LES IMPACTS DE LA VARIABILITE DES PRECIPITATIONS 

LES IMPACTS DE LA VARIABILITE DES PRECIPITATIONS 

La végétation mal répartie

D’après l’analyse de la variation pluviométrique sur la station d’Ambohimanambola, il y a une tendance à la baisse des précipitations. Et la tendance négative entre les deux périodes « 1950 à 1973, 2000 à 2016 » constitue des facteurs de dégradation de la couverture végétale. Variabilité pluviométrique Tapis végétale Dégradation du sol Année humide Végétation renaît (formation herbeuse) Sol fragile : infiltration faible, ruissellement élevé. Année sèche Végétation dégradé (formation secondaire) Sol compact : infiltration nul, ruissellement faible. Quant au tableau n°15, on a vu alors qu’il y a une interrelation entre la variation de la pluviométrie et le développement de la couverture végétale, la dégradation du sol. Donc, on constate que la vie dépend des conditions écologiques du milieu.

Dégradation de la couverture végétale

Ambohimanambola est marqué par un climat tropical d’altitude à deux saisons contrastées : saison humide et chaude d’Octobre à Avril, saison sèche et fraîche de Mai à Septembre. La végétation est adaptée aux milieux naturels et au climat. Les précipitations moyennes interannuelles de la station Ambohimanambola tendent à diminuer ce qui traduit l’allongement de la saison sèche. Alors, le mécanisme de dégradation s’accentue. En général, le sous-espace d’Ambohimanambola est constitué par des couvertures végétales à formation très dégradée (cf photo n°6). Source : Cliché de l’Auteur (Décembre 2017). Photo 6 : La dégradation de la végétation à Ambohimanambola centre. Tableau 15 : Interrelation entre les milieux naturels et la variabilité pluviométrique. 54 Trois localités ont été prises comme exemple : Ambohimanambola Centre, Ankatsaka, Fisikinana, Ambohibato. Au premier plan (cf photo n°6): Il est constitué de savane herbeuse à Aristida, il s’agit d’un faciès ultime de dégradation qui s’établit sur des sols régulièrement parcourus par des feux. Au second plan (cf photo n°6) : L’alvéole cuvette d’Ambohimanambola centre est occupé par des cultures maraîchères et céréalières. A l’arrière-plan (cf photo n°6): Le plateau d’Ambohimanambola surplombe l’alvéole avec des formations secondaires d’Eucalyptus et de Pinus. La principale cause de dégradation de la végétation dans la zone d’Ambohimanambola est la variation pluviométrique. D’une part, l’alternance de l’année humide et l’année sèche marque le milieu. Pendant l’année sèche, il fait très chaud et la végétation s’adapte au milieu et au climat, les pluies sont rares. Alors la végétation est mal nourrit. Pendant l’année humide, il fait très humide avec des pluies abondantes qui s’étalent pendant plusieurs semaines. Le sol est gorgé d’eau et la végétation renaît. Mais, dans les zones inondables et les zones victimes de l’érosion, les sols ne peuvent pas retenir la racine des plantes à cause d’une forte altération. D’autre part, la tendance à la diminution pluviométrique interannuelle entraine la diminution de la couverture végétale. La succession de la période humide et la période sèche entraine la dégradation de la végétation du milieu. La partie orientale de la zone d’Ambohimanambola réjoui beaucoup plus en eau par rapport à la partie occidentale. A Ankatsaka, c’est la formation secondaire qui domine dans cette région (cf photo n°7). Ankatsaka Source : Cliché de l’Auteur (Décembre 2017). Le climat est un facteur limitant la croissance des plantes. Autre facteurs secondaires qui expliquent cette dégradation est l’activité anthropique comme les feux de brousse, la fabrication du charbon, des formations secondaires apparaissent (cf photo n°8 et n°9). Photo 7 : La domination des formations secondaires à Ambohimanambola (Ankatsaka). 55 Source : Cliché de l’Auteur (Décembre 2017). La saison sèche dans cette zone est accentuée « 8 mois secs et 4 mois humides (CPM de Ravet et Peguy, CPR d’Angot) ce qui explique que le sol n’a pas été regagné par la végétation. Alors, il y a discontinuité de la couverture végétale comme celle d’Ambohimandry (cf photo n°10). 

La répartition de la végétation

La formation végétale à Ambohimanambola est bien répartie. Sur les hautes altitudes (les collines), la surface est recouverte des formations herbeuses comme hypparhenia rufa et des formations arbustives comme le pinus et l’eucalyptus. Sur les versants (cf photo n°10), on trouve des buissons et des graminées. Source : Cliché de l’Auteur (Décembre 2017). Les bas-fonds ont été mis en valeur, des cultures du riz, de manioc, du maïs et des brèdes, occupent l’ensemble (cf photo n°11). Photo 8: La fabrication de charbon à Fisikinana. Photo 9 : Les feux de brousse à Ambohibato. Photo 10: La répartition de la végétation à Ambohimandry. 56 Source : Cliché de l’Auteur (Décembre 2017). Parfois il est soumis à l’érosion. Car il n’existe pas d’arbre pour retenir l’eau et pas assez d’herbe pour assurer l’infiltration (cf photo n°12). Source : Cliché de l’Auteur (Decembre 2017). La végétation diminue d’Est (cf photo n°13 et 14) en Ouest (cf photo n°15) et mal répartie à cause des conditions climatiques moyennes et saisonnières (15spectre biologique). 

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