Les problèmes majeurs encourus par l’agriculture

Les problèmes majeurs encourus par l’agriculture

Beaucoup de problèmes empêchent le développement de l’agriculture mais les plus essentiels sont cités dans le tableau ci-dessous : Tableau 12 : Tableau explicatif des problèmes majeurs de la filière agriculture Source : Enquête de l’auteur, année 2016 Problèmes Causes Conséquences Réduction des surfaces cultivées. a) Morcellement excessif des surfaces cultivées du fait de la division par héritage. b) Augmentation des constructions des bâtiments surtout les occupations illicites. c) Intensification des vols des récoltes. a) Obstacle à l’amélioration de culture, à la mécanisation et à l’utilisation efficiente des moyens de production. a-b-c) Réduction de la quantité de production. c) Découragement des paysans occasionnant à une faible occupation du sol. a) Insuffisance des matériels de production. b) Absence et méconnaissance des procédés de contrôle et manque d’encadrement technique. a) Bas niveau de vie des paysans. b) Mal considération de formation des paysans. a-b) Faible productivité. b) Domination des techniques traditionnelles. Insécurité foncière. a) Longue procédure et difficulté de l’obtention du titre foncier. b) Bas niveau d’instructions des paysans. c) Manque de volonté des paysans. a-b) Existence des grands propriétaires de terrains perturbant les travaux d’aménagements des paysans. a-b) Augmentation des propriétaires illicites. a-b-c) Paysans sans terres. Difficulté d’irrigation et de drainage des certaines zones, respectivement pendant la saison sèche et la saison de pluie. a) Inexistence des aménagements hydrauliques. b) Présence des zones inondables. c) Constructions illicites sur les zones de rétention d’eau. a-b) Obligation de pratique des cultures de riz avancé sur les zones inondables. a-b-c) Destruction des zones des cultures. a) Insuffisance des engrais. b) Manque de moyen de financement des cultivateurs face au coût élevé des produits de traitement des cultures. a) Manque des animaux producteurs de fumure. b) Influence de la pauvreté. a-b) Aucune politique (par l’Etat) approprié pour les paysans. a-b) Démotivation des agriculteurs. a-b) Mauvaise qualité et faible quantité de production agricole. 

 Analyse de certains problèmes liés à l’agriculture

L’analyse nous a permis d’obtenir des faits justificatifs pour certains problèmes de l’agriculture dans la commune d’Ambohimangakely.  L’existence des grands propriétaires de terrains D’après l’enquête fait au niveau du Fokontany, un grand propriétaire possède au moins 9 ha de surfaces cultivées. Souvent, les grands propriétaires demandent l’arrêt des cultures sur des vastes étendus. La terreur face aux grands propriétaires explique le bas niveau intellectuel des habitants. On prend comme exemple le marais d’Andralanitra. L’aménagement du marais par les habitants a été commencé depuis la fin des années soixante. Or, ces exploitants ne sont pas des propriétaires mais ils habitent autour du marais. Ainsi, 170 ha du marais sont devenus cultivables grâce à leurs efforts. Après dix années d’aménagements, divers hauts personnages des pouvoirs successifs se seraient présentés comme les propriétaires de ces terrains. Le niveau intellectuel de ces exploitants est assez bas pour qu’ils n’osent ni demander des justifications ni recourir à la justice pour leurs propres propriétés Morcellement excessifs des surfaces cultivées On a pris un exemple d’échantillon des espaces rizicoles dans le Fokontany d’Amoronakona pour justifier la réduction de la dimension des rizières en 2007 et en 2016. En remarquant que cet échantillon a une superficie de 600 ares. Et d’après l’analyse sur l’arcGIS, la superficie moyenne de ces rizières est de 6 ares en 2003, et devient 5 ares en 2007. Pire encore, elle s’est réduite jusqu’à 4,5 ares en 2016. Seulement 12% des rizières ont une superficie supérieure de 10 ares en 2007 alors qu’elle devient 7% en 2016. Le morcellement attaque les plus grandes surfaces. Entre 2003 et 2007, la plus grande superficie de 31 ares devient 20 ares et elle passe de 20 ares à 19 ares entre 2007 et 2016.

Analyse sur le secteur d’activité élevage

Les techniques d’élevages appliquées dans une commune définissent son développement car la quantité et la qualité de production en dépendent. C’est pourquoi il est nécessaire d’étudier les techniques d’élevages dans la commune. VI.2.1 Les différents types et les techniques d’élevages dans la commune Il y existe 6 principaux types d’élevages. Le tableau ci-après permet d’expliquer davantage les principes de chaque élevage dans la commune. Tableau 14 : Principes d’élevages dans la commune d’Ambohimangakely. Source : Enquête de l’auteur Types Techniques d’élevages Volailles -Technique traditionnelle avec un pourcentage de 85% : Il s’agit surtout d’un petit élevage qui donne une certaine liberté aux oiseaux. Nourritures (grains, déchets domestiques…): cherchées par eux-mêmes dans la cour ou sur les champs. Habitat: dans le « fisoko » aménagé dans la cuisine ou sous l’escalier. -quelques techniques modernes : des élevages intensifs avec 600 têtes de poules pondeuses et 750 têtes de poulets de chair dans certains Fokontany tels qu’Ambohitrombihavana, Ikianja, Antanetibe Ikianja, Ambohimahitsy et Betsizaraina. Porcins -Système d’élevage traditionnel en grande quantité : c’est un élevage familial. Il existe 2 types selon la technique d’élevage :  des porcs enfermés : ils sont toujours enfermés dans leurs abris.  des porcs libres : dans la journée, on les fait sortir pour qu’ils se nourrissent (dans les dépôts et sur les champs). Nourritures : patate douce, manioc, déchets alimentaires. Habitat : enfermé dans des porcheries – Technique moderne quasi-inexistence Bovins -Domination des techniques traditionnelles : On pratique l’élevage de la manière plus simple. Les animaux sont de race locale ou métisse. Nourritures (dépendent de la saison) : l’herbe, le manioc et le paille de riz  pendant la saison de pluie : l’herbe sur les « tanety » en friche ou en jachère.  pendant la saison fraîche : le « kolokolo » dans les rizières Habitat : Enfermé dans un fossé à chaque tombée du soir. -Existence de l’élevage de vache laitière mais encore en faible quantité. Moutons L’élevage est pratiqué de manière plus simple et traditionnelle : Les animaux broutent durant toute l’année à proximité des villages et sans gardien. Habitat : enfermé dans un fossé (sans nettoyer et de véritables bourbiers) avec les bœufs pendant la nuit. Nourriture : l’herbe (pas de supplément de nourriture pendant la saison sèche). Lapins Ce type d’élevage est pratiqué de façon traditionnelle Habitat : clôtures en bois ou en terre Nourriture : seulement de l’herbe et de quelques légumes Apicultures -Technique traditionnelle : 75% -Technique moderne : 25% .

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