Projet de création d’une unité de production, de collecte et de commercialisation de riz

Problème sur la production et la commercialisation du riz 

Le riz a certainement un potentiel tant économique que social. Toutefois, sa culture est encore contrainte à une météorologie quelquefois défavorable si nous ne parlions que des cyclones et des inondations. Madagascar en est victime chaque année. A côté de cela, il y a la maitrise de l’eau qui est encore assez difficile ; et les techniques traditionnels qui perdurent chez certains. Nous espérons les améliorer grâce à l’intervention des agents vulgarisateurs récemment rappelés à l’ordre. Par ailleurs, les terrains exploitables deviennent de plus en plus rares, la sécurité foncière devient actuellement incertaine.
D’autres problèmes résident dans la commercialisation ; nous avons constaté entre autres que le marché du riz est un peu trop compartimenté ; c’est-à-dire que la commercialisation intermédiaire a tendance à dominer ; ce qui engendre en quelque sorte un handicap, une déficience des marchés rizicoles. A part cela, la concurrence sur le marché national s’avère rude. Le ristourne à verser dans la caisse des collectivités territoriales décentralisées (région, district, commune) constitue une autre charge de l’activité.
Malgré ces problèmes, nous pensons que notre projet contribuera réellement à la réalisation de l’objectif de développement aussi bien pour Miarinarivo que la région d’Itasy, voire-même pour la nation toute entière. Pour terminer ce chapitre, nous allons voir la situation de la filière rizicole à Madagascar.

Situation actuelle du marché

Tout d’abord, rappelons que par définition, le marché est le lieu de confrontation de l’offre et de la demande. En d’autres termes, c’est sur le marché que sont évoquées les conditions d’achat et de vente de quelque chose. C’est sur le marché que se rencontrent les vendeurs et les acheteurs en vue d’une transaction.
Dans notre cas, le marché concerne celui du riz ; c’est le débouché de notre produit. Actuellement, le riz a tendance à se faire rare au niveau du marché local, c’est-à-dire à Miarinarivo, l’objet de notre étude. En effet, les producteurs et collecteurs écoulent majoritairement leurs produits sur des marchés extérieurs, entre autres la région Analamanga. Par conséquent, ils donnent l’impression qu’ils oublient un peu le marché local ; que la quantité restante n’arrive pas à combler leur propre besoin en riz. D’où la nécessité de produire plus.
Cette tendance un peu trop appuyée à l’économie de marché provoque une certaine instabilité de prix sur le marché.

Comportement des consommateurs

D’après une petite enquête que nous avons réalisée auprès d’un bon nombre d’individus, nous avons constaté que les consommateurs mangent du riz au moins deux fois par jour. La quantité achetée varie selon le revenu de chaque ménage. Quant à la variété de riz, le choix dépend de la qualité et du prix. Il y a ceux qui préfèrent la haute qualité (riz de luxe) avec un prix un peu élevé, et ceux qui ne peuvent se procurer que le riz à prix abordable.
Autrement dit, le comportement des consommateurs est surtout fonction du prix et la qualité du riz qu’on leur propose, ainsi que du niveau de vie de ceux-ci compte tenu de leur pouvoir d’achat. La connaissance de ce comportement des consommateurs nous est indispensable dans la mesure où elle constitue un des éléments à partir desquels nous allons prendre nos décisions, entre autre la fixation des prix que nous afficherons pour notre produit. Voilà pour ce qui est de la situation et de l’analyse de la demande. Abordons maintenant l’offre.

Détermination de la part de marché

Doté d’un assez bon niveau de compétence professionnelle en matière de production et de collecte de riz, nous vivons jusqu’à 0,20% de part de marché. Les autres opérateurs, notamment locaux ne détiendront que 0,5% dans la région. En fait, ce part de marché nous est permis grâce à la qualité de nos produits et services. Nous affronterons le marché avec du riz apprécié par tout le monde et un prix beaucoup moins élevé.
Le calcul du part de marché se fait par le rapport de la vente de notre produit et celle de la concurrence (directe ou indirecte).
L’analyse de l’offre, de la demande, de la concurrence est effectuée et la part du marché est déterminée. Alors, nous allons voir quels sont les politiques et stratégies que nous devons mettre en œuvre, sur le plan marketing.

Marketing Mix du projet

Le marketing mix constitue la politique commerciale d’une organisation. Il renferme généralement quatre éléments, dont les «4P» à savoir ; le produit (Product), le prix (Price), la distribution (place) et la promotion (publicity).
La politique de produit : Primordiale composante de la politique marketing, la politique de produit précède de façon logique et chronologique du choix des autres éléments du marketing mix. Elle matérialise la réponse d’une entreprise aux attentes du marché : le produit est-il adapté aux besoins de ce dernier ; correspond-il vraiment à ce que la clientèle veut ?
Effectivement, la politique de produit a pour objectif d’améliorer la position de l’unité sur le marché. Elle consiste à faire en sorte que le produit intéresse la clientèle de par l’aspect, la marque et l’mage qu’il véhicule. La politique du produit peut différencier une entreprise d’une autre. Pour notre cas, notre politique de produit sera celle de l’indifférence ; c’est-à-dire que nous allons couvrir l’ensemble du marché par un seul produit : le riz blanc, et les caractéristiques des produits à vendre sont : du riz blanc en sac de 50 kg, du riz en détail par Kg . du son.
L’image de marque du produit est importante, donc il faut la protéger. Néanmoins, il est parfois utile d’avoir une sous-marque afin d’élargir la vente à des couches de clientèles différentes ; une marque prestigieuse engendre un prix élevé.
La politique de prix : La politique de prix consiste à déterminer le prix à appliquer, en fixer les fourchettes ainsi que les conditions de vente, compte tenu du coût de revient du produit, de la marge bénéficiaire, du prix des concurrents et de l’évolution du marché.
Cette détermination de prix est capitale aussi bien pour la société que pour les clients. Pour la première, le volume de vente, le chiffre d’affaires et la rentabilité de l’activité dépendent du prix affiché. Tandis que pour la clientèle, c’est le critère déterminant l’achat du produit.

Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
PARTIE I IDENTIFICATION DU PROJET
Chapitre I : PRESENTATION DU PROJET
SECTION I : HISTORIQUE DU PROJET
§1. Situation géographique
§2. Histoire de la filière rizicole à Madagascar
A. Riziculture à Madagascar
B. La périodicité de culture
SECTION II : CARACTERISTIQUES DU PROJET
§1. Définition du projet
A. Objectif
B. Intérêt du projet
C. Fiche signalétique du projet
D. Activités du projet
§2. Identification de la problématique
A. Problème sur la production et la commercialisation du riz
B. Situation de la filière rizicole à Madagascar
Chapitre II : ETUDE DE MARCHE VISE
SECTION I : DESCRIPTION DU MARCHE VISE
§1. Domaine d’études
§2. Situation actuelle du marché
§3. Evolution et analyse des prix
SECTION II : ANALYSE DE LA DEMANDE
§1. Marché cible
§2. Capacité d’absorption du marché
§3. Comportement des consommateurs
SECTION III : ANALYSE DE L’OFFRE
§1. Evaluation de l’offre locale
§2. Les concurrents
A. Les concurrents directs
B. Les concurrents indirects ou virtuels
§3. Détermination de la part de marché
SECTION IV : POLITIQUES ET STRATEGIES MARKETING
§1. Définition du marketing
§2. Marketing Mix du projet
A. La politique de produit
B. La politique de prix
C. La politique de distribution
D. La politique de communication : promotion et publicité
§3. Les stratégies marketing
A. La stratégie « pull »
B. La stratégie « push »
Chapitre III : THEORIES GENERALE SUR LES OUTILS ET LES CRITERES D’EVALUATION
SECTION I : LES OUTILS D’EVALUATION
§1. La valeur actuelle nette (V.A.N)
A. Définition
B. Formule
C. Interprétation
§2. Le Taux de Rentabilité Interne (T.R.I)
A. Définition
B. Formule
C. Interprétation
§3. L’Indice de profitabilité (I.P)
A. Définition
B. Formule
C. Interprétation
§4. Le Délai de Récupération des Capitaux Investis (DRCI)
A. Définition
B. Formule
C. Interprétation
SECTION II : LES CRITERES D’EVALUATION
§1. La pertinence
§2. L’efficacité
§3. L’efficience
§4. La durée de vie du projet
§5. Les impacts du projet
PARTIE II: LA CONDUITE DU PROJET
Chapitre I : TECHNIQUE DE PRODUCTION ET DE REALISATION
SECTION I : IMPLANTATION GEOGRAPHIQUE
§1. Emplacement
§2. Raison de ce choix
SECTION II : LES RESSOURCES A METTRE EN ŒUVRE
§1. Raison de ce choix
§2. Ressources financières
§3. Ressources humaines
SECTION III : CARACTERISTIQUES D’APPROVISIONNEMENT
§1. Ressources financières
§2. Le processus de production
§3. Le Critère d’évaluation de stock à choisir
Chapitre II : LA CAPACITE DE PRODUCTION ET DE COLLECTE ENVISAGEE
SECTION I. NOTION DE BASE
§1. La culture du riz
§2. Le rendement
SECTION II. ASPECTS QUALITATIFS ET QUANTITATIFS
§1. Les aspects qualitatifs
§2. Les aspects quantitatifs
SECTION III. PREVISION DE DEPENSES D’EXPLOITATION
§1. Dépenses sur chaque unité de production et de réalisation
§2. Prévision d’achat sur 5 ans
SECTION IV : PREVISION DE VENTE
§1. Prévision de vente proprement dite
Chapitre III : ETUDE ORGANISATIONNELLE DU PROJET
SECTION I : FORME STRUCTURELLE DE L’UNITE
§1.Gestion organisationnelle de l’unité
A. Calendrier de travail
B. Temps effectif de travail
§2. Organigramme
A. Notion d’organigramme
B. Organigramme
SECTION II : DESCRIPTION DES TACHES
§1. Le Gérant
§2. Le responsable de production
§3. Le responsable d’achat et vente
§4. Le secrétaire comptable
§5. Les ouvriers
§6. Chauffeurs
§7. Gardien
SECTION III : GESTION DES RESSOURCES HUMAINES
§1. La politique de recrutement
§2. La politique de rémunération
§3. La politique de formation
SECTION IV : PREVISION DES CHARGES DE PERSONNEL
§1. Effectifs
§2. Evaluation prévisionnelle des charges du personnel
PARTIE III: ETUDE FINANCIERE ET ECONOMIQUE DU PROJET
Chapitre I : COUT D’INVESTISEMENT ET COMPTES DE GESTION
SECTION I : COUT DES INVESTISSEMENTS
§1. Investissement sur les activités techniques (production et collecte)
A. Terrain
B. Agencement et aménagement du terrain
C. Construction
D. Matériels d’exploitation
E. Installations techniques
§2. Matériels de transport
§3. Matériels et mobiliers de bureau
§4. Les composantes des charges
A. Les semences (production)
B. Les carburants et les lubrifiants
C. Eau et électricité
D. Fournitures administratives
E. Services extérieurs
F. Impôts et taxes
§5. Le Fonds de Roulement Initial (FRI)
SECTION II : TABLEAU D’AMORTISSEMENT
§1. Notion d’amortissement
§2. Tableau d’amortissement des immobilisations
SECTION III : LE PLAN D’INVESTISSEMENT
§1. Définition
§2. Le plan de financement
SECTION IV : TABLEAU DE REMBOURSEMENT DES DETTES
§1. L’utilité
§2. Techniques de remboursement
SECTION V : LES COMPTES DE GESTION
§1. Les comptes de charges
§2. Les comptes de produits
Chapitre II : ETUDE DE FAISABILITE
SECTION I : LE COMPTE DE RESULTAT PREVISIONNEL
SECTION II : LE PLAN DE TRESORERIE
SECTION III : LES BILANS PREVISIONNELS
Chapitre III : EVALUATION DU PROJET
SECTION I : EVALUATION ECONOMIQUE
SECTION II : EVALUATION FINANCIERE
§1. La valeur actuelle nette (V.AN)
§2. Le taux de rentabilité interne
§3. Le Délai de Récupération des Capitaux Investis (DRCI)
§4. L’indice de profitabilité
SECTION III : EVALUATION SUIVANT LES CRITERES D’EVALUATION
§1. La pertinence
§2. L’efficience
§3. L’efficacité
§4. La durée de vie
SECTION IV : EVALUATION SOCIALES ET IMPACTS DU PROJET
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE

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