Sommaire: Contribution a l’étude des insectes associes
Introduction
PARTIE I : Synthèse Bibliographique sur le Cèdre de l’Atlas et les Problèmes Sanitaires liés à son Dépérissement
Chapitre I : Considérations Générales sur le cèdre de l’Atlas : Cedrus atlantica M
1- Aire de répartition
2- Importance économique
3- Caractéristiques botaniques
4- Caractéristiques écologiques
4.1- Exigences climatiques
4.2- Exigences édaphiques
4.3- Altitude
5- Associations végétales
6- Régénération
7- Opérations sylvicoles
8- Aménagement
Chapitre II : Le Problème du Dépérissement du cèdre de l’Atlas dans le Nord-Africain
1- La notion de dépérissement : concept et causes
1.1- Définition du dépérissement
1.2- Facteurs impliqués dans le dépérissement forestier
1.2.1- Le stress hydrique : une cause majeure du dépérissement des arbres forestiers
2- Les principales causes de dépérissement du cèdre de l’Atlas en Algérie
2.1- Cas de la cédraie des Aurès
3- Le dépérissement du cèdre de l’Atlas au Maroc
Chapitre III : Insectes ennemis du cèdre de l’Atlas
1- Etat des connaissances des cédraies sur le plan entomologique
1.1- Insectes phyllophages
1.1.1- Les processionnaires (Lepidoptera, Thaumetopoeidae)
1.1.2- Les Tordeuses (Lepidoptera, Tortricidae)
1.1.3- Autres espèces
1.2- Insectes lignivores
1.3- Insectes des fleurs et des graines
1.4- Insectes suceurs de sève
PARTIE II : Étude expérimentale
Chapitre I : Présentation de la zone d’étude : le massif de Bélezma
1- Caractéristiques physiques du milieu
1.1- Géologie
1.2- Pédologie
1.3- Associations végétales
2- Données climatiques
3- Choix des placettes d’étude
4- Description des placettes d’étude
Chapitre II : Matériel et méthodes
1- Matériel utilisé
1.1- Piège-vitre
1.2- Arbres-pièges
2- Méthodologie de travail
2.1- Méthode d’échantillonnage sur terrain
2.1.1- Installation des pièges-vitre
2.1.2- Abattage des arbres-piège
2.2- Travail réalisé au laboratoire
2.2.1- Mise en éclosoir
2.2.2- Écorçage des rondins
2.2.3- Description des galeries
2.3- Tri et identification des insectes
2.4- Évaluation de l’importance des dégâts causés par les insectes xylophages
Chapitre III : Résultats et discussion
1- Composition et chorologie du peuplement des xylophages du cèdre de l’Atlas et de l’entomofaune associée
1.1- Composition des peuplements entomologiques xylophages associés au cèdre de l’Atlas
1.1.1- Résultats
1.1.1.1- Les Scolytidae
1.1.1.2- Les Cerambycidae
1.1.1.3- Les Curculionidae
1.1.1.4- Les Buprestidae
1.1.2- Discussion
1.2- L’entomofaune associée aux xylophages du cèdre de l’Atlas
1.2.1- Résultats
1.2.2- Discussion
1.2.3- Conclusion
1.3- Origine et biogéographie des xylophages du cèdre de l’Atlas
1.3.1- Résultats
1.3.2- Discussion
1.3.3- Conclusion
2- Structure et distribution spatiale du peuplement des principaux xylophages
2.1- Variation de l’abondance relative des espèces xylophages en fonction des méthodes d’échantillonnage et des stations
2.2- La richesse spécifique des espèces xylophages
2.2.1- Variation de la richesse spécifique en fonction des stations
2.2.2- Variation de la richesse spécifique en fonction des classes de santé des arbres
2.2.3- Variation de la richesse spécifique en fonction des différents niveaux de l’arbre
2.3- Discussion
2.4- Conclusion
3- Caractéristiques des systèmes de galeries des principales espèces xylophages
3.1- Description des systèmes de galeries
3.1.1- Résultats
3.1.2- Discussion
3.1.3- Conclusion
4- Caractéristiques et importance des attaques des principaux xylophages de cèdre de l’Atlas
4.1- Résultats
4.1.1- Fréquence et densité globale des attaques
4.1.2- Surface d’attaque des principaux xylophages
4.1.3- Intensité d’infestation
4.2- Discussion
4.5- Conclusion
Conclusion générale
Références bibliographiques
♣ Extrait du mémoire
Chapitre I : Considération générales sur le Cèdre de l’Atlas
Le cèdre de l’Atlas, Cedrus atlantica (Endl.) Manetti ex. Carrière, appelé « Arz » en arabe classique et «begnoun » en berbère, est une essence qui revêt une importance écologique et économique incontestable. Elle appartient systématiquement à la famille des Pinacées, à la sousfamille des Laricoïdeae et Cedrus (F ARJON, 1990 in SABATIER et BARTHELEMY, 1994).
En se basant sur des critères biogéographiques, TUTIN et al. (1964) et MITCHEL (1985) in PANETSOS et al. (1994) s’accordent que ce genre comprend quatre espèces présentes sur le pourtour méditerranéen et dans l’Himalaya. Il s’agit du cèdre de l’Atlas (Cedrus atlantica (Endl.) Manetti ex. Carrière), cèdre de Chypre (Cedrus brevifolia (Hooker Fil.) Meikle), cèdre de l’Himalaya (Cedrus deodara (Roxb. Ex D. Don) G. Don fil.) et cèdre de Liban (Cedrus libani A. Richard).
Contribution a l’étude des insectes associes
Cependant, les études taxonomiques et phylogénétiques récentes basant sur des marqueurs génétiques, ont démontré que le genre Cedrus comprend seulement trois espèces :
Cedrus atlantica, C. deodara et C. libani qui, lui-même, englobe trois sous espèces : C. libani spp. libani (Liban), C. libani spp. stenocoma (Turquie) et C. libani spp. brevifolia (Chypre) (FADY et al., 2000 et SCALTSOYIANNES, 1999 in SABATIER et al., 2003).
Contribution a l’étude des insectes associes
1- Aire de répartition
Espèce essentiellement montagnarde, le cèdre occupe actuellement des surfaces d’importance inégale qui forment spontanément trois blocs géographiques distincts : l’Afrique du Nord, l’Asie Mineure et l’Himalaya (M ’HIRIT, 2006).
Le premier bloc est représenté par le cèdre de l’Atlas, qui s’étend du Rif marocain à l’ouest aux Aurès Algériens à l’est (EMBERGER, 1938 in SABATIER et BARTHELEMY, 1994) (Fig.1). La majeure partie de l’aire naturelle du cèdre est localisée cependant au Maroc où il couvre environ 130 000 ha, répartis en deux ensembles (M’HIRIT, 1982 in BENHALIMA, 2004):
– l’un dans le Rif occidental et central couvrant à peu près 15 000 ha;
– l’autre dans le Moyen Atlas et le Haut Atlas oriental couvrant environ 116 000 ha.
En Algérie, cette espèce est présente en peuplements très dispersées occupant 29 000ha (BOUDY, 1950-1952), répartis en trois blocs :
– l’Atlas Tellien Sublittoral des Babors, Tababors avec 1300 ha et le Djurdjura avec 2 000 ha;
– l’Ouarsenis avec 1 00 ha, Chréa et Theniet-El-Had avec 1 500 ha ;
– Les monts des Aurès et du Bélezma avec 17000 ha, qui constituent les peuplements les plus importants et les monts du Hodna avec 8000 ha, affectant le faciès sec, du fait de la proximité immédiate du Sahara.
Le morcellement de l’aire de cette essence laisse supposer l’existence d’une dérive génétique (variétés ou races) à l’intérieur des populations forestières isolées les unes des autres (YI, 1976 in HALITIM, 2006).
Contribution a l’étude des insectes associes
Le deuxième bloc se divise en deux parties occupées chacune par une espèce. Il s’agit du cèdre de Liban (Cedrus libani A. Richard) qui se cantonne dans les montagnes de la Turquie, de la Syrie et du Liban (1700 ha) (TUTIN et al., 1964 et MITCHEL, 1985 in PANETSOS et al., 1994) et du cèdre de Chypre (Cedrus brevifolia (Hooker Fil.) Meikle). Elle se trouve dans l’île de Chypre sur une surface très restreinte (SABATIER et BARTHELEMY, 1994 ; M’HIRIT, 2006). Enfin, le troisième bloc est constitué par le cèdre de l’Himalaya (Cedrus deodara (Roxb. Ex D. Don) G.
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