Etude de la flore  Collecte et analyse des données

 Etude de la flore  Collecte et analyse des données

Pour chacun des sites étudiés (10 sites), un transect de 1km a été suivi. Sur le transect, des placettes circulaires de 28,21 m de rayon, distant de 200 m, ont été installées. Dans chaque placette, des inventaires floristiques ont été effectués pour répertorier toutes les espèces ligneuses présentes. La technique utilisée est celle de l’inventaire itinérant. Elle consiste à faire le tour de la placette et de recenser toutes les espèces rencontrées. Pour chaque espèce, est mentionné son nom scientifique.  Le spectre taxonomique Après avoir élaboré la liste floristique des espèces. Certains échantillons récoltés ont été identifié sur le terrain, d’autre n’ayant pas été identifiés, sont acheminés au CSE pour être ensuite identifier. Ces derniers ont été identifiés grâce à la flore de Berhaut. Le spectre taxonomique donne la distribution des espèces dans les différents rangs taxonomique (familles, genre, classe). La détermination du spectre taxonomique a permis de définir le nombre d’espèces, de familles, de genres afin d’identifier les familles les plus représentées dans la zone.  Le spectre biologique Les types biologiques ou formes biologiques désignent le comportement adaptatif de l’espèce. La classification utilisée est celle de Raunkier (1934) adaptée à la zone tropicale où la saison défavorable, est matérialisée par la sécheresse utilisé par (Lebrun, 1966; Trochain, 1966). Pour déterminer les types biologiques les informations proviennent essentiellement des mémoires et thèses du laboratoire de botanique biodiversité (Diop et al., 2019), (Samb , 2016) de la flore du Sénégal (Berhaut, 1967) et la catalogue des plantes vasculaires du Burkina Faso de (Thiombiano et al., 2012). Cette classification distingue 6 formes biologiques qui sont: Les Phanérophytes (P), les chaméphytes (C), les hémicryptophytes (H), les géophytes (G), les thérophytes (T) et les plantes parasites (Par). Les phanerophytes sont réparties en sous classes parmi lesquelles nous avons :  Les Mégaphanérophytes : grands arbres de plus de 25m de hauteur  Les Mésophanérophytes : petits arbres de hauteur comprise entre 10 et 25m. 14  Les Microphanérophytes : grands plantes ligneuses de hauteur qui varie de 2 à 10m  Les Nanophanérophytes : se sont de petites plantes de hauteur allant de 0,5 à 2m  Les Phanérophytes grimpantes : ils regroupant les lianes au sens strict (plantes grimpantes ligneuses enracinées en permanence au sol) et les arbustes lianescentes constituent 4%.  Le spectre chorologique Pour élaborer le spectre chorologique, les espèces ont été classées selon leur origine géographique. Pour ce faire, les informations proviennent essentiellement de la flore de Berhaut (Berhaut, 1967) et du Catalogue du plante vasculaire du Burkina Faso (Thiombiano et al., 2012). On distingue les Espèces Africaines (Af), les Espèces Afro-américaines (Am), les Espèces Afro-américaines et Asiatiques (Am As), les Espèces Afro-asiatiques (As), les Espèces Afro-asiatiques et australiennes (Asu), les Espèces Afro-malgaches (M), les Espèces Afromalgaches et asiatiques (Mas), les Espèces Afro-asiatiques-américaines-australiennes ou européennes (Masue) et les Espèces Pantropicales (Pt).

Etude de la végétation

  Collecte et analyse des données Les paramètres mesurés lors de l’inventaire forestier ont été la circonférence en cm à la base et à 1,3 m du sol, le houppier (Est-ouest Nord-Sud) et la hauteur approximative, elle a été estimée. Les individus dont la circonférence à 0,3m n’atteignant pas 5cm et celles dont la hauteur ne dépasse pas 1,3m ne sont pas considérés pour cette étude. Les paramètres dendrométriques ont été relevés suivant les années afin d’apprécier l’évolution de la végétation ligneuse.  Les mesures dendrométriques Les mesures dendrométriques ont porté sur la circonférence du tronc à la base et à 1,3m du sol, le houppier et la hauteur. Les individus dont les diamètres n’atteignent pas le diamètre de précomptage (5 cm) constituent la régénération naturelle et n’ont pas été prise en compte dans cette étude.  La densité réelle 15 C’est le nombre d’individus par unité de surface. Elle s’exprime en nombre d’individus/hectare. Elle est obtenue par le rapport de l’effectif total des individus dans l’échantillon (N) sur la surface échantillonnée (S) (Sarr et al., 2014). Elle est déterminée pour chaque année d’études en 1991, 2000, 2010 et 2017. Densité réelle= 𝐍𝐨𝐦𝐛𝐫𝐞 𝐝′ 𝐢𝐧𝐝𝐢𝐯𝐢𝐝𝐮𝐬 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥′é𝐜𝐡𝐚𝐧𝐭𝐢𝐥𝐥𝐨𝐧 𝐒𝐮𝐫𝐟𝐚𝐜𝐞 é𝐜𝐡𝐚𝐧𝐭𝐢𝐥𝐥𝐨𝐧𝐧é𝐞  Le recouvrement (G) Le recouvrement aérien correspond à la surface de la couronne en m²/ha, c’est-à-dire l’aire de projection verticale de la cime de l’arbre au sol. Elle s’obtient pour une espèce par la somme de la surface de couronne de tous ses individus (Kairé, 1999). 𝐆 = 𝝅(𝒅𝒎²) 𝟐 𝐒  Surface terrière (St) La surface terrière d’un peuplement, correspond à la surface de toutes les sections transversales des troncs, à 1,30 m de hauteur, des individus présents sur un hectare de forêt. Elle s’exprime en m²/ha (Dupuy et al., 1999). 𝐒𝐭 = 𝝅(𝒅𝟏, 𝟑)² 𝟐 𝐒 D1, 3= diamètre en m du tronc à 0,3m du sol et S= surface totale en ha  Indice de diversité o Indice de Sørensen De nombreuses mesures de similarité ou de dissimilitude permettent de comparer les années deux à deux, et de leur attribuer des valeurs résumant leur ressemblance globale. Dans le cadre de cette étude, l’indice de Sørensen a été utilisé pour évaluer la diversité ou le niveau de similitude des espèces répertoriées en 1991, 2000, 2010 et en 2017. Le choix de l’indice se justifie par son application courante et permet une comparaison entre plusieurs valeurs ou le plus souvent par rapport à une valeur de référence qui de 60% (Rombouts et al., 2009). Cet indice est donné par la formule suivante : 𝑪𝒔 = 𝟐𝑪 𝑨 + 𝑩 C: Nombre d’espèces communes aux deux années A: Nombre d’espèce de l’année 1 B: Nombre d’espèce de l’année 2 .

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