Classification de distances par rapport à l’axe de la route communale

Les cartes ci-dessus sont ainsi les résultats de la classification de distances par rapport aux axes des routes dans la commune d’Ambohimangakely. Mais notre but c’est d’identifier les zones interdites à la construction, donc nous devons sélectionner à partir de ces résultats les zones réservées à la route (nationale, provinciale ou communale). De ce fait, nous allons utiliser l’outil de « spatial analyst tools » qui permet d’écrire en langage SQL les conditions nécessaires pour sélectionner les zones non constructibles. D’où le résultat du traitement : D’où le titre de données obtenu : Les zones interdites à la construction par rapport à l’axe de la route (nationale, provinciale ou communale). Cette dernière étape consiste à combiner les données traitées précédemment pour avoir un résultat correspondant aux critères exigés. Il s’agit de calcul de données, c’est la multiplication dans l’outil du géotraitement de l’arcGIS des données obtenues, telles que :  La classification du terrain selon l’altitude montrant les zones en dessous de 1250 m  Les zones interdites à la construction par rapport à l’axe de la route nationale  Les zones interdites à la construction par rapport à l’axe de la route provinciale  Les zones interdites à la construction par rapport à l’axe de la route communale

Ainsi, nous avons découvert les zones inconstructibles et sensibles aux risques de danger dans la commune rurale d’Ambohimangakely. La commune présente maintenant de grands avantages grâce à la réalisation de cette carte. En effet, on peut vérifier à l’aide de cet outil tous les bâtiments déjà construits dans la commune. De ce fait, il suffit de faire la superposition de la carte ci-dessus avec la couche « bâtiment » de notre base de données. Et comme but de notre projet, toutes constructions trouvées dans ces zones interdites devraient subir une démolition. A part ça, cet outil est toujours nécessaire pour contrôler toutesCréation du modèle les nouvelles constructions dans la commune.

Création du modèle

Il s’agit d’une création de l’architecture du modèle. Le « Model Builder » est l’interface graphique d’Esri pour créer des modèles. C’est un environnement agréable pour explorer les outils ArcGIS, et pour comprendre visuellement comment fonctionne la modélisation SIG. Pour ce modèle, nous utilisons nos données, en alimentant la sortie d’un outil de géotraitement comme entrée d’un autre outil.  Après avoir créé un « nouveau toolbox », nous pouvons créer notre modèle, puis nous allons facilement expérimenter les différents paramètres d’entrée. Il est possible de lancer le modèle à plusieurs reprises ainsi que de le partager.  Une interface devrait apparaître après l’exécution du modèle. Il est à noter que ce modèle peut être exploité par les autres utilisateurs en indiquant les paramètres pris en compte.

En guise de conclusion, on peut dire que ce présent mémoire met en exergue le rôle du SIG dans l’étude des potentialités socio-économiques de la commune rurale d’Ambohimangakely. Nous avons pu exploiter ses performances pendant le traitement des données collectées. Ainsi, son intérêt dans notre étude réside dans le fait qu’il permet d’une part l’établissement de cartes aidant considérablement à la connaissance sur la situation actuelle de la commune, et d’autre part de réaliser l’analyse spatiale qui est un outil adapté à la gestion de toutes les nouvelles constructions dans la commune. L’étude nous a permis de constater que la commune rurale d’Ambohimangakely possède tous les atouts pour son développement. En effet, elle dispose de potentialités importantes en ressources financières, ressources humaines, terre agricole et élevage, mais elles sont sous exploitées, d’où le blocage de son développement. Même si le taux de la population active est relativement élevé, leur bas niveau d’instruction défavorise le niveau de la vie de la commune. Par l’insuffisance des qualifications nécessaires, l’existence des diverses industries locales est au profit des gens hors de la commune. En plus, les problèmes fondamentaux liés aux secteurs d’activité agricole et élevage sont nombreux tels que le bas niveau d’instruction et le faible pouvoir d’achat, ainsi que l’inexistence de formations qui constituent la domination des techniques traditionnelles. En particulier, les problèmes liés au foncier et l’inexistence de l’aménagement hydraulique constituent aussi des obstacles à l’agriculture. D’après l’analyse, les ressources financières de la commune rurale d’Ambohimangakely devraient être suffisantes pour assurer les besoins de la population et pour lancer certains projets de développement. Cependant, ces ressources sont mal exploitées, la population n’obtient pas d’aides financières imp ortantes. Ainsi, nous avons fait des analyses perspectives et des recommandations afin d’élaborer un projet dont l’objectif global est d’améliorer la condition de vie socio-économique de la population. Pour cela, nous avons ainsi établi le cadre logique de notre projet, basé sur l’arbre des problèmes et l’arbre des objectifs. Les arbres permettent respectivement de lister et de hiérarchiser tous les causes et effets du problème et d’identifier la structure de proposition du projet. Le coût de notre projet est estimé de 4 658 818 000 Ariary (quatre milliard six cent cinquante- huit millions huit cent dix-huit milles Ariary Hors Taxes).