La politique sectorielle de santé et de population

HISTORIQUE :

La politique sectorielle de santé et de population définit le développement sanitaire et social du Mali. Son objectif majeur est de réaliser la santé pour tous sur horizon aussi s’approché que possible. Le 1er plan décennal de développement sanitaire et social (PDDSS 1966- 1975) s’était assigné comme mission l’assurance de la gratitude des soins à tous les maliens sur l’ensemble du territoire. Le deuxième PDDSS (1981 – 1990) intégra la stratégie des soins de santé primaires ( SSP) à travers le développement des structures de santé rurales ; la formation et la mise en place d’agents de santé villageois ; de cases de santé de caisses de pharmacies villageoises, « Les SSP sont des soins de santé essentiels fondés sur les méthodes et des techniques pratiques, scientifiquement valables et socialement acceptables, rendues universellement accessibles à tous les individus et à toutes les familles de la communauté avec leurs pleines participations, à un coût que la communauté et le pays puissent assumer à tous les stades de leur développement dans un esprit d’auto responsabilité et d’auto détermination ». A son terme le 15 décembre 1990, le Mali adopta une nouvelle politique de santé fondée sur une approche globale articulant les principes des SSP, l’initiative de Bamako instaurant le recouvrement des coûts, et les systèmes de santé de district en développement de la santé communautaire et contractualisation de l’offre de service de santé avec les associations de santé communautaire (ASACO). La première définition des CSCOM est donnée en octobre 1991 dans un document officiel.

Elle est la suivante « Le CSCOM est une formation sanitaire à but lucratif créée sur la base de l’engagement d’une population définie et organisée, pour répondre de façon efficace et efficiente à ses problèmes de santé. Il fonctionne selon les principes d’une gestion autonome à partir des ressources disponibles et mobilisables suivant les directives et sous le contrôle des organes de gestion mis en place par cette population ». A partir de 1990, le modèle de développement du district sanitaire (cercle au Mali) est basé sur un système à deux échelons : établissement sanitaire de premier contact (centre de santé arrondissement et futurs CSCOM) et formation sanitaire de référence. Les hôpitaux régionaux et nationaux complètent le dispositif sanitaire. En Avril en 1994, un arrêté ministériel (santé/Administration Territoriale/Finances) est publié. Il définit le centre de santé communautaire. Il mentionne qu’un CSCOM est composé d’un dispensaire, d’une maternité, et d’un dépôt de médicaments essentiels d’un infirmier de premier cycle.

Le CSCOM a pour mission de fournir le paquet minimum d’activités, tant dans le cadre de la promotion de la santé et la prévention que dans celui du soin. La démocratisation de la vie publique à compter de Mars 1991 a été un puissant accélérateur de la mise en oeuvre de cette politique. Les partenaires au développement ont tous adhéré aux principes de la politique menée par le département de la santé. En mai 1996, le ministère de la santé, des personnes âgées et la Solidarité de la République du Mali a lancé l’élaboration d’un plan décennal de développement sanitaire social. (PDDSS) 1998 – 2007 ce plan décennal, le troisième depuis l’indépendance du Mali, diffère des deux précédents par son approche méthodologique et son cadre de référence conçu autour d’une approche sectorielle ou approche « programme », ce plan décennal représente le cadre de référence pour l’ensemble des actions à mener dans le domaine sanitaire et social au cours de la décennie 1998 – 2007.

La rupture utérine : L

a rupture utérine est une solution de continuité non chirurgicale au niveau de la paroi utérine. Elle peut être complète ou incomplète. Elle peut intéresser tous les segments de l’utérus. C’est l’urgence obstétricale la plus grave, la rupture utérine est devenue rare si non exceptionnelle dans les pays développés ou industrialisés qui disposent des techniques chirurgicales et de réanimation bien codifiées [3]. Dans les pays en voie de développement et dans les pays africains en particulier elle est encore d’actualité du fait de l’insuffisance d’infrastructures socio-sanitaires, d’insuffisance de personnel qualifié et ou mal reparti. La rupture utérine peut survenir au cours de la grossesse ou pendant le travail. Nous avons les ruptures liées aux fautes thérapeutiques ou ruptures provoquées : utilisation des ocytociques, manoeuvres obstétricales et les ruptures spontanées survenant sur utérus mal formé, tumoral ou cicatriciel. La désunion d’une cicatrice utérine en cours du travail est l’une des causes les plus fréquentes en Europe. Toute rupture utérine reconnue doit être opérée. Mais l’intervention chirurgicale est quant à elle seule insuffisante et doit être complétée par la lutte contre le choc hypovolémique et par celle de l’infection. Les ruptures utérines sont opérées par voie abdominale. Ce qui permet d’apprécier l’étendue des lésions et de choisir la modalité de l’intervention. Les indications de l’hystérectomie sont : la rupture utérine compliquée de lésions de voisinage ; irrégulière et étendue, accompagnée de lésions vasculaires ; la rupture datant de plus de 6 heures même lorsqu’elle est moins grave[15]. L’hystérectomie doit être autant que possible interannexielle (ovaires et trompes laissés en place), cette opération conservatrice dont les avantages sont considérables chez la jeune femme ne doit pas être faite à tout prix dans les délabrements importants.

La toxémie gravidique ou pré éclampsie :

La société internationale pour l’étude de l’hypertension artérielle de la grossesse définit en 1986, l’hypertension de la femme enceinte comme une pression diastolique supérieure ou égale à 90 mm de mercure. La protéinurie se définit comme un taux d’albumine une fois supérieure ou égale à 300 mg par 24 heures ou un taux d’albumine au moins égal à 1g/l à 3 croix au test à la bandelette sur deux échantillons d’urine testée à plus de 4 heures d’intervalle. Merger et collaborateurs décrivent en 1989 que les oedèmes de la toxémie sont des oedèmes généralisés. Quel que soit leur intensité, ils sont blancs ; mous et indolores. Les oedèmes non apparents peuvent être mis en évidence par les pesées répétées obligatoires au cours des examens prénataux. L’augmentation du poids dans le dernier trimestre de la grossesse ne doit pas dépasser 500g par semaine. La toxémie se caractérise par une augmentation brutale du poids. Cette triade de la toxémie n’est pas toujours au complet. Les formes mono symptomatiques peuvent exister. L’évolution peut être aggravée de redoutables complications paroxystiques : éclampsie, hématome rétro placentaire, hémorragie cérébro-méningée, insuffisance rénale et hellp syndrome qui associe : une coagulation intra vasculaire disséminée, une anémie hémolytique, une cytolyse et une insuffisance hépatique.

Table des matières

INTRODUCTION ET OBJECTIFS
INTRODUCTION
OBJECTIFS
GENERALITES
I.DEFINITIONS OPERATOIRES
II.HISTORIQUES
III.LE SYSTEME DE REFERENCE/EVACUATION
IV. RAPPELS
V.LES MOTIFS D’EVACUATION ET DE REFERENCE
METHODOLOGIE
RESULTATS
COMMENTAIRES ET DISCUSSION
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
CONCLUSION
RECOMMANDATIONS
BIBLIOGRAPHIES
ANNEXES

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