HYPONATREMIE EN REANIMATION MEDICALE

HYPONATREMIE EN REANIMATION MEDICALE

Hyponatrémie avec VEC élevé ou hyponatrémie relative

 Elles sont liées à une stimulation de la sécrétion d’ADH par une hypovolémie relative avec un état œdémateux surtout lors d’une insuffisance cardiaque congéstive (ICC), ou encore lors d’une cirrhose hépatique décompensée, d’un syndrome 13 néphrotique, ou d’une hypoalbuminémie. Dans ce cas, l’uricémie et l’urée sont élevées, signe une hypovolémie efficace. Tandis que la natriurèse est basse (< 20 mmol/L) en absence de prise de diurétique .

Hyponatrémie avec VEC cliniquement normal

 L’étiologie la plus fréquente est le SIADH . Mais il faut éliminer les autres causes d’hyponatrémie avec VEC normal telles que : l’hypothyroïdie et l’hypercorticisme. Le diagnostic du SIADH est un diagnostic d’exclusion, il faut s’assurer que la volémie soit normale . Le SIADH correspond à un excès de sécrétion d’AVP par la tige pituitaire ou par d’autres cellules capables de secréter cette AVP . La sécrétion primitive d’AVP entraine une réabsorption d’eau au niveau du canal collecteur et une expansion volémique avec dilution du Na plasmatique entrainant ainsi une hyponatrémie. Par ailleurs, il n’est pas nécessaire de doser l’AVP d’autant plus que son dosage est peu fiable et qu’il est également augmenté dans d’autres étiologies d’hyponatrémie. Les principales étiologies du SIADH sont les causes endocriniennes, médicamenteuses, neurologiques, intrathoraciques et néoplasiques 

Hyponatrémie avec VEC basse ou de déplétion hydro-sodée 

Les pertes de Na et d’eau peuvent être d’origine rénale ou extrarénale. La natriurèse est basse (< 20 mmol/L) lorsque les pertes d’eau sont extrarénales, telles que digestives (au cours des diarrhées, des vomissements, des fistules digestives, d’une présence d’un 3ème secteur lors des occlusions intestinales) ou cutanées (au cours des brûlures ou chez le marathon). La natriurèse est élevée (> 20 mmol/L) lorsque les pertes d’eau sont d’origine rénale, par exemple au cours des néphropathies tubulo-interstitielles avec perte de sel, lors des prise de diurétiques, lors d’une insuffisance surrénalienne, mais aussi « cerebral salt wasting » (CSW) syndrome 

Cas particuliers 

 L’hyponatrémie post marathon est une complication majeure et bien connue de ce sport. C’est une hyponatrémie aigue sévère symptomatique (nausées, 14 vomissements), survenant après un marathon. Elle peut être associée à un œdème pulmonaire neurogénique et d’un œdème cérébral parfois mortel. Ce sont les femmes qui sont les plus souvent atteintes. La physiopathologie associerait des pertes hydrosodées par sudation, stimulant la sécrétion d’ADH, le stockage intestinal des boissons hypotoniques ingérées et l’absorption digestive brutale de ce stock hydrique après la course .  Le CSW syndrome est une entité dont la fréquence est mal évaluée et qui serait exceptionnelle . Il survient chez des patients ayant des lésions cérébrales (lors de traumatisme, infection, tumeur, hémorragie,…). Elle se caractérise par des pertes sodées importantes avec perte de poids et une hypovolémie. La physiopathologie pourrait impliquer la libération de peptides natriurétiques

Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : GENERALITES
I-1-Physiologie du sodium et de l’eau
I-2- Hyponatrémie
DEUXIEME PARTIE : METHODES ET RESULTATS
II- METHODES
II-1- Cadre d’étude
II-2- Type d’étude
II-3- Objectifs de l’étude
II-4- Durée d’étude
II-5- Période d’étude
II-6- Population d’étude
II-7- Critère d’inclusion
II-8- Critère de non inclusion
II-9- Taille de l’échantillon
II-10- Mode de collecte des données
II-11- Variables étudiées
II-12- Critères de positivit
II-13- Analyse des données
II-14- Considération éthique
II-15- Limites de l’étude
III- RESULTATS
III-1- Prévalence brute de l’hyponatrémie
III-2- Répartition des patients selon la tranche d’âge
III-3- Répartition des patients selon le genre
III-4- Répartition des patients selon les renseignements cliniques
III-5- Répartition des patients selon les antécédents
III-6- Répartition selon les signes cliniques présentés par les patients
III-7- Répartition des patients selon le type d’hyponatrémie
III-8- Répartition des patients selon l’osmolarité plasmatique
III-9- Répartition des patients selon le mécanisme de l’hyponatrémie
III-10- Répartition des patients selon la prise ou non de diurétique
III-11- Répartition des patients selon les mécanismes étiologiques
III-12- Répartition des patients selon le diagnostic
III-13- Répartition des patients selon la durée de séjour
III-14- Répartition selon l’évolution des patients
TROISIEME PARTIE : DISCUSSION
IV-1- Aspect épidémiologique
IV-2- Aspects clinique et biologique
IV-3- Evolution
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUE
ANNEXES

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