La cartographie

La cartographie

C’est une méthode de représentation de paramètres déduits d’une mesure de l’électrogenèse cérébrale en plusieurs endroits du scalp. C’est la différence potentielle entre chaque électrode et une référence qui est amplifiée. Elle permet une représentation précise des informations spatiales et temporelles et sous forme de résumé de plusieurs pages d’EEG.

Explorations morphologiques

Il s’agit de la neuroradiologie et des explorations isotopiques. Ces explorations morphologiques sont indiquées devant toute crise épileptique inaugurale sans étiologie claire, particulièrement lorsque tous les critères électrochimiques d’une épilepsie idiopathique ne sont pas réunis. Le but de l’exploration est de trouver une lésion causale dont l’exérèse permet la guérison. Le bilan neuroradiologique dans de nombreux cas aboutit à éliminer la présence de toute anomalie cérébrale macroscopiquement décelable et pose le diagnostic d’épilepsie purement fonctionnelle, idiopathique dont le diagnostic est meilleur que celui des autres variétés de la maladie. En résumé, ce sont des examens dont nous n’avons pas besoin lorsque nous sommes convaincus du caractère idiopathique de l’épilepsie. 

L’imagerie par résonnance magnétique

L’IRM est l’examen de choix dans l’exploration morphologique du cerveau chez les enfants épileptiques. Son intérêt réside dans la recherche étiologique des épilepsies symptomatiques. Elle présente un certain nombre d’avantages (la totale innocuité, ses rares contre indications, la possibilité de répétition à volonté, l’excellente définition des images). L’IRM est normale dans les épilepsies idiopathiques. 30 2) Le scanner cérébral C’est un examen surtout intéressant dans la recherche étiologique des épilepsies non idiopathiques. Le scanner est normal dans les épilepsies idiopathiques. 3) Les explorations isotopiques Elles trouvent leurs meilleures indications dans les épilepsies partielles et mesurent de façon absolue ou relative les modifications de l’activité métabolique cérébrale locale pendant les périodes critiques (augmentation du débit sanguin cérébral régional), inter critiques (hypo métabolisme local). 

Examens biologiques

Ils sont plus ou moins exhaustifs et sont nécessaires à la recherche de certaines étiologies avant la mise en route d’un traitement. Les examens suivants peuvent être demandés selon le contexte : la numération formule sanguine, l’enzymologie hépatique, l’ionogramme plasmatique, les bilans inflammatoires et biologiques, le dosage des acides organiques, le caryotype. VII. Traitement et Evolution-Pronostic Plusieurs traitements de l’épilepsie sont envisageables suivant la nature du syndrome, son intensité et son origine : • Prise de médicaments antiépileptiques • Traitement par stimulation électrique du nerf vague • Traitement chirurgical A. Traitement médicamenteux (16, 47) Il existe de nombreux médicaments disponibles pour traiter l’épilepsie et la mise au point de nouveaux produits est régulière. Le médicament et sa posologie sont prescrits par le médecin qui les détermine suivant la nature du syndrome épileptique et son intensité. La monothérapie (prise d’un seul médicament) est généralement recommandée. Pour les cas les plus complexes, 31 l’association de deux médicaments peut offrir une meilleure efficacité thérapeutique. Pour les antiépileptiques, ayant de réels effets sédatifs, une période d’environ un mois est nécessaire au patient pour s’accoutumer au médicament. Pendant cette période, la prise de médicament doit être progressive avant d’atteindre son niveau optimal. La prise de médicament à heures fixes est, par ailleurs, une composante essentielle du traitement, puisque la variation du taux de molécules du médicament présent dans le sang est un facteur favorisant d’apparition de crises. Le traitement pharmacologique de l’épilepsie dure plusieurs années et peut même être prescrit à vie. Son efficacité est tout à fait remarquable : dans 75 % des cas, les crises cessent définitivement. Suivant l’évolution de la maladie, le médecin peut décider de réduire la posologie, voire d’arrêter le traitement après deux ou trois ans sans crise. Dans 70% des cas, les crises ne se reproduisent plus.

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