Effets des eaux usées traitées sur la teneur en eau du l’haricot vert et de la tomate

Effets des eaux usées traitées sur la teneur en eau du l’haricot vert et de la tomate

Pour ’haricot vert, nous pouvons constater que seulement au cours de la production que les parties aériennes des plantes irriguées avec les eaux usées traitées présentent une hydratation supérieure à celle du témoin (Tableau 3). Pour la tomate, nous pouvons noter que la teneur en eau des racines et des parties aériennes (feuilles et tiges) dans le traitement E3 est sensiblement la même que celle du témoin. Cependant, nous remarquons que les fruits prélevés sur le traitement eaux usées (E3) sont moins hydratés que ceux du témoin notamment à la production.Nous avons évalué les exportations effectives de N, P et K par les 02 cultures ou les quantités en éléments absorbées par les parties végétales. Les résultats rendements sont dans le Tableau 4 (Charfi.D. 1995.)E0 :eau témoin MV : matière verte- E1 : eau usée brute -E2 : 50% de mélange- E3 : eau usée traité – MS : matière séche . On note qu’en présence d’eau usée, le haricot vert exporte des quantités de N, P et K supérieurs à celles du traitement E0, eau de nappe (Tableau IV-75). Pour la tomate, la différence de prélèvements des éléments fertilisants entre traitements E0 et E3 est faible, malgré un apport en N, P et K plus important par les eaux usées. Connaissant les quantités de N, P et K apportées par les eaux usées traitées et les eaux de nappe pour les deux cultures, ainsi que celles apportées par la fertilisation complémentaire, nous avons essayé de déterminer l’efficacité d’exportation selon Godin (1983).

Nous pouvons noter que pour le haricot vert , la quantité d’azote exportée dans le traitement E3 est le double de la quantité exportée dans le traitement E0(tableau IV-77 ) alors que la différence entre les quantités d’azote apporté dans les deux traitements (E0 et E3) n’est pas aussi grande; ainsi, l’efficacité d’exportation est plus élevée pour les eaux usées (tableau IV-78 ). Pour l ’har i cot ver t comme pour l a t omat e , l e s quant i t é s de phosphore exportées par unité de phosphore apportée sont équivalentes pour les deux traitements E0 et E3 (tableau IV-78 ). La comparaison entre les traitements E0et E3 montre que bien que la quantité d potassium apportée par les eaux usées soit supérieure à celle apportée par les eaux de nappe (tableau 1), la différence entre les quantités de potassium exportées dans les deux traitements (tableau IV-77 ) est faible notamment pour la culture maraîchère, ceci correspond à une efficacité d’exportation moindre dans le cas du traitement eau usée pour les deux cultures étudiées (tableau IV-78 ). La comparaison entre les deux espèces étudiées montre des efficacités d’exportation en N, P et K plus élevées pour l’haricot vert notamment en présence d’eau usée.

Quantités de N,P et K exportées par l’haricot vert (HV) et la tomate (TI)

pour le haricot vert, la quantité d’azote exportée dans le traitement E3 est le double de la quantité exportée dans le traitement E0 (Tableau 5) alors que la différence entre les quantités d’azote apporté dans les deux traitements (E0 et E3) n’est pas aussi différente; ainsi, l’efficacité d’exportation est plus élevée pour les eaux usées (Tableau 6). Pour l’haricot vert comme pour la tomate, les quantités de phosphore exportées par unité de phosphore apporté sont équivalentes pour les deux traitements E0 et E3. La comparaison entre les traitements E0 et E3 montre que bien que la quantité de potassium apportée par les eaux usées soit supérieure à celle apportée par les eaux de nappe, la différence entre les quantités de potassium exportées dans les deux traitements est faible ; ceci correspond à une efficacité d’exportation moindre dans le cas du traitement eau usée pour les deux cultures étudiées. La comparaison entre les deux espèces étudiées montre des efficacités d’exportation en N, P et K plus élevées pour l’haricot vert notamment en présence d’eau usée.

Efficacité d’exportation de N, P et K par haricot vert et la tomate

Une autre approche a été adoptée par Soltani (1988) qui a utilisé la notion de coût de la croissance en un élément donné. Cette notion n’est autre que l’inverse du rapport défini ci-dessus. Cette peut être considérée comme constante dans notre cas (pour chaque zone/ et l’interprétation doit se faire en se référant au modèle théorique. On peut donc ainsi comparer directement les efficiences Concernant le l’haricot vert, on note que les eaux de nappe permettent une meilleure utilisation de N, P et K que les eaux usées (Tableau 7). En effet, les efficacités d’utilisation de ces éléments dans le traitement E3 sont nettement inférieures à celles observées dans le traitement E0. Cette efficacité moindre dans le traitement E3 est à associer aux fortes doses de N, P ou K absorbées (consommation de luxe). Le l’haricot vert irrigué avec les eaux usées a absorbés des quantités en N, P et K double de celle du témoin pour une augmentation de matière sèche peu importante. Ainsi, l’augmentation de matière sèche observée en présence d’eau usée est inférieure à l’augmentation escompté si l’efficience de N, P et K absorbé a été la même que celle du traitement E0.

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