PAYSANNERIES ANDINES ET NOUVEAUX CIRCUITS ALIMENTAIRES DE PROXIMITÉ MULTI-ACTEURS

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PAYSANNERIES  ANDINES  ET  NOUVEAUX  CIRCUITS  ALIMENTAIRES  DE  PROXIMITÉ :

CONSTRUCTION DU QUESTIONNEMENT

Dans les Andes, les transformations de l’agriculture et des sociétés ont créé et accentué une situation de marginalisation des paysanneries. Les Andes se caractérisent en effet par une dualité, massive et très ancienne, autrefois fondée sur une opposition latifundium/minifundium, et qui oppose aujourd’hui une petite agriculture familiale et paysanne diversifiée, souvent pluriactive, tournée vers l’autosubsistance et le marché intérieur, et une agriculture entrepreneuriale et capitaliste, de monoculture, souvent agro-exportatrice, qui laisse dans l’ombre les anciennes formes latifundiaires ou des formes patronales minoritaires [Gasselin, 2000 ; M. M. Sánchez et al., 2010].
Cette dualité, à la fois technique, socio-économique, politique mais aussi spatiale, se manifeste à divers niveaux. En premier lieu, tandis que l’agriculture entrepreneuriale et
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capitaliste, dotée d’importants moyens techniques, financiers et humains, s’est développée dans les zones aux conditions agro-pédoclimatiques les plus favorables, sur de très grandes surfaces, ou à l’extrême inverse, hors sol, l’agriculture paysanne est souvent localisée dans les zones les plus difficiles, éloignées des villes et où l’accès aux ressources (en particulier à la terre et à l’eau), aux moyens de production et aux marchés est très limitée. Ensuite, alors que l’agriculture capitaliste est principalement aux mains d’entrepreneurs dont beaucoup résident en ville, l’agriculture paysanne andine est souvent pratiquée dans des communautés rurales, souvent indigènes, ce qui donne à cette agriculture des caractéristiques spécifiques. Ainsi, la communauté est structurante de l’organisation sociale et économique et détermine des régimes d’assurance et de solidarité (revenu, santé, vieillesse) face aux carences de l’État redistributeur [Cliche, 1995 ; Kervyn, 1992]. Dans les communautés indigènes, qui occupent souvent les étages froids de la cordillère alors que les étages tempérés abritent les communautés métisses [Cliche, 1995 ; Cortes, 2000 ; Gasselin, 2006 ; S. Girard, 2008], l’indianité est un ferment identitaire et organisationnel qui définit des formes d’appropriation du territoire et structure la construction politique locale et nationale [Gomez, 2001]. Enfin, la réciprocité andine obligatoire et institutionnalisée, quoique souvent affaiblie, règle encore souvent les échanges entre les individus, les familles et le pouvoir politique à l’échelle de la communauté [Alberti & Mayer, 1974 ; Guillet, 1980 ; Mitchell, 1991]. Les paysanneries andines se caractérisent également par leur fréquente pluriactivité [De Grammont & Martínez, 2008], caractéristique devant être reliée
leurs mobilités et migrations, qui fondent souvent des familles multi-localisées, et même transnationales [Cortes, 2011]. Qu’il s’agisse de migrations pendulaires ville-campagne, de migrations circulatoires à l’échelle nationale, et, plus récemment, d’émigration, ce sont des stratégies – souvent sous contraintes socio-économiques et/ou politiques, mais parfois choisies [Vaillant, 2013] – d’adaptation à la rareté des ressources et d’obtention de revenus à l’extérieur qui peuvent, selon le type de migration, selon les stratégies des familles et selon les contextes socio-économiques locaux et globaux, être réinvestis ou non dans les activités agricoles, réorientant plus ou moins les systèmes d’activité des familles paysannes et les paysages agraires
[Martínez, 2005 ; Rebaï, 2012 ; Vaillant, 2013]. Ces migrations, en majorité pratiquées par les hommes, contribuent à expliquer le rôle important joué par les femmes dans la production agricole et dans la commercialisation des produits [Bravo-Ureta et al., 1996 ; Radcliffe, 1991].
Par ailleurs, alors que l’agriculture entrepreneuriale et capitaliste est encouragée par des politiques publiques tournée vers l’agro-exportation, l’agriculture paysanne et vivrière, et l’accès au marché des paysans, ont souffert d’un manque d’aide de l’État [Chaléard & Mesclier, 2006]. L’agriculture paysanne n’est ainsi reconnue ni par les politiques publiques, ni par la société, en particulier la société métisse urbaine. Tout au plus l’agriculture paysanne andine bénéficiait jusqu’à récemment de politiques à caractère social et alimentaire, déconnectées des politiques économiques et agricoles, les paysanneries étant plus considérées comme une population dont il faut réduire la pauvreté et la malnutrition plutôt que comme de véritables acteurs agricoles et socio-économiques. Cette absence de politiques publiques nationales destinées aux agricultures paysannes andines a été partiellement compensée par un soutien de certains courants récents de l’Église, puis des ONG et de certaines collectivités territoriales dans le cadre de la décentralisation, surtout depuis les années 1980 où l’application des Plans d’Ajustements Structurels ont conduit au désengagement de l’État [Arcos Cabrera & Palomeque Vallejo, 1997].
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Les paysanneries andines, qui n’ont jamais accepté cette situation de marginalisation, ont développé diverses stratégies de résistance [Chonchol, 1994]. Celles-ci leur permettent au moins de survivre, voire souvent d’améliorer leurs conditions de vie de manière significative. En outre, les paysanneries sont organisées, entre elles et avec d’autres, pour lutter pour l’accès aux ressources (terre, eau), ou de manière plus ponctuelle et localisée pour trouver des solutions autour des problématiques de production et de commercialisation, ou enfin autour de revendications plus larges comme celles des peuples indigènes. Une expression récente et inédite de ces multiples stratégies d’autonomie, de résistance et de valorisation de leurs activités et de leur identité est l’émergence, dans les territoires andins, de formes multiples et nouvelles de circuits alimentaires de proximité, impliquant des paysans et une diversité d’autres acteurs, dans des contextes où l’État, dont les politiques publiques étaient pensées essentiellement en termes sectoriels, formule aujourd’hui des politiques orientées vers la dimension alimentaire, les modes de production (notamment l’agroécologie) et dont la mise en œuvre est gérée à des niveaux décentralisés, en prenant en compte progressivement les spécificités territoriales.
Ces nouveaux circuits alimentaires de proximité, qui constituent des formes renouvelées d’échange de produits paysans dans des configurations multi-acteurs, appartiennent à la grande famille de ce que certains auteurs nomment alternative food networks [Deverre & Lamine, 2010], local food systems [Kneafsey et al., 2013] ou encore nested markets [Van der Ploeg et al., 2012]. Parmi ces nested markets on retrouve le développement d’une production agroalimentaire qualifiée (indications géographiques, agriculture biologique, commerce équitable, marques territoriales etc.), ainsi que le développement d’activités en zones rurales reposant souvent sur une valorisation conjointe des territoires ruraux, des produits et des services touristiques, selon le modèle du « panier de biens et de services » [Hirczak et al., 2008b]. Ce « tournant vers la qualité » (quality turn) [Goodman, 2003] qui renforce le lien entre territoires, acteurs et produits et valorise les spécificités locales selon différents modèle de qualité territorialisée [Pouzenc et al., 2007], concerne autant le Nord que le Sud [Cormier-Salem & Roussel, 2009]. Ces nested markets rassemblent également de multiples initiatives de circuits alimentaires de proximité, en (ré)-émergence et en redynamisation récente, au Nord comme au Sud. Aux formes anciennes et traditionnelles qui se renouvellent, viennent s’ajouter des nouvelles formes innovantes qui adoptent souvent des configurations multi-acteurs. Ces dynamiques qui visent à renforcer le lien entre agriculture, alimentation, environnement et territoires suscitent l’intérêt des chercheurs et des acteurs. C’est cet intérêt sans cesse croissant qui fonde la nouveauté des circuits alimentaires de proximité en particulier et des nested markets en général. En effet, sans être un phénomène nouveau en soi, ils émergent ou se renouvellent en réaction aux effets sociaux, écologiques et économiques négatifs des marchés globaux, en revendiquant leur encastrement dans le social et dans le local [Van der Ploeg et al., 2012] et en invoquant de nouveaux liens sociaux et spatiaux entre production et consommation [Deverre & Lamine, 2010]. Ces nouvelles dynamiques socio-spatiales multi-acteurs que sont les circuits alimentaires de proximité s’inscrivent dans des proximités géographiques [Torre, 2009] et socio-économique [Bouba-Olga Grossetti, 2008] qui constituent une caractéristique-clé [Praly et al., 2009] de ces circuits qui ont pour objet la relocalisation et resocialisation des échanges alimentaires.
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Au moment du démarrage de cette thèse, malgré le nombre et la diversité croissante des études et recherches portant sur les circuits alimentaires de proximité depuis une quinzaine d’années (annexe 3), peu d’entre elles avaient pour objet l’analyse de la contribution des circuits alimentaires de proximité à la reconnaissance de formes techniques et sociales d’agricultures marginalisées. En outre, ces études et recherches demeuraient presque exclusivement concentrées dans les pays du Nord. Or, dans les Andes, les paysans jouent un rôle important dans la fourniture de denrées alimentaires sur le marché local [Chiriboga & Arellano, 2005]. Cependant, les produits passent souvent par plusieurs intermédiaires avant de parvenir jusqu’au consommateur urbain, et proviennent parfois de bassins de production éloignés. Aussi, le commerce informel est souvent une des seules voies par lesquelles les paysans andins peuvent vendre directement les faibles volumes d’une production diversifiée aux consommateurs urbains. Face à cette situation, de nouvelles formes de circuits alimentaires de proximité émergent depuis les années 2000. Elles se distinguent des formes traditionnelles qui existent de longue date dans les Andes et revêtent des formes variées et multi-acteurs qui ne sont pas sans rappeler les formes déjà bien connues au Nord : marchés paysans organisés, boutiques de produits paysans, paniers communautaires, commercialisation locale de produits transformés dans des micro-industries rurales, achats publics de produits paysans locaux, etc. Pourtant loin de constituer un fait statistique majeur, ces CIALP andins, qui s’inscrivent pour un certain nombre d’entre eux dans un contexte de revendication et de défense de la souveraineté alimentaire, de l’économie sociale et solidaire, de l’agroécologie et d’une alimentation de qualité, et dans des contextes sociopolitiques qui connaissent des changements récents et inédits [Chartier & Löwy, 2013], constituent des « signaux faibles » de changement qui présentent un intérêt pour la recherche, pour le développement et pour les paysans eux-mêmes.

Table des matières

REMERCIEMENTS
SOMMAIRE .
PRINCIPAUX SIGLES ET ACRONYMES
INTRODUCTION GÉNÉRALE .
PARTIE I – PAYSANNERIES ANDINES ET NOUVEAUX CIRCUITS ALIMENTAIRES DE PROXIMITÉ MULTI-ACTEURS
(CIALP) DANS LEUR CONTEXTE GLOBAL : DE LA MARGINALISATION À LA RECONNAISSANCE ? .
CHAPITRE 1 – DYNAMIQUES DES PAYSANNERIES DANS L’ESPACE ET LA SOCIÉTÉ ANDINS : UNE MARGINALISATION SÉCULAIRE
DES PAYSANS QUI LUTTENT POUR LEUR RECONNAISSANCE
1. D’où l’on part. Les « paysans » (runas) dans l’organisation agro-écologique et socioéconomique
précolombienne : des inégalités anciennes dans l’accès aux richesses et au pouvoir .
1.1. Les systèmes agraires préincaïques (IIe – Ier millénaire avant notre ère – milieu du XVe siècle)
agriculture de montagne organisée autour de communautés d’agriculteurs-éleveurs
1.2. L’occupation inca (milieu du XVe siècle – 1535) : l’intégration à un système centralisé d’organisation
la production et des échanges .
2. Les paysanneries sous la Couronne d’Espagne (1535 – début du XIXe siècle) : aux racines
dualité socio-spatiale agraire
2.1. L’implantation du régime colonial : espaces ruraux et paysanneries au service d’une économie
polarisée par la ville et l’exploitation minière
2.2. La « répartition » des Indiens et l’accaparement foncier : dans l’antichambre de l’hacienda
2.2.1. Mise en place de dispositifs de domination, de contrôle et d’exploitation de la main d’oeuvre
indigène
2.2.2. L’accaparement foncier .
2.2.3. Premières conséquences de la colonisation espagnole pour les paysanneries et l’organisation
systèmes agraires et alimentaires .
2.3. L’émergence et l’avènement des haciendas au XVIIe siècle .
2.4. La transition vers les indépendances : entrée dans l’ère des exportations agricoles et prise de pouvoir
des grands propriétaires terriens
3. Les paysanneries dans les jeunes Républiques andines (début du XIXe – milieu du XXe) : la dualité
socio-spatiale agraire à son apogée .
3.1. Une spécialisation agro-exportatrice en lien avec une dépendance croissante vis-à-vis des
industriels .
3.2. Le règne du latifundio traditionnel
3.2.1. Le XIXe et la première moitié du XXe siècle, « siècles noirs » pour les paysanneries andines
3.2.2. Les paysanneries sous le joug de l’hacienda précapitaliste au XIXe et jusqu’aux réformes agraires
du XXe siècle
3.2.2.1. Un contrôle des travailleurs entre féodalisme et capitalisme .
3.2.2.2. Sous le joug de l’hacienda, stratégies productives et reproductives des paysanneries
structures de l’échange .
3.3. A partir de la première moitié du XXe siècle : premiers signes d’une transformation
sociopolitique et géographique dominé par le latifundio traditionnel .
4. Les paysanneries andines des réformes agraires aux politiques néolibérales : permanence
renouvellement des dualités socio-spatiales
4.1. Des années 1950 aux années 1980, le grand espoir déçu : des réformes agraires et des
modernisation inachevées et inégalitaires .
4.1.1. Une conjonction de facteurs favorables à la mise en oeuvre de réformes agraires
4.1.2. Une diversité de réformes agraires et de politiques de modernisation dans les pays
des effets similaires : une portée limitée et inéquitable
4.1.2.1. Chroniques des réformes agraires andines
4.1.2.2. Réformes agraires et modernisation capitaliste et conservatrice .
4.1.3. Les paysanneries au lendemain des réformes agraires et au coeur des politiques de modernisation
capitalistes : adaptations des systèmes d’activité et émergence d’organisations collectives
4.1.3.1. Des paysanneries libérées qui s’organisent
4.1.3.2. Des paysanneries dotées d’un nouveau statut social qui adaptent leurs systèmes
un nouveau contexte excluant .
4.2. Des années 1980 aux années 2000, les paysanneries andines face à l’avènement du modèle
4.2.1. Dans un contexte de crise économique…
4.2.2. … un virage néolibéral qui signe l’abandon des réformes agraires…
4.2.3. …et l’avènement du secteur agro-industriel capitaliste et exportateur .
4.2.4. L’insertion des paysanneries dans la nouvelle donne néolibérale : adaptations, organisation
alliances locales, mobilisations nationales .
4.2.4.1. Des difficultés encore plus accentuées que lors de la période précédente
4.2.4.2. Face à la désétatisation, la prolifération de nouveaux acteurs locaux en milieu rural
4.2.4.3. Paysans et indigènes mobilisées contre le pouvoir néolibéral : l’exemple de l’Équateur
Synthèse et conclusion .
Une marginalisation historique des paysanneries andines qui s’exprime dans un faisceau de polarités sociospatiales
Mais des paysanneries résilientes et dynamiques, et qui oeuvrent pour leur reconnaissance seules ou« alliés » .
CHAPITRE 2 – NOUVEAUX CONTEXTES SOCIOPOLITIQUES ET ÉMERGENCE DE FORMES NOUVELLES ET MULTI-ACTEURS
ALIMENTAIRES DE PROXIMITÉ : ENJEUX ET POTENTIELS POUR LA RECONNAISSANCE DES PAYSANNERIES .
1. Au niveau national : des changements sociopolitiques en marche dans les Andes
milieu des années 2000
1.1. Un détour par le concept de souveraineté alimentaire : genèse et définition .
1.1.1. La souveraineté alimentaire : petit historique de l’émergence du concept .
1.1.2. Le projet de souveraineté alimentaire : définition et contenu
1.2. Une nouvelle donne pour les paysanneries andines à l’aube du XXIe siècle ?..
1.2.1. En Équateur et en Bolivie : la souveraineté alimentaire intégrée dans la Constitution
1.2.1.1. Une intégration de la souveraineté alimentaire dans la Constitution qui doit beaucoup
mouvements paysans et indigènes et de la société civile
1.2.1.2. La souveraineté alimentaire comme dimension d’un projet plus global et alternatif
développement .
1.2.2. Au Pérou : une prise en compte nouvelle mais encore timide des paysanneries par les
publics dans un contexte où les organisations paysannes et la société civile se mobilisent de manière récente
1.2.3. Et dans la pratique ? Entre contradictions et tensions nationales et initiatives locales .
2. Au niveau local : l’émergence de formes nouvelles et multi-acteurs de circuits alimentaires
proximité
2.1. Circuits alimentaires de proximité andins : un détour pour les situer dans l’univers des
alternatives de production et d’échange d’aliments
2.1.1. La construction sociale des new emerging nested markets : un thème d’importance pour
des paysanneries.
2.1.2. Les circuits alimentaires de proximité dans l’univers des nested markets
2.1.2.1. Des nested markets plus anciens fondés sur des stratégies de différenciation par les
la qualité et/ou par les territoires…
2.1.2.2. … à des nested markets en (ré)-émergence plus récente : les circuits alimentaires
proximité
2.2. Les circuits alimentaires de proximité : définitions et diversité
2.2.1. Émergence des notions de « circuits courts » et « circuits de proximité » en Europe et en
2.2.2. Émergence des notions de « circuits cortos » et « circuitos de proximidad » en Amérique
dans les Andes .
2.2.3. Les circuits alimentaires de proximité : vers une définition pour notre recherche
2.2.3.1. Les « circuits courts », ou l’oubli de la géographie .
2.2.3.2. Les « circuits courts », ou l’oubli de la diversité des acteurs et de la nature des relations
entretiennent
2.2.3.3. La notion de « circuits alimentaires de proximité multi-acteurs » : cadre de définition
d’analyse des initiatives de relocalisation et de resocialisation des échanges alimentaires
Conclusion – les formes nouvelles et multi-acteurs de circuits alimentaires de proximité : délimitation
notre objet et enjeux pour les paysanneries andines
Les CIALP : multi-acteurs, multiformes et fondés sur des proximités géographiques et socio-économiques
L’émergence de nouveaux circuits alimentaires de proximité dans les Andes : un enjeu de reconnaissance
paysanneries

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