Suivi des niveaux piézométriques

Suivi des niveaux piézométriques

Suivi de la dynamique de population 

Dénombrement Le suivi de l’effectif de la population de la Foulque macroule a été réalisé pendant deux cycles annuels dans le Lac Tonga (2010 /2011 et 2011/2012). Les sorties ont été organisées tous les 15 jours, soit deux sorties par mois. Le suivi de l’évolution des effectifs de la Foulque macroule dans le Lac Tonga exhibe d’une manière générale une allure Gaussienne (Fig. 12). L’abondance minimale (500 à 700 individus) a été enregistrée durant le début de l’étude, soit pendant les mois de septembre et d’octobre. Cette période survient juste après la période de reproduction et correspond à l’entretien et à l’élevage des poussins qui ont atteint pendant cette période l’âge de l’envol. Cependant, les effectifs les plus élevés ont été observés durant le mois de janvier et perdure jusqu’au mois de mars (plus de 2500 individus). Cette période coïncide avec le début de la formation des couples préparant la nouvelle saison de reproduction (Fig. 12). Il est à noter que pendant cette période (période hivernale) la capacité d’accueil du site pour les oiseaux d’eau qui viennent de toutes les régions est à son maximum en particulier pour la Foulque macroule (espèce granivore par excellence). Les effectifs chutent continuellement et ce jusqu’à la fin de l’étude, témoignant de la présence de deux populations de foulques dans le site, une plus conséquente ne fréquentant le lac que durant la période hivernale et une seconde sédentaire nicheuse représentées avec une abondance avoisinant 1500-1600 individus.D’une manière générale, le Lac Tonga a été rapporté comme un site d’hivernage privilégié pour une grande diversité avienne et même comme un lieu du repos pour d’autres espèces pendant leur transit migratoire vers les sebkhas et chotts du sud du pays et vers le Sahel (ROUIBI 2010). 

Budget temps 

La Foulque macroule et conformément aux données bibliographiques se nourrit essentiellement le jour et passe la plus grande partie de la nuit au repos (SALATHE et BOY 1987, ALLOUCHE et al., 1989, Mc KNIGHT 1998, Mc KNIGHT et HEPP 1998). Le bilan des rythmes d’activités diurnes que ça soit en période d’hivernage ou de reproduction est dominé par une alimentation accrue dépassant les 65%. Elle est souvent plus élevée en période de nidification montrant ainsi le rôle de gagnage de ces zones humides (Fig.13) Au cours du cycle annuel, elle est observée avec des taux réguliers qui fluctuent généralement entre 63 et 89%. En période d’hivernage, elle est beaucoup plus observée à pied dans les vasières et les berges du fait que les grains sont abondants en automne et au début de l’hiver sur à l’extérieur de l’eau, et en période de reproduction, elle est notée dans l’eau où Chapitre IV : Résultats et discussion 30 l’oiseau préfère s’alimenter par immersion de son bec ou de sa tête, pendant cette période qui coïncide le printemps la végétation aquatique luxuriantes et en abondance dans le lac. L’alimentation par basculement tient une part minime dans ce bilan diurne, (fig. 14).La nage vient en deuxième position (15.71%). Elle survient généralement chez cette espèce peu farouche après un changement de place pour chercher de la nourriture (Mc KNIGHT et HEPP 1999, DRAULANS et Van HERCK, 1987) ou après détection d’une menace quelconque quitte les lieux de broutage, traverse le plan d’eau pour aller s’alimenter sur les berges opposées principalement en période d’hivernage Le toilettage et le sommeil tiennent une part minime dans ce bilan diurne. Ils sont observés avec des taux plus ou moins stables durant toute l’année. Ces deux activités sont souvent observées dans l’eau et rarement sur les berges. Le vol occupe une part minime dans le rythme diurne (1.55%) vérifiant que moindre menace, ce Rallidés préfère nager que prendre son envol (ALLOUCHE 1987, ALLOUCHE et al., 1990). Enfin, les activités de parades et d’antagonisme détiennent une part minime dans ce bilan. La parade est exclusivement observée pendant la période d’hivernage et les activités de chamaillades surviennent après l’intrusion d’individus intentionnés dans le territoire d’un couple en construction de nids ou ayant déjà entamé sa reproduction.

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