PLAN DE REHABILITATION DU PERIMETRE
HYDROAGRICOLE

DIAGNOSTIC DE L’ETAT ACTUEL DU PERIMETRE

Barrage

La ressource en eau est prise à partir du barrage d’Ambatonitsibohana construit dans les années 50 par le Service de l’Hydraulique Agricole du Ministère des Travaux Publics 1 , sur la rivière de Sahanatsindry, un barrage en rivière servant à l’irrigation de la rizière de la plaine de Maritampona. Le type est un barrage fixe à structure rigide (fait en béton armé). Il possède deux vannes de chasse avec deux vannes à vis-sans fins destinées à évacuer les crues. Trois déversoirs latéraux de sécurité précèdent l’avant canal. Le barrage a pour rôle de dériver l’eau vers un canal principal, d’une longueur de 10 Km, situé à sa rive droite. Les rizières ont une surface totale égale à 170 hectares. En aval du barrage se trouve deux barrages de dérivation : à 1Km, le barrage d’Iandratsay irriguant à sa rive gauche une surface de 60 hectares. à 2 Km, le barrage de Sahanatsindry qui dérive l’eau pour irriguer un périmètre de 50 hectares situé en rive droite de la rivière Sahanatsindry. Les limites d’actions des canaux principaux sont les digues de la rivière et la RN 34 (Cf. carte 3). Photo 1 : vue aval du barrage d’Ambatonitsibohana 1 Source : GR Manivelles de vannes absentes Déversoirs de sécurité Dessableurs Vannes de chasse RD Page | 14 Partie II: Diagnostic et Propositions d‘aménagement Inventaire de la dégradation Dépôt au niveau de la vanne de chasse et de la prise Développement de végétations juste en aval du barrage Fuite au niveau du parement des vannes Disparition des manivelles des vannes Photo 2 : vue en amont du barrage Photo 3 : vanne de chasse et déversoir Dépôt en amont du barrage Vanne de chasse 

Canal principal

Sa longueur est de 10 Km. D’après les observations faites sur terrain les problèmes majeurs de la dégradation au niveau des canaux sont l’accumulation de plantes aquatiques, l’ensablement du canal principal à cause de l’érosion des bassins versants latéraux et l’effondrement au niveau des berges (cf. photo 4), la vitesse de l’eau étant inférieure à la minimale requise. Photo 4: érosion des berges Photo 5: canal principal 

Déversoir (PM 72)

On constate les dégradations suivantes : La fuite au niveau de la partie inférieure du mur Le tirant d’eau réduit à cause de la fuite Photo 6: ouvrage de décharge Partie dénudée à cause du feu de brousse  

Bâche EN BA (PM 76)

Elle a une longueur de 3.60 m. On constate les dégradations suivantes : Le dépôt au fond de la bâche L’ancienneté de l’ouvrage La déformation et la fissuration des entretoises Photo 7: fissuration des entretoises de la bâche en BA

5.Bâche EN BA (PM 4525)

Bâche en béton armé de section rectangulaire ayant les dimensions suivantes : Longueur : 19 m Hauteur : 1.75 m On constate un ensablement due à l’érosion du bassin versant latéral. Photo 8 : dépôt de sable dans la bâche en BA Photo 9 : bâche en BA Entretoises 

Passages supérieurs

Tous les passages supérieurs ont pour rôle d’évacuer les eaux pluviales. Or ils sont colmatés et n’arrivent plus à évacuer la totalité des eaux provenant des bassins versants latéraux, favorisant l’ensablement du canal principal et entrainant la montée du plan d’eau. Photo 10: passage supérieur colmaté Photo 11: montée du plan d’eau .

Prises parcellaires

Les raisons de la dégradation sont les suivantes : Le colmatage des prises à cause de l’ensablement du canal La hauteur d’eau insuffisante pour dominer la cote de prises La destruction de certains ouvrages de prises L’existence de certaines prises sauvages Page | 19 Partie II: Diagnostic et Propositions d‘aménagement Photo 13: prises parcellaires Photo 14 : prise sauvage Photo 15 : prise principale existante Prise colmatée à cause des dépôts situés à son ouverture. Batardeau sauvage mis en place par les usagers

PROPOSITIONS DE REHABILITATION

L’inventaire de la dégradation au niveau de chaque type d’ouvrage nous permet de citer les propositions de réhabilitation pour permettre au périmètre hydroagricole de Maritampona d’avoir une bonne production en termes de riziculture.