Analyse portée sur les acteurs de la normalisation existante sur les produits agricoles

Analyse portée sur les acteurs de la normalisation existante sur les produits agricoles 

La théorie des graphes a abouti à l’élaboration de la matrice d’interaction (tableau 7) des acteurs de normalisation à Madagascar. L’indice de connexité de Luce a permis de visualiser les réseaux existants à travers le schéma 3 ; ce schéma met en exergue les différentes catégories d’acteurs selon leur position dans le système de normalisation à Madagascar. Il est à rappeler que : – la relation interne d’un acteur est matérialisée par le chiffre 4, – l’étroite collaboration entre un acteur et un autre acteur local est appréciée comme une « relation nationale directe » et matérialisé par le chiffre 3 dans la matrice, – le chiffre 2 est affecté dans le cas où la relation entre deux acteurs est appréciée comme une « relation nationale indirecte », – le chiffre 1 est attribué pour la relation d’un acteur avec un autre acteur international. – Dans le cas contraire, le chiffre 0 est inscrit dans la cellule commune aux deux acteurs pris en compte, s’il n’y a aucune relation entre un ou plusieurs acteurs. Il s’agit alors des acteurs ci-après avec l’évaluation de leur inter relation. 99 Selon le Dictionnaire Électronique Antidote (2013), la traçabilité est définie comme la « possibilité de retrouver, pour un produit donné, la trace de toutes les étapes de sa production et de sa commercialisation, ainsi que la provenance de tous ses composants ». 100 En respectant par exemple les principes de la fertilisation raisonnée. 78 ACSQDA Agence de Contrôle de la Sécurité Sanitaire et de la Qualité des Denrées alimentaires BNM Bureau des Normes de Madagascar CIRAD Centre International de Recherches Agronomiques pour le Développement CNCA Comité National de Codex Alimentarius CNRE Centre National de Recherches sur l’Environnement DCCI Direction de la Concurrence et du Commerce Intérieur DQPC Direction de la Qualité et de la Protection du Consommateur DRDR Direction Régionale de Développement Rural DSAPS Direction de Santé animale et du phytosanitaire EAA Etablissements Agro-Alimentaire ERC Etablissements de Restauration Collective ESSA Ecole Supérieure des Sciences Agronomiques IMPORT INT Importateur Intérieur INFO SAN Réseau Mondial s’occupation des Sécurité sanitaires des Aliments/OMS IPM Laboratoire d’hygiène des aliments et de l’environnement Lab AC SQDA Laboratoire de l’Agence de Contrôle de la Sécurité Sanitaire et de la Qualité des Denrées Alimentaires LACAE Laboratoire d’Analyses et de Contrôle des Aliments et des Eaux LCM Laboratoire de Chimie et de Microbiologie LCP Laboratoire de Contrôle des Pesticides LHAE Laboratoire d’Hygiène de l’Alimentation et de l’Environnement/Institut Pasteur LME Section d’hygiène alimentaire du laboratoire de Microbiologie de l’Environnement MAEP Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche MECI Ministère de l’Economie, de Commerce et de l’Industrie MINSAN Ministère de la Santé Publique MPE Maison du Petit Elevage OD Organisme de Développement OTC Obstacle Technique au Commerce SE/GEL Sociétés d’exportation/Groupement des Exportateurs de Litchi SGS Laboratoire International d’Analyse de Qualité SHSP Service de l’Hygiène et de la Sante Publique SML Service de la Métrologie Légale SNC Service des Normes et du Conditionnement SPS/COMESA Accord Sanitaire et Phytosanitaire/COMESA SQV Direction de la Quarantaine Végétale SRF Service de la Répression des Fraudes SRSAP Service Régional de la Santé Animale et du Phytosanitaire  

Typologie des acteurs

Les acteurs de premier plan

 L’investigation menée conduit à conclure qu’il existe dix (10) acteurs focaux dans le système de normalisation existant à Madagascar. Ils sont ainsi considérés comme des « acteurs de premier plan » composés essentiellement par des organisations nationales. Ils se placent comme des interfaces entre les différents acteurs considérés comme secondaires. Par ailleurs, ils constituent des groupes isolés et travaillent séparément de leur côté (Tableau 8). 

Les acteurs indirects ou de deuxième plan

Ce sont des insitutions, des organismes ou des entités internes d’un établissement public en relation directe et indirecte (selon le cas) avec les acteurs principaux. Selon toujours le schéma 3 ci-dessus, ce sont les acteurs oeuvrant uniquement de leur côté et se trouvant en périphérie. Le seul point de relation est de ce fait l’acteur principal qui joue le rôle d’interface, d’interlocuteur et d’intermédiaire dans toute action touchant le volet « norme ». On peut citer à titre d’exemples : – CNRE/LACAE (Centre National de Recherche sur l’Environnement/ Laboratoire d’Analyses et de Contrôle des Aliments et des Eaux) – OMS (Organisation Mondiale de la Santé) – ERC (Etablissement de Restauration Collective) c) Les acteurs masqués Ce sont les acteurs qui n’apparaissent pas dans le schéma du système de normalisation malgache mais ils y jouent des rôles non moins considérables. Il s’agit : – du Réseau National des Droits des Consommateurs (RNDC) 101 , – du Fivondronan’ny MPAndraharaha Malagasy (FIVMPAMA), – du Tranoben’ny Tantsaha, etc.

L’arbre à problèmes des normes et des normalisations à Madagascar

L’arbre à problème ci-dessous (schéma 4) met en exergue deux axes d’objectifs d’intervention pour apporter de solutions dans le système de norme et normalisation des produits agricoles à Madagascar : – définir une politique intégrative de normalisation. Autrement dit, pour un fonctionnement harmonieux du système considéré, il s’avère crucial de mettre en marche un isochronisme des actions et des acteurs impliqués dans la normalisation, – adopter une stratégie de proximité de diffusion de norme agricole auprès des principaux acteurs du développement socio-économique, juridique et culturel (Le Boulch).

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