GENERALITES SUR LA PREVALENCE DES MALADIES ET L’IST/SIDA

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Stratégies appropriées de traitement

Les chercheurs ont mis au point de nouvelles thérapies pour soigner le VIH/SIDA, dont certaines sont plus faciles à admini strer et moins toxiques que leurs prédécesseurs. Pour les pays disposant de peu de ressources, les prix des médicaments antirétroviraux ont baissé en raison des négociations internationales avec les compagnies pharmaceutiques et avec la fabrication de médicaments génériques. A mesure que la TAR (Traitement Antirétroviral) devient disponible à plus grande échelle, la résistance du VIH à un nombre de régimes de médicaments antirétroviraux se manifeste. Ceci oblige les patients à passer des médicaments donnés en première intention à ceux de deuxième intention dont les prix sont plus élevés et les effets secondaires plus graves. Le diagnostic, le traitement et la prise en charge des infections opportunistes potentiellement mortelles restent l’un des plus importants aspects de soins aux patients atteints du VIH. Lorsque le VIH commence à affaiblir le système immunitaire des patients, ce qui tend à se produire cinq à sept ans après l’infection, les bactéries, les champignons, les virus et mêmeesl cancers qui auraient autrement été contenus deviennent actifs et nuisibles.
Certaines infections telles que la pneumonie, la tuberculose et la candidose orale et oesophagienne sont relativement faciles à diagnostiquer, et leur traitement est efficace au plan économique, tandis que d’autres, comme le cytomégalovirus et le complexe mycobacterium avium sont difficiles à diag nostiquer et leur traitement est coûteux. Dans ce dernier cas, la TAR, qui réduit lacharge virale du VIH et, pourtant, améliore le système immunitaire, peut présenter unmeilleur rapport coût-efficacité que le traitement de l’infection elle-même. La prévention de certaines infections opportunistes est efficace du point de vue du coût, et une simple prophylaxie, telle que le cotrimoxazole qui prévient la pneumonie Pneumocystis jiroveci a des effets positifs sur la survie.
Les perspectives de traitement des personnes séropositives au moyen de médicaments antirétroviraux dans les pays à revenu faible ou intermédiaire se sont améliorées, mais la TAR continue d’être coûteuse etde présenter un problème complexe. Dans certains pays en développement, le coût de la TAR a diminué, passant de 15.000 dollars par patient par an à moin s de 150 dollars par an. Avec ce prix moins élevé, la TAR est désormais à la portéede nombreux pays à revenu intermédiaire, mais elle reste sur lourd fardeau pour les pays à faible revenu, où les dépenses annuelles au titre de la santé publique s’élèvent souvent à moins de 20 dollars par habitant par an. L’OMS et le programme commun de Nations Unies sur le VIH/SIDA estiment que seulement 7% environ des près de 6 millions de personnes ayant besoin de traitement seront soignés, et que le nombre de patients nécessitant la TAR augmente de 8.000 chaque jour.
Les plus grands défis de la recherche sur les soinset le traitement adéquats pour les pays en développement ne portent pas sur la mise au point de nouveaux médicaments, mais plutôt sur la manière d’adapter les stratégies de soins et de traitement à des milieux à faible revenu, à technol ogie rudimentaire et à faible capacité en matière de ressources humaines, de sorte à maximiser l’adhésion aux interventions. Il est important de réduire au minimum la toxicité, le coût, et d’optimiser la prolongation d’une vie de qualité élevée grâce à la TAR, tout cela sans endommager les infrastructures de soins de santé existantes qui sont souvent fragiles.

Prévention et traitement

La synergie entre la prévention et le traitement doit être prise en considération dans les efforts d’affectation des ressources limitées. Bien que la prévention du VIH/SIDA soit souvent plus efficace au plan économique que son traitement, les décisions relatives à l’affectation des fonds publics sont rendues complexes par les interactions entre prévention ettraitement. En mettant à disposition le traitement, on peut att énuer dans une certaine mesure la stigmatisation et la peur associées au SIDA et faire qu’il soit plus facile de joindre et de conseiller les personnes qui sont actuellement infectées, de sorte à prévenir la transmission future. Le traitement peut par ailleurs réduire la transmissibilité. Cependant, des préoccupations sont émises sur la mise à disposition du traitement qui risque de réduire les inhibitionset de mener à un accroissement des comportements à risque.
La mauvaise adhésion au traitement peut également avoriserf la pharmacorésistance, tandis que l’accroissement de l’espérance de vie sous traitement pourrait déboucher sur l’exposition d’un plus grand nombre de partenaires. L’effet net de l’interaction entre la prévention et le traitement sera probablement différent d’un pays à l’autre. La lutte contre le VIH/SIDA exige des stratégies etdes politiques publiques qui s’intéressent à la question de la prévention et du traitement avec des ressources limitées.

Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : GENERALITES SUR LA PREVALENCE DES MALADIES ET L’IST/SIDA
1. LA PREVALENCE DES MALADIES
1.1. Taux d’incidence
1.2. Taux de prévalence
1.3. Rapport entre prévalence et incidence
2. LES INFECTIONS TRANSMISES PAR VOIE SEXUELLE HORS INFECTIONS A VIH
2.1. Les Infections Sexuellement Transmissibles ou IST d’origine bactérienne
2.1.1. Syphilis vénérienne
2.1.2. Gonococcie
2.1.3 Chancre mou ou chancrelle
2.1.4. Chlamydioses
2.1.5. Granulome inguinal ou donovanose
2.1.6. Autres bactérioses
2.2. Les infections sexuellement transmissibles d’origine parasitaire ou mycosique
2.3. Les infections sexuellement transmissibles d’origine virale
2.3.1. Herpès génital
2.3.2. Infections à Cytomégalovirus (CMV)
2.3.3. Infection à Human Papilloma Virus (HPV)
2.3.4. Hépatites virales
2.3.5. Infection par le VIH (Virus le l’Immunodéficience Humaine)
DEUXIEME PARTIE : EVALUATION DE LA SITUATION ET DE LA PREVALENCE DE L’IST/SIDA A TOAMASINA
1. CADRE D’ETUDE
1.1. Lieu d’étude : CSB2 de Tanambao II
1.2. Secteur sanitaire
2. METHODOLOGIE
2.1. Type d’étude
2.2. Période d’étude
2.3. Population d’étude
2.3.1. Critères d’inclusion
2.3.2. Critères d’exclusion
2.4. Echantillonnage et taille de l’échantillon
2.5. Recueil des données
2.6. Saisie et traitement
2.7. Ethique et limite de l’étude
2.8. Paramètres d’étude
3. RESULTATS
3.1. Nombre de cas d’IST
3.2. Etude de répartition
3.2.1. La tranche d’âge
3.2.2. Le sexe
3.2.3. La situation matrimoniale
3.2.4. La profession
3.2.5. Le domicile
3.3. Type d’IST
3.4. Prévalence
3.4.1. Prévalence au CSB2
3.4.2. Prévalence selon l’arrondissement
3.4.3. Prévalence dans la ville de Toamasina
TROISIEME PARTIE : DISCUSSIONS ET SUGGESTIONS
1. DISCUSSIONS
1.1. Nombre de cas d’IST
1.2. Répartition des cas
1.2.1. Selon l’âge et le sexe
1.2.2. Situation matrimoniale
1.2.3. Profession et domicile
1.3. Type d’IST
1.4. Prévalence
1.4.1. Prévalence des IST au CSB2
1.4.2. Prévalence au niveau des arrondissements
1.4.3. Prévalence des IST et risque d’infection au VIH/SIDA dans la ville de Toamasina
2. SUGGESTIONS
2.1. Renforcement des mesures préventives
2.1.1. Objectif
2.1.2. Stratégies
2.2. Amélioration de l’accessibilité aux soins médicaux
2.2.1. Objectif
2.2.2. Stratégies
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE

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