Environnement et évolution d’investissement direct étranger

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FONDEMENT THEORIQUE SUR L’INVESTISSEMENT DIRECT ETRANGER ET SUR LA CROISSANCE

Pour commencer l’étude, nous allons diviser la première partie de cette analyse en deux (2) chapitres : le premier traite les concepts théoriques sur l’investissement direct étranger et la croissance qui nous permettrons d’amener quelques définitions, de développer des théories sur la croissance et sur l’IDE. Le second est consacré à la revue de la littérature sur le lien entre l’IDE et la croissance économique où nous allons voir les différentes théories existant en matière d’IDE et de croissance économique et de mentionner les catalyseurs d’effets d’IDE.

Concepts théoriques sur l’investissement direct étranger et la croissance

ce chapitre présente des notions concernant l’IDE et la croissance selon divers auteurs et institutions et de développer quelques théories y afférentes. Il a pour objectif de rendre facile la compréhension des analyses qui se poursuivra.

Définitions et théories sur la croissance

Définition de la croissance

Selon François PERROUX(1969), « la croissance est définie comme l’accroissement durable d’une unité économique simple ou complexe, réalisé dans le changements de structures et éventuellement de système, et accompagné de progrès économique variables ».3
Pour Simon KUZNETS (Prix Nobel en 1971), «la croissance économique est essentiellement un phénomène qualitatif. A cet effet, on peut définir la croissance économique d’une nation comme un accroissement durable de la population et du produit par tête ». Autrement dit, il affirme qu’il y a croissance lorsque la croissance du PIB est supérieure à la croissance de la population.
D’une simple définition, la croissance économique d’un pays est l’évolution de la richesse produite sur ce pays entre deux années ou deux trimestres. Cette richesse est appelée produit intérieur brut (PIB) qui est égale à la somme des valeurs ajoutées des producteurs résidant sur ce territoire. Autrement dit, le PIB est la richesse créée par les activités de production. Il est conçu aussi comme indicateur de croissance d’un pays.

Théories sur la croissance

Les approches traditionnelles de la croissance datent des premières interrogations d’Adam SMITH sur la croissance économique, suivi de RICARDO, MARX et MALTHUS et puis après de nombreuses théories sur la croissance ont émergé.

Le modèle de croissance post-keynésien

Ce modèle est inspiré par l’œuvre d’HARROD et DOMAR qui représente le premier modèle de croissance économique moderne. Le modèle d’HARROD-DOMAR met en avant une situation instable de la croissance et l’équilibre ne peut être qu’un équilibre en fil de rasoir4. L’investissement exerce une double influence sur l’économie. Par son aspect « demande » (multiplicateur), il détermine le revenu et la demande globale. Mais il accroît également par son aspect « offre » la capacité de production. Le problème de DOMAR est alors le suivant : à quelle condition l’augmentation de la demande est-elle compatible avec l’accroissement de la capacité de production résultant de l’investissement. Le taux de croissance est fonction du rapport entre le taux d’épargne et le taux d’investissement. Mais HARROD affirme que cette relation de croissance fondée sur le rapport entre taux d’épargne et le coefficient du capital est instable. HARROD (1948) postule qu’il existe trois types de taux de croissance économique : le taux de croissance effectif conforme à celui qui se produise réellement, le taux de croissance garantie qui permet d’assurer l’équilibre entre l’épargne et l’investissement, le taux de croissance naturel qui assure le plein emploi. Selon HARROD, la croissance idéale et équilibré serait celle qui ferait coïncider la croissance garantie et la croissance naturel ; cependant cette coïncidence ne se réalise qu’avec peu de chance et au hasard.

Le modèle de SOLOW

Ce modèle repris quelques hypothèses néoclassiques comme le rendement factoriel décroissant, la substituabilité des facteurs de production et l’utilisation de toute l’épargne en investissement qui conclut à une situation de convergence des économies vers un état de croissance stationnaire. Le modèle néoclassique décrivait le rôle de l’accumulation du capital dans le rythme de croissance à moyen terme des économies.
La loi des rendements décroissants de la fonction de production néoclassique entrave la croissance car tout investissement en capital physique ne s’entend pas toujours à l’augmentation de la productivité c’est-à-dire plus on accroit le facteur de production plus la productivité décroit. En effet la croissance est limité, seul le progrès technique qui en mesure de maintenir la croissance.
Selon SOLOW, la croissance dépend de deux facteurs principaux : le taux de croissance démographique lié à la quantité de travail et le progrès technique conçue comme facteur exogène à la sphère économique résultait du progrès scientifique.

Le modèle de croissance endogène

Depuis des années 80, la croissance reconnaisse un renouveau face à la divergence entre les croissances de différent pays du monde. L’étude de cette dernière montre que le facteur de croissance ne réside pas tout simplement ni dans la croissance démographique ni dans le progrès technique lié au progrès scientifique. Selon cette nouvelle théorie, qui sous entende par la croissance endogène, elle vient du progrès technique et leur source est considéré comme facteur endogène, le progrès technique est réintégré au cœur du processus de la croissance. C’est le modèle fondateur de Paul ROMER qui rend endogène l’innovation car il le fait dépendre du comportement, des initiatives et du développement des compétences des agents économiques.
D’ailleurs, cette nouvelle théorie montre que l’interaction de plusieurs facteurs génère des externalités positives qui sont sources de croissance. Parmi eux figurent les investissements en capital physique, en capital humain, en capital public, apprentissage par la pratique, innovation et recherche développement. Les modèles de croissances endogène présentés par ROMER (1986), LUCAS(1988), BARRO(1991) ont mis l’accent sur l’importance de l’accumulation du capital et la diffusion de la technologie dans la croissance économique. L’existence des externalités technologiques et de l’accumulation de la connaissance viennent contrebalancer les effets des rendements décroissants de l’accumulation du capital, d’où la notion de rendement d’échelle croissant ou l’économie d’échelle qui maintient une croissance soutenue sur long terme.5

Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE I : FONDEMENT THEORIQUE SUR L’INVESTISSEMENT DIRECT ETRANGER ET SUR LA CROISSANCE
Chapitre1 : Concepts théoriques sur l’investissement direct étranger et la croissance
Section1 : Définitions et théories sur la croissance
Section2 : Définitions -Caractéristiques – Déterminants de l’investissement direct étranger
Chapitre2 : Revue de la littérature sur l’IDE et la croissance
Section1 : Lien entre IDE et croissance
Section 2 : Catalyseur d’effets d’IDE
PARTIEII: ANALYSE EMPIRIQUE DE L’EFFETS DES INVESTISSEMENTS DIRECTS ETRANGERS SUR LA CROISSANCE DE MADAGASCAR
Chapitre3 : Réalités sur les IDE à Madagascar
Section1 : Situation macroéconomique à Madagascar
Section2 : Environnement et évolution d’investissement direct étranger à Madagascar
Chapitre4 : Analyse de l’efficacité de l’investissement direct étranger face à la croissance de Madagascar
Section1 : Analyse de la performance de l’IDE vis-à-vis de la croissance à Madagascar
Section2 : Perspectives
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
TABLE DES MATIERES

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