Les zones humides et la zone d’étude

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L’humidité de l’air 

ce paramètre dont les valeurs sont relativement élevées à proximité du littoral, atteint les valeurs les plus fortes au levé et au couché du soleil et, habituellement, dans les mois les plus froids (janvier et décembre) .Cette humidité élevée de l’air, même en période estivale, explique que la région puisse être plongée dans un voile de brume ; véritable compensation pour les végétaux ne bénéficiant presque d’aucune précipitation durant l’été.

Les vents : jouant un très grand rôle dans la région, ils sont relativement stables depuis le Quaternaire récent ; les plus violents sont ceux du Nord-est souvent liés aux pluies d’équinoxes, qui apportent les précipitations les plus importantes venues de l’Atlantique, lorsque les hautes pressions du large des Açores ont cédé le pas aux basses pressions venues de l’Atlantique. A l’opposé, le sirocco qui souffle du Sud-est principalement en été, assèche l’atmosphère et favorise, avec les températures élevées les incendies de forêts (De Belair,1990).
La nébulosité : ce facteur n’a jamais été intégré dans les données climatiques de la région, malgré son caractère quasi-permanant durant le printemps et le début de l’été. La proximité de la mer et les étendues des zones humides depuis les marais de la Mekkada jusqu’au lac Tonga, en sont les principaux responsables (Benyacoub, 1993).
La pluviosité : elle est conditionnée par les perturbations cycloniques d’origine atlantique de l’Ouest et du Nord-est, et les dépressions qui prennent naissance en Méditerranée occidentale, généralement centré dans le périmètre du golfe de Gêne-Corse-Sardaigne. Ce second phénomène n’affecte, en général, que la partie orientale du Tell algérien et est à l’origine de son statut de région la plus humide d’Algérie (Benyacoub, 1993). Seltzer (1946) remarque que les pluies qui tombent en Algérie sont pour la plus part d’origine orographique.

Géomorphologie et hydrologie de la région d’étude

Le relief du Parc National d’El-Kala se compose d’une succession de dépressions dont certaines sont occupées par des formations lacustres ou palustres ou de hautes collines aux formes variées : dômes, escarpements, alignement de crêtes, généralement couvertes par une végétation dense (De Belair, 1990). De ce fait, et en allant du Nord vers le Sud du parc, on distingue géomorphologiquement : un système de collines basses de 30 à 310 m (100 m de moyenne) de hauteur, représenté par les collines du djebel Koursi. Ces reliefs bas peuvent être dunaires près du littoral, ou gréseux. Ce système s’étire sur une quinzaine de kilomètres vers le Sud et s’interrompt au niveau de la vallée de l’oued Kébir. Au-delà de cette vallée, le relief s’accentue et augmente jusqu’à 500 m environ. Puis viennent les collines hautes, essentiellement gréseuses, qui sont représentées par les monts de Bougous. Enfin, au Sud de ces formations, le relief devient plus important, puisqu’il augmente jusqu’à 1202 m d’altitude (Djebel Ghorra), point culminant de la région. Cette région se caractérise par une grande richesse hydrologique. En effet elle est parcourue par trois grands ensembles de répartition des eaux :
– La zone Sud-est, drainée par trois oueds : l’oued Bougous et l’oued Mellila qui se jettent dans l’oued El Kebir, et qui débouche dans la mer par l’Oued Mafragh, après avoir traversé les marais de la Mekkada.
– La zone Est, caractérisée par plusieurs oueds à faible densité qui vont en partie alimenter le lac Tonga et s’infiltrer pour recharger la nappe phréatique, ou encore stagner sous forme de marécages.
– La zone Ouest parcourue par de nombreux oueds (Bouaroug, Mellah, Reguibet, Bou Merchen, Demnet Rihen…), qui se déversent pour la plupart dans les lacs Mellah et Oubeira. Il est à noter également l’existence de nombreuses sources au sein du PNEK. Les plus importantes sont celles de Bougles, Bouredim et El-Bhaim au Sud-est de la région.

Richesse faunistique

Cette richesse a été bien mise en évidence par Benyacoub et al (1998). En effet, on y compte au moins 37 espèces de Mammifères dont 7 rares, 214 espèces d’Oiseaux dont 75 hivernantes et 139 nicheuses. 17 espèces de Reptiles ont été recensées dont 6 peu abondantes et 2 rares. En ce qui concerne les Insectes, 40 espèces d’Odonates, 50 espèces de Syrphidés, 45 espèces de Carabidés et 31 espèces de Lépidoptères ont été jusqu’à ce jour identifié (Benyacoub et al., 2007).

Table des matières

Remerciement
Liste des figures
Liste des tableaux
Sommaire
Introduction Générale
Chapitre I Les zones humides et la zone d’étude
1.1. Généralités sur les zones humides
1.2. Conservation des zones humides
1.3. Zones humides temporaires
1.3.1. Présentation des zones humides temporaires
1.3.2. La faune et la flore des zones humides temporaires
1.3.3. Menace et enjeux de conservation des zones humides temporaires
1.4. Zone d’étude
1.4.1. Description de la zone d’étude
1.4.2. Présentation de la région d’étude
1.4.2.1. Climatologie générale de la région d’étude
1.4.2.2. Géomorphologie et hydrologie de la région d’étude.
1.4.2.3. Richesse faunistique
1.5. Site d’étude
1.5.1. Sites échantillonnage
1.5.2. Stations d’échantillonnages
1.5.2.1. Hjar El Ouassâa1
1.5.2.2. Mare village
1.5.2.3. Garaet El Okhrera
1.5.2.4. Hjar El Ouassâa2
1.5.2.5. Hjar El Ouassaâa3
1.5.2.6. Mare Héronnière
1.6. Méthode d’échantillonnage
1.6.1. Sur le terrain
1.6.2. Au laboratoire
1.7. Paramètres écologiques
1.8. Analyses statistiques
Chapitre II Peuplements des Macroinvertébrés des différents plans d’eau de l’extrême Nord-est Algérien
2.2 .Méthodologie de travail
2.3. Résultats
2.3.1. Identification des peuplements des Macroinvertébrés
2.3.2. Ecologie du peuplement de Macroinvertébré
2.3.2.1. Richesse taxonomique.
2.3.2.2. Caractérisation des peuplements
2.3.2.3. Abondance
2.3.2.4. Prévalence
2.3.3. Dynamique des peuplements
2.3.3.1 Variations temporelles du nombre d’individus au niveau de Hjar El Ouassâa 1
2.3.3.2 Variations temporelles du nombre d’individus au niveau de la mare Village
2.3.3.4. Variation temporelles du nombre d’individus au niveau de Hjar El Ouassâa 2
2.4. Discussion
2.5. Conclusion
Chapitre III Peuplements des Amphibiens des différents plans d’eau de l’extrême Nordest
Algérien
3.2. Méthodologie de travail
3.2.1. Pêche des adultes dans les sites aquatiques
3.2.2. Utilisation de filets et trappes
3.2.3. Pêche des larves et têtards
3.2.4. Clés de détermination
3.3. Résultats
3.3.1. Identification
3.3.1.1. Classification du peuplement
3.3.1.2. Description du peuplement
3.3.2. Ecologie du peuplement.
3.3.2.1. Richesse spécifique
3.3.2.2. Caractérisation du peuplement d’Amphibien
3.3.2.3. Abondance
3.3.3. Dynamique du peuplement
3.3.3.1. Variations temporelles du nombre d’individus au niveau de Hjar El Ouassâa1
3.3.3.2. Variations temporelles du nombre d’individus au niveau de Hjar El Ouassâa 2
3.3.3.3. Variations temporelles du nombre d’individus au niveau de Hjar El Ouassâa 3
3.3.3.4. Variations temporelles du nombre d’individus au niveau de la Mare Village
3.3.3.5. Variations temporelles du nombre d’individus au niveau de la Mare Héronnière
3.4. Discussion
3.5. Conclusion
Résumés
Références bibliographiques
Publication

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