Les cinq clés de l’equilibre alimentaire

GÉNÉRALITÉS

L’EQUILIBRE ALIMENTAIRE

La fonction première de l’alimentation est de maintenir l’organisme en bonne santé. Il est donc nécessaire d’apporter chaque jour la quantité et la qualité d’aliments dont le corps a besoin : aucun aliment n’a en lui-même la totalité des nutriments indispensables à notre organisme. Il nous revient à nous d’équilibrer notre alimentation tout en conservant le plaisir de manger.

DÉFINITION

Observer une alimentation équilibrée c’est faire varier les aliments et la façon de les préparer. Se faire plaisir et peut-être découvrir de nouveaux goûts. Manger de tout, chaque jour sans se ruiner. Tout est une question de quantité et de fréquence de consommation.

LES CINQ CLÉS DE L’EQUILIBRE ALIMENTAIRE 

La diversité : On appelle diversité alimentaire la consommation journalière d’aliments appartenant à chacune des différentes catégories d’aliments : produits céréaliers, fruits, légumes, produits laitiers, viande /poisson / œufs. Lorsque la diversité alimentaire est faible, ce sont fréquemment les fruits et les légumes qui sont oubliés.

La variété : On appelle variété alimentaire la consommation journalière d’aliments différents au sein d’une même catégorie. En mangeant des aliments différents, on favorise la diversification alimentaire et donc une meilleure couverture des besoins nutritionnels.

La structure : La structure des repas est représentée par la succession de divers plats composant un repas traditionnel (entrée, plat de résistance composé de viande ou de poisson garnis, laitage et/ou dessert). Elle est nécessaire pour la couverture des besoins nutritionnels si cette structure assure diversité et variété alimentaires.

La densité : On peut manger beaucoup et peu calorique, ou peu et très calorique, selon les aliments consommés. Dans le cadre des problèmes de surpoids, on peut fréquemment observer que les sujets ont une alimentation assez monotone,qui privilégie les aliments à forte densité énergétique. La mise en place d’une alimentation diversifiée et variée est donc déjà un grand pas en avant.

La fréquence : De même qu’aucun aliment n’est, en soi, mauvais pour la ligne, aucun aliment n’est mauvais, en soi, pour l’équilibre alimentaire ou la santé. Tout est question de fréquence ou de juste mesure : la consommation trop fréquente de certains aliments, la consommation trop rare de certains autres, ont toutes deux des conséquences défavorables sur la santé.

LES NUTRIMENTS À PRIVILÉGIER

Définition de nutriments

Les nutriments sont des éléments nutritifs ou des substances alimentaires (lipides, glucides, protéines, minéraux) capables d’être assimilés directement et entièrement par les cellules de l’organisme et qui participent d’une part à la synthèse et au renouvellement des constituants cellulaires et d’autre part à la couverture des besoins énergétiques de l’organisme.

Les sucres ou les glucides

Ils sont indispensables à la vie : le cerveau et les muscles en utilisent constamment. Mais il faut savoir évaluer leur quantité pour bien stabiliser la glycémie (taux de sucre dans le sang) tout au long de la journée. On distingue deux types de glucides :

Les glucides ou les sucres simples : ils ont un pouvoir sucrant élevé et rapide. Ils sont contenus dans le sucre, les sodas, jus de fruits, le miel, la confiture, le chocolat, les glaces, les pâtisseries et les fruits. Ces aliments sont dépourvus ou très limités en vitamines et sels minéraux. En excès ils sont stockés sous forme de graisses. Les fruits sont riches en glucides simples mais leur consommation doit être quotidienne pour couvrir les besoins en vitamine C, en sels minéraux (potassium, magnésium) et en fibres. Il est recommandé de consommer 2 fruits par jour dont 1 agrume (orange, citron, pamplemousse).

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Les glucides ou les sucres complexes. Ils ont un pouvoir sucrant modéré et prolongé : ce sont les amidons contenus dans pains, pâtes, céréales, légumes secs et pomme de terre.

Ce sont des aliments à privilégier car ils apportent l’énergie de base nécessaire au bon fonctionnement de l’organisme (du muscle surtout).Une bonne régulation du transit intestinal est assurée par le pain et les légumes secs en particulier.

Les lipides ou graisses

Les graisses visibles : Ce sont les graisses les plus faciles à identifier et donc à contrôler dans l’alimentation. Il s’agit des matières grasses de rajout que l’on met sur le pain ou certains aliments : le beurre, la margarine, la pâte à tartiner. Ce sont aussi les graisses qu’on utilise pour les cuissons ou les sauces : huile, crème fraîche, saindoux. Ces graisses ne doivent pas être supprimées de l’alimentation car elles apportent des éléments indispensables que le corps ne peut pas fabriquer (vitamines, acides gras essentiels).

Les graisses cachées : elles sont présentes à la fois dans les aliments sucrés et les aliments salés. Les pâtisseries, certains biscuits, le chocolat, les crèmes glacées, beaucoup de viennoiseries contiennent du sucre mais aussi et surtout des graisses. Pareillement les charcuteries, les biscuits apéritifs, certaines viandes, les fromages, les sauces, les fritures sont des aliments qui peuvent être à l’origine d’un excès de graisses.

Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE I : GÉNÉRALITÉS
I.1 L’EQUILIBRE ALIMENTAIRE
I.1.1 DÉFINITION
I.1.2 LES CINQ CLÉS DE L’EQUILIBRE ALIMENTAIRE
I.2 LES NUTRIMENTS À PRIVILÉGIER
I.2.1 Définition de nutriments
I.2.2 Les sucres ou les glucides
I.2.3 Les lipides ou graisses
I.2.4 Les protéines
I.2.5 Les vitamines
I.2.6 Les minéraux et les oligo-éléments
I.3 BESOINS NUTRITIONNELS ET APPORTS RECOMMANDÉS
I.3.1 BESOINS ÉNERGÉTIQUES
1) Les nutriments couvrant les besoins énergétiques
2) Besoins énergétiques quotidiens ou Apport Nutritionnels Conseillés
3) La répartition des apports en nutriments énergétiques
I.3.2 BESOINS STRUCTURAUX
1) Les protéines
2) Les sels minéraux
3) Les lipides
I.4 LA PYRAMIDE ALIMENTAIRE
I.5 LA RATION ALIMENTAIRE
PARTIE II : MATÉRIELS ET MÉTHODES
II.1 DESCRIPTION DU MILIEU D’ÉTUDE
II.2 PÉRIODE DE L’ENQUÊTE
II.3 MÉTHODES
II. 3.1 ÉCHANTILLONNAGE D’ETUDE
II.3.2 MÉTHODOLOGIE POUR LE RECUEIL DES DONNÉES
II.3.3 MÉTHODES D’ANALYSE DES DONNÉES
II. 4 MATÉRIELS UTILISÉS
PARTIE III : RÉSULTATS ET INTERPRÉTATIONS
III.1 LES HABITUDES ALIMENTAIRES
III.2 PROFIL ALIMENTAIRE
III.3 TAUX DE COUVERTURE DES BESOINS (TC)
III.4 ÉQUILIBRE ALIMENTAIRE
III.4.1Pourcentage de calories d’origine glucidiques, protéiques et lipidiques
III.4.2 Pourcentage de calories d’origine glucidiques, lipidiques et protéiques pour le matin, midi et le soir
III.5 COMPARAISON DES QUANTITÉS D’ALIMENTS CONSOMMÉS ENTRE LES ÉTUDIANTS COMORIENS ET CAMEROUNAIS
III.6 FACTEURS SUSCEPTIBLES D’INFLUENCER LE COMPORTEMENT ALIMENTAIRE
PARTIE IV : DISCUSSIONS
IV.1 HABITUDES ALIMENTAIRES
IV. 2 PROFIL ALIMENTAIRE
IV.3 TAUX DE COUVERTURE DES BESOINS ALIMENTAIRES
IV.4 ÉQUILIBRE ALIMENTAIRE
PARTIE V : CONCLUSION
CONCLUSION
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES
RÉSUMÉ

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