1 ἐπικαλεῖσθαι
1.1.1.1 Inuocare nomen
1.1.1.2 « Appeler », « invoquer »
1.1.1.3 « Appeler », « provoquer »
1.1.2 καλεῖν
1.1.2.1 Inuocare nomen Domini
1.1.2.2 « Appeler »
1.1.3 βοᾶν
1.1.3.1 « Appeler »
1.1.3.2 « Invoquer »
1.1.3.3 Inuocare nomen
1.1.4 Κράζειν
1.1.5 Autres termes
1.1.5.1 λαλεῖν
1.1.5.2 ὀνομάζειν
1.1.5.3 προσεύχεσθαι
1.1.6 Aucun terme grec ne traduit mot pour mot le texte hébreu
1.2 ‘ūd
1.3 shākan
1.4 zā‘aq
1.5 śūm
1.6 Inuocare ne traduit aucun lexème hébreu précis
2 Dans les livres grecs
2.1 Inuocare traduit ἐπικαλεῖσθαι
2.1.1 ἐπικαλεῖσθαι τὸ ὄνομα
2.1.2 « Invoquer », « prier »
2.2 Traduction de ἠ ἐπίκλησις
2.3 καλεῖν
2.4 ἐπιβοᾶσθαι
2.5 ἱκετεύειν
2.6 Inuocare ne traduit pas de lexème grec
3 Dans le Nouveau Testament
3.1 ἐπικαλεῖσθαι τὸ ὄνομα
3.2 « Invoquer »
3.3 « Prier »
3.4 « Prendre à témoin »
Conclusion
Annexe – Récapitulatif des termes traduits par inuocare
Dans le canon hébraïque
Dans les livres grecs
Dans le Nouveau Testament
2. Inuocare chez les auteurs chrétiens
1 Commentaires sémantiques sur inuocare
2 « Appeler à l’aide »
2.1 Appeler une divinité à l’aide par des prières
2.1.1 Dans la religion chrétienne
2.1.2 Divinités païennes
2.2 Inuocare nomen
2.3 « Invoquer pour obtenir quelque chose »
2.4 Inuocare precibus
2.5 Implorer
2.6 « Prier »
3 « Appeler quelqu’un à l’aide »
3.1 Inuocare auxilium / inuocare in auxilium
3.2 Inuocare testem
4 Récapitulatif des sémèmes d’inuocare
Conclusion
Chapitre VIII – Inuocatio et inuocator
1. Inuocatio dans la Vulgate
2. Inuocatio chez les auteurs chrétiens
1 Nominalisation du verbe inuocare
2 « Action d’invoquer »
3 Inuocatio nominis
4 « Prière »
5 Récapitulatif des sémèmes d’inuocatio
3. Inuocator
Conclusion
Troisième partie – Les préverbés moins fréquents et leurs dérivés nominaux
Chapitre IX – Conuocar
1. Conuocare dans la Vulgate
1 Dans la traduction du canon hébraïque
1.1 qārā’
1.1.1 καλεῖν
1.1.2 Autres verbes grecs
1.2 zā‘aq
1.3 qāhal
1.3.1 ἐξεκκλησιάζειν
1.3.2 συνάγειν
1.4 çā‘aq
1.5 Autres lexèmes hébreux
2 Dans les livres grecs
2.1 συνάγειν
2.2 προσκαλεῖν
2.3 ἐξεκκλησιάζειν
2.4 Autres verbes grecs
2.5 Ne traduit aucun terme grec
3 Dans le Nouveau Testament
3.1 προσκαλεῖσθαι
3.2 συγκαλεῖσθαι
3.3 συγκαλεῖν
3.4 συναθροίζειν
4 Récapitulatif des sémèmes de conuocare
5 Annexe : conuocare et les termes qu’il traduit
Dans le canon hébraïque
Dans les livres grecs
Dans le Nouveau Testament
2. Conuocare chez les auteurs chrétiens
1 Jeux étymologiques et remarques sémantiques sur le verbe
2 « Appeler », « faire venir »
2.1 Le préverbe a une valeur sociative
2.2 Le préverbe exprime la pluralité des objets
2.3 Le siège du procès est unique
2.4 Le sémème contient un sème impératif
2.5 Conuocare est construit avec un complément exprimant le but
3 Traduction du grec
4 Récapitulatif des sémèmes de conuocare
Conclusion
Chapitre X – Conuocatio et conuocator
1. Conuocatio
2. Conuocator
Chapitre XI – Aduocare
1. Aduocare dans la Vulgate
1 Dans la traduction des livres grecs
2 Dans le Nouveau Testament
3 Récapitulatif des sémèmes de aduocare dans la Vulgate
2. Aduocare chez les auteurs chrétiens
1 Appeler
1.1 Aduocare employé comme synonyme de uocare
1.1.1 « S’adresser à »
1.1.2 « Appeler auprès de soi »
1.1.3 « Appel divin »
1.1.4 « Appeler à faire quelque chose »
1.1.4.1 Aduocare ad + acc.
1.1.4.2 Aduocare in + acc
1.1.5 Faire appel à
1.2 Aduocare + COD + attribut du COD
1.3 In consilium / in consilio aduocare
2 « Nommer »
3 Emplois rhétoriques
4 Emplois religieux
5 Récapitulatif des sémèmes d’aduocare chez les auteurs chrétiens
Conclusion
Chapitre XII – Aduocatio et les dérivés d’aduocare
1. Aduocatio
1 « Appel »
1.1 « Appel divin »
1.2 « Action d’appeler vers »
1.3 « Invitation », « exhortation »
2 Aduocatio appartient au champ lexical de la défense
2.1 « Métier d’avocat »
2.2 « Soutien »
2.2.1 « Action d’apporterson soutien » ou « soutien apporté » ?
2.2.2 « Soutien », « défense »
2.2.3 « Excuse »
3 « Consolation »
4 Aduocatio est synonyme d’autres préfixés de uocatio
4.1 Aduocatio = inuocatio
4.2 Aduocatio = auocatio (« divertissement »)
5 Récapitulatif des sémèmes d’aduocatio
2. Aduocatus
1 Aduocatus dans la Vulgate
2 Aduocatus chez les auteurs chrétiens
2.1 « Avocat »
2.2 « Défenseur »
2.3 Traduction du terme ὁ παράκλητος
2.4 Récapitulatif des emplois de aduocatus
3. Aduocator
Conclusion
Chapitre XIII – Euocare
1. « Appeler hors de », « faire sortir de »
1 Euocare ab / de + ablatif
2 Euocare ab / de + ablatif ad /in + accusatif
3 Euocare construit sans complément prépositionnel
4 « Mourir »
2. Euocare est synonyme d’autres préverbés de uocare
1 Euocare = uocare
2 Euocare = conuocare
3 Euocare = inuocare
3. Récapitulatif des sémèmes d’euocare et conclusion
Chapitre XIV – Euocatio et euocator
1. Euocatio
1 « Appel »
1.1 « Action d’appeler hors d’un lieu »
1.2 Euocatio = uocatio
2 « Appel divin »
3 Euocatio = inuocatio
4 « Appel à Dieu », « mort »
5 Citation à comparaître
6 « Appel à se rassembler »
7 Récapitulatif des sémèmes d’euocatio et conclusion
2. Euocator et euocatorius
1 Euocator
2 Euocatorius et euocatoria
Chapitre XV – Auocare
1. Auocare dans la Vulgate
1 Dans la traduction du canon hébraïque
2 Dans la traduction des livres grecs
2. Auocare chez les auteurs chrétiens
1 « Détourner de »
Auocare ab / de + abl
Auocare ab
Auocare de + abl
Auocare est construit avec deux compléments circonstanciels : ab / de + abl. ad / in + acc
Auocare est construit avec un ablatif sans préposition
Le complément prépositionnel à l’ablatif est en apparence omis
Auocare quin : « détourner de », « empêcher que »
2 « Détourner de » d’où « distraire »
« Détourner quelqu’un de l’objet sur lequel s’est posée sa pensée »
« Distraire », « amuser »
3 Autres occurrences
3.1 Auocare = reuocare
3.2 Auocare traduit αὐλίζεσθαι dans les Vieilles Latines
4 Récapitulatif des sémèmes d’auocare
Conclusion
Chapitre XVI – Auocatio et auocator
1. Auocatio
2. Auocator et auocatrix
Chapitre XVII – Deuocare
1. « Détourner de quelque chose »
1 Deuocare ab / de + abl
2 Deuocare de / ab + abl ad / in + acc
2. Deuocare est employé pour d’autres préverbés de uocare
1 Deuocare = uocare
2 Deuocare = euocare
3. Récapitulatif des sémèmes de deuocare et conclusion
Chapitre XVIII – Seuocare
1. Éloigner de
2. Seuocari = « être rappelé à Dieu »
Conclusion
Bibliographie
1. Textes
2. Ouvrages de référence
3. Autres études
Indices
1. Index nominum
2. Index locorum

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