LA SCOLARISATION EN MILIEU RURAL ET EN MILIEU URBAIN

LA SCOLARISATION EN MILIEU RURAL ET EN MILIEU URBAIN

L’accès à l’éducation est souvent soumis à des conditions pratiquement incontourna les. Dans la plupart des cas, une onne qualité d’étude est chère et coûteuse. De nom reux étudiants choisissent de fréquenter les établissements scolaires publics vu que les frais de scolarité y sont a orda les pour tous voire pas d’écolage. Ce cas se présente dans les lycées ou établissements scolaires publics, fortement constaté pour le lycée Mahitsy. Mais cette opportunité est limitée du moment où l’éta lissement s’éloigne trop du lieu de résidence des étudiants. L’impact de l’augmentation du frais d’écolage se fait ressentir d’une manière assez nette dans les statistiques scolaires. En effet, cela court au risque de la diminution de la fréquentation des écoles privées non seulement en termes relatif mais aussi en valeur absolue.11 Ici, seul le lycée Ambohimanarina est plus accessible en termes de rapprochement du lycée et de la résidence des étudiants. 5 élèves parmi les 14 enquêtés (soit 37,5%) ont choisi le Lycée du fait de son rapprochement du lieu d’ha itation. Pour une éducation meilleure et plus favorable, il faut une bonne et stricte discipline. De nombreux parents exigent ce critère dans le choix de l’éta lissement scolaire de leurs enfants. La discipline permet de canaliser et d’orienter les étudiants dans leur devenir et dans leur être social. Les deux lycées catholiques privés (NDA/ LSFX) sont ici les plus fréquentés pour leur règlement intérieur. A part les qualités d’études, la qualification des enseignants font le prestige d’une école. 

Le choix de l’établissement au dépend des catégories socio-professionnelles des parents Graphique 2 et 3 : CSP des parents et choix de l’établissement dans le milieu rural et dans le milieu urbain .Les dépenses scolaires occupent la majore partie des dépenses du ménage. Ici, 15 élèves parmi les 60 enquêtés qui fréquentent les lycées pu lics sont fils d’ouvrier. Ce qui compte c’est qu’au moins les enfants sont scolarisés. Cela peut être dû au fait de la gratuité des études. Il y une corrélation entre la situation financière des parents et le choix de l’éta lissement pour la scolarisation des enfants. Ce qui explique que l’accumulation du capital culturel dépend du capital économique de chaque famille. Le niveau économique des familles influe sur la qualité de l’éducation des enfants. Les enfants issus de classe aisée sont plutôt inscrits dans des établissements de prestige tandis que ceux issus de la classe moyenne et/ou pauvre se contentent d’étudier dans des simples écoles. 0 10 20 30 40 50 60 70 Ouvriers Employés Cadres supérieurs Total milieu urbain PRIVE PUBLIC Total 38 b- Taux de réussite au BACC des lycées de la dernière année-scolaire Graphique 4 : taux de réussite aux BACC Source : archives de chacun des lycées consultés le 6 mai 2016 Avec les mêmes programmes scolaires (bases) et les mêmes systèmes éducatifs, les 2 lycées (LM 66%; NDA 53%) dans la zone rurale rencontrent un faible taux de réussite au Bacc par rapport aux 2 lycées de la ville (LA 77% ; LSFX 86%). Les techniques d’apprentissage propres à chaque établissement sont source de performance des élèves en termes de réussite. Ici, le niveau des élèves en milieu rural est très faible par rapport à celui des élèves en milieu urbain avec un très large écart de 44%. Chapitre VI : Comportements des élèves en classe Le comportement des élèves conditionne nécessairement la performance de leurs résultats scolaires. Les types de comportements les plus connues en classes sont l’assiduité, la concentration en salle et la participation des élèves. 

L’assiduité

Souvent caractérisée par le taux de présence en classe. Est assidu celui qui ne rate presque pas les cours c’est-à-dire qui n’est jamais absent. L’assiduité est signe de onne volonté des élèves dans leurs études. Elle est caractéristique du taux de fréquentation de l’école. Le taux d’assiduité dépend de la façon dont les enseignants se comportent avec leurs élèves, c’est en quelque sorte à partir de l’assiduité des étudiants que l’on peut évaluer la performance et l’efficacité des enseignants. Parfois, l’arrogance et l’impartialité des enseignants poussent les étudiants à rater des cours ou à ne plus venir à l’école. Les intimidations et les insultes aussi démotivent les étudiants et les donnent une image contraire de l’école. 4- La concentration en salle Ce type de comportement est le plus sensible dans cette rubrique. L’éveil des élèves doit être pris en compte en ce qui concerne la transmission des connaissances. Cet éveil est souvent règlementé par les caractères psychologiques des étudiants. Il est soumis par les émotions ou les sentiments, du vécu et des habitudes. La concentration des élèves en classe dépend de leurs attitudes, de leurs histoires personnelle et familiale, de leurs environnements sociaux et surtout de leurs entourages. Généralement, les enfants sont guidés par le sentiment, ils sont plus sensible aux disputes, aux violences et aux agressions. Ainsi, les problèmes familiaux agissent sur le taux de concentration des enfants, un enfant souvent battu, par exemple, a du mal à se concentrer lors des cours, il peut se perdre dans sa pensée se retrouvant mal à l’aise face au regard de ses camarades de classes. Sans parler des élèves tur ulents qui n’arrivent pas à se tenir et perturbent les autres. Aussi des élèves issus de famille pauvre qui ne résistent pas aux heures de cours parce qu’ils sont mal nourris et fatigués. 5- La participation durant les cours C’est une question de capacité intellectuelle des étudiants. Elle est complémentaire de la concentration en classe parce qu’elle est guidée par la spontanéité et l’assimilation. La participation des étudiants durant les cours détermine l’intérêt qu’ils les portent. En une partie, elle caractérise l’essence du cours et la capacité de l’enseignant en ce qui concerne son mode de transmission des connaissances et son comportement envers les élèves. La personnalité des enseignants influe sur la capacité des étudiants à émettre leurs atouts envers les enseignants. 40 C’est à partir de la participation des élèves en classe que l’on peut mesurer leur faculté de compréhension ainsi que leur intelligibilité.

Formation et coursTélécharger le document complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *