ENQUETE AUPRES DES PATIENTS DIABETIQUES

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Plan national de développement sanitaire (PNDS)

IL s’agit d’un plan élaboré dans le but de relever le défi des (OMD). Il s’étale sur une période allant de 2009 à 2018. IL s’inscrit dans la perspective de l’accélération de la mise en œuvre des différents programmes de prévention et d’offres des services de santé. Ce plan a été élaboré selon le modèle impliquant la participation de tous les acteurs de la santé : les professionnels de la santé, les secteurs partenaires de la santé, la société civile, le secteur privé, les collectivités locales, et les partenaires au développement. IL constitue le document de référence de tous les acteurs de santé proposant des solutions aux différents problèmes du secteur par le renforcement du système de santé, l’accroissement de l’accès à des soins de qualité mais la prévention à des maladies efficaces. IL a pour objectif de réduire le risque de décès maternel, d’assurer la survie des enfants. (Sénégal/Ministère de la santé, 2009)

Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP)

Le PNLP a été créé en 1995 avec l’appui de l’OMS, la banque mondiale, l’UNICEF, et le PNUD. La principale mission du PNLP consiste en la mise en œuvre d’une politique de lutte contre le paludisme. IL collabore en synergie avec les acteurs de santé dans le but de réduire l’impact du paludisme aussi bien sur le plan sanitaire qu’économique. Le PNLP a pour but l’élimination totale du paludisme au Sénégal. Les principales réalisations du PNLP sont entre autres l’amélioration de l’accessibilité aux moustiquaires imprégnés à tous les niveaux, la gratuité du traitement préventif intermittent chez les femmes enceintes, la sensibilisation et l’éducation de la population, la mise en place d’un dispositif pour une gestion durable, efficace et contrôlée des achats et des stocks de médicaments (Sy,2006).

Programme national de lutte contre la tuberculose (PNT)

Crée depuis 1985, le PNLT a pour mission l’adaptation des directives internationales concernant la lutte contre la tuberculose au niveau national, la conception et la mise en œuvre de stratégies de lutte contre la tuberculose, l’information et la sensibilisation de la population sur la lutte contre la tuberculose, la surveillance de la résistance primaire des médicaments. Le PNT améliore sur le plan technique et financier les structures sanitaires et communautaires (PNT, 2006).

Conseil national de lutte contre le sida

Le CNLS a été créé en 2005. IL s’agit d’un organe de coordination des activités de lutte contre le sida et d’orientation de la population face à ce fléau. Le plan stratégique du CNLS est axé sur la réduction de la transmission sexuelle du VIH surtout chez la population cible, la réduction de la transmission verticale, l’accessibilité des ARV. Enfin le CNLS lutte contre la stigmatisation et la discrimination contre les personnes vivant avec le VIH. Le CNLS travaille en collaboration avec le ministère de la santé, l’OMS et autres organismes locaux (CNLS, 2013).

Fonctionnement des services de santé

Du fait de la colonisation, le système sanitaire est basé sur le modèle français typiquement très hôpitalo-centriste. Malgré la décentralisation, l’offre des soins ne correspond pas aux découpages des collectivités locales. L’offre des soins se fait selon la pyramide sanitaire avec au sommet l’hôpital de référence, le centre de santé au niveau intermédiaire et les postes de santé au niveau périphérique. A côté de ce système le secteur privé et la médecine traditionnelle assurent une part non négligeable des soins de santé. Le centre hospitalier national : constitue le sommet de la pyramide ; il y’en a sept au niveau de la capital. Théoriquement des soins spécialisés chirurgicaux et médicaux sont offerts à l’ensemble de la population au niveau des hôpitaux de niveau 3. En réalité ils assurent une double fonction en offrant des soins de base pour la population de la zone d’attraction mais aussi des soins de référence. Dans les centres hospitaliers de niveau 2 sont disponibles : la médecine générale, la chirurgie générale et la césarienne. Parfois certains spécialités comme la pédiatrie, l’ophtalmologie, la traumatologie, la cardiologie peuvent être présentes mais un plateau insuffisant mais aussi des soins de qualité. Au niveau des centres et postes de santé : dans ces structures les soins de base y compris la maternité et les soins dentaires y sont offerts. Les centres de santé constituent les premiers recours pour les postes de santé. Les centres de santé de type 1 ne possèdent pas de bloc opératoire tandis que ceux de type II disposent d’un bloc à côté du plateau technique habituel. Avec une capacité d’hospitalisation qui varie de 20 à 30 lits, les centres de santé sont loin de la norme ambitieuse d’un centre de santé pour 50 000 habitants. La poste de santé est le lieu de premier contact des populations avec une structure publique. Dirigé par un infirmier ayant un diplôme d’état, il dispose d’un plateau technique lui permettant de dispenser des soins de bases. Le secteur privé relativement important est surtout localisé à Dakar. Cependant la répartition des postes de santé privés catholiques sur le territoire est différente. Le secteur privé compte un hôpital privé confessionnel, 32 cliniques, 70 maternités, 131 cabinets médicaux, 77 postes de santé privé, 843 officines de pharmacie, 4 grossistes, 3 industries pharmaceutiques et l’Institut Pasteur de Dakar (Sarr, 2012).

Limites

L’Etat est impliqué dans l’organisation du système de santé et est généralement visible à plusieurs niveaux. Cependant, comme dans tous les pays subsahariens, le poids de l’héritage colonial, l’absence de mécanisme de sécurité sociale, les volontés programmatiques, la typologie, des soins, l’empreinte des institutions internationales, la dépendance aux disponibilités budgétaires posent de grands problèmes d’accessibilité (Gobbers et Pichard, 2000). En effet le mode d’organisation est fortement marqué par celui mis en place par les anciennes puissances coloniales dont les styles sont différents et liés à leur propre histoire mais surtout dans un contexte très différent à plus d’un titre ; taille et répartition spatiale des populations, capacités de réponse à la science à des pathologies. Après l’indépendance, l’état se trouve à gérer seul des questions auxquelles il n’avait pas été préparé. La couverture sociale est quasi inexistante ; la caisse de sécurité sociale, est austère et fonctionne encore selon les textes datant du colonialisme : le modèle bismarckien. Ce modèle bismarckien ou assurantiel est basé sur la protection sociale contre les risques de maladies, les accidents de travail, la vieillesse et l’invalidité mais axé uniquement vers les travailleurs. Par contre la part du budget de l’Etat alloué au secteur de la santé est en hausse régulière ces dernières années. La priorité accordée au secteur de la santé s’est traduite par une augmentation constante du budget du Ministère de la santé Selon les OMD, les Etats africains se sont engagés à attribuer au minimum 9% de leur budget annuel à la santé. Ainsi, le budget total consacré à la santé en pourcentage du budget de l’Etat, connait une évolution positive passant de près de 5,5% en 2000 à 7,8% en 2004 et même 8,1% en 2005. Cependant l’impact de ces efforts est fortement compensé par l’accroissement de la population et le taux d’inflation. Le Sénégal reste toujours en dessous de 9%.

Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : GENERALITES SUR LE DIABETE ET NOTIONS D’ECONOMIE DE LA SANTE
I. GENERALITES SUR LE DIABETE
I.1. Historique et définition
I.1.1. Historique
I.1.2. Définition
I.2. Classification du diabète.
I.2.1. Diabète type 1
I.2.2. Diabète type 2
I.2.3. Autres types de diabète
I.3. Epidémiologie du diabète
I.3.1. Dans le monde
I.3.2. En Afrique
I.3.3. Au Sénégal
I.4. Physiopathologie du diabète
I.4.1. Diabète de type 1
I.4.2. Diabète de Type 2
I.5. Diagnostic du diabète
I.5.1. Diagnostic Clinique
I.5.2. Diagnostic Biologique
I.6. Complications du diabète
I.6.1. Complications aigues
I.6.2. Complications chroniques
I.7. Traitement du diabète
I.7.1. Traitement non médicamenteux
I.7.2. Traitement médicamenteux
II. NOTIONS D’ECONOMIE DE LA SANTE
II.1. Définition de l’économie de la santé
II.2. Systèmes de santé
II.2.1. Système français
II.2.1.1. Organisation
II.2.1.2. Fonctionnement
II.2.1.3. Limites
II.2.2. Système sénégalais
II.2.2.1. Organisation
II.2.2.2. Fonctionnement et financement
II.2.2.2.1. Politique de santé
II.2.2.2.2. Programmes de santé
II.2.2.2.3. Fonctionnement des services de santé
II.2.2.3. Limites.
II.3. Etude de l’offre et de la demande de sante
II.3.1. Influence des facteurs démographiques
II.3.2. Influence des facteurs culturels
II.4. Dépenses en sante
II.4.1. Principales méthodes d’analyses des coûts
II.4.2. Evolution générale des dépenses
II.5. Méthodes et outils de l’évaluation médico-économique
II.5.1. Coût -bénéfice
II.5.2. Coût-efficacité
II.5.3. Coût-utilité
DEUXIEME PARTIE : ENQUETE AUPRES DES PATIENTS DIABETIQUES
I. OBJECTIFS
I.1. Objectif général
I.2. Objectifs spécifiques
II. CADRE D’ETUDE
II.1. C.A.D.M.S
II.1.1. Présentation du centre
III. METHODOLOGIE
III.1. Type et période d’étude
III.2. Population de l’étude
III.3. Recrutement et éligibilités
III.3.1. Critères d’inclusion
III.3.2. Critères de non inclusion
III.4. Taille de l’échantillon
III.5. Patients et méthodes d’études
III.5.1. Cible de l’étude
III.5.2. Déclaration éthique
III.5.3. Collecte des données et analyse statistique
III.5.4. Sources de données
III.5.5. Questionnaire d’évaluation du coût de la prise en charge du diabète
III.5.6. Collecte des données clinico-biologiques
III.5.7. Méthodes de calcul des coûts
III.5.7.1. Sources d’information sur les coûts
III.5.7.2. Calcul des coûts
IV. RESULTATS
IV.1. Caractéristiques sociodémographiques
IV.1.1. Age
IV.1.2. Sexe.
IV.1.3. Situation matrimoniale
IV.2.Caractéristiques cliniques
IV.2.1. Date de diagnostic du diabète
IV.2.2. Glycémie.
IV.2.3. Hémoglobine glyquée
IV2.4. Durée d’évolution du diabète
IV.3. Aspects thérapeutiques
IV.3.1. Antidiabétiques oraux
IV.3.2. Insulines
IV.4. Caractéristiques économiques
IV.4.1. Coût moyen
IV.4.2. Coût des dépenses avec l’évolution de la maladie
IV.4.3. Coûts totaux directs médicaux et non médicaux
V. DISCUSSION
V.1. Caractéristiques socio démographiques
V.2. Caractéristiques cliniques
V.3. Aspects thérapeutiques
V.4. Caractéristiques économiques
V.5. Difficultés rencontrées durant l’étude
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES

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