Efficacité et efficience des projets d’appui de l’apiculture

Démarche de vérification de l’Hypothèse : « De nombreux cadrages structurels, juridiques et institutionnels ont été adoptés pour conserver la Biodiversité »

Les cadres structurels, juridiques et institutionnels constituent les cadres réglementaires et/ou structurels qui délimitent les actions à entreprendre dans les actions de conservation de la biodiversité dans chaque zone. Ces cadres régissent et/ou déterminent les actions de conservation et de développement dans les zones étudiées ainsi que les institutions qui y œuvrent. Les cadrages ont considéré les dimensions mondiales, régionales, nationales et locales des zones étudiées. Les étapes suivantes ont été abordées : – Inventaire des cadres structurels, juridiques et institutionnels de conservation-développement de la biodiversité existant au niveau national : plans, programmes, lois, décrets, chartes, types de mécanisme d’incitation, types d’acteurs avec identification des liens avec les ratifications des conventions par Madagascar et autres cadrages existants au niveau national. – Identification de la situation de certains cadres et mécanismes d’incitation au niveau local : statuts d’aire protégée, mécanisme REDD et/ou PSE, transferts de gestion, activités génératrices de revenus, écotourisme, pratique d’agro-écologie, pratique d’agriculture biologique, … A par leurs nombres au niveau régional et des zones d’études, les données supplémentaires ont été recueillies..

Les dimensions accordées aux AGR

L’identification des objectifs initiaux des projets de conservation et/ou développement et l‟évaluation de la performance des actions enatmmées dans les localités d‟études ont été réalisés. Cette évaluation a permis de savoir l‟aboutissement et les objectifs initiaux des actions de conservation- développement réalisées. L‟importance des dimensions sociales, économiques, techniques, financières des actions accordées aux AGR comme l’apiculture justifie leurs situations. La typologie des apiculteurs selon leurs degrés d‟adoption a été élaborée. A la suite des données issues des enquêtes et observations au niveau des apiculteurs, les informations suivantes ont été déterminées : (i) le niveau d‟investissement en apiculture avant appui, (ii) l‟évolution de la pratique apicole pendant les périodes d‟appui, (iii) investissements en apiculture après appui. Ces données ont été représentées sous forme de schéma d‟adoption pour le cas d‟un appui d‟un projet, le PPRR à Rantolava.

Il s‟agit d‟identifier les objectifs initiaux (origines) et finalités attendues des actions relatives à l‟apiculture réalisées dans les zones d‟études. Par projet, des variables « objectifs initiaux » ont été évaluées en termes de proportion : (i) appui de cibles qui effectuent déjà l‟apiculture, (ii) appui de nouveaux cibles, nouveaux apiculteurs, (iii) Amélioration de revenus, (iv) Résilience par rapport aux changements climatiques, (v) Conservation des entités à proximité : forêts, parcs, réserves …. (vi) Education environnementale et (vii) Besoin de produits.

Efficacité et efficience des projets d’appui de l’apiculture

Etre efficace revient à produire à l’échéance prévue les résultats escomptés et réaliser des objectifs fixés, objectifs qui peuvent être définis en termes de quantité, mais aussi de qualité, de rapidité, de coûts, de rentabilité. En d’autres termes, il s’agit de l’articulation entre les résultats et les objectifs. Il consiste à savoir si les actions relatives à la promotion de l’apiculture ont permis d’avoir une apiculture en développement dans les zones d’études. L’étude recherche à savoir si après ou lors de la période de descente sur terrain, l‟apiculture s‟est développée par rapport aux résultats attendus des projets. Les indicateurs d‟efficacité retenus (Tableau 6) ont été (i) Scorifiés selon leurs importances : Aucun : 0 ; très Faible : 1 ; Moyen : 3 ; Important : 5 et (ii) Représentés sous forme de graphe.

L‟ efficience concerne l‟articulation entre les moyens et les résultats. Les moyens mobilisés pour atteindre les résultats prévus des projets seront identifiés et appréciés en fonction des résultats. Les indicateurs pris en compte concernant les conduites et méthodes d‟intervention ainsi que les types d‟activités réalisés ont été identifiés. Les indicateurs retenus ont concerné les moyens techniques, humains et financiers (Tableau 7). Ils ont été : (i) Scorifiés selon leurs importances : Aucune : 0 ; très Faible : 1 ; Moyenne : 3 ; Importante : 5 ou compter et (ii) Représentées sous forme de graphe en forme de toile. Les ratifications des engagements aux conventions internationales sur l‟environnement constituent des cadrages juridico-institutionnels de conservation développement des zones d‟études. De nombreuses conventions internationales et régionales ont été signées par Madagascar. Les années de ratification et de premières réalisations sont variables (Graphe 1). De nombreuses conventions ont été ratifiées par Madagascar. Celles citées ci-dessous ne contiennent pas d‟informations sur les dates de signatures et de première réalisation.

C‟était pendant la période d‟avant 2009 que les ratifications de Madagascar des conventions et traités internationales en termes de conservation ont pour la plupart été faites ; plus précisément, 5 ans après les années de création, de signature et d‟entrée en vigueur. Les années de ratification des conventions internationales par Madagascar sont pour la majorité comprises entre la période de 1995 et 2001. Les années de premières réalisations sont par contre comprises entre les périodes de 2001 à 2006. Les conventions internationales et régionales ratifiées par Madagascar concernent la biodiversité et les gestions des outils à risques pouvant affecter négativement sur les biodiversités voire l‟environnement. Le pays a effectué ses premières réalisations en rapport avec le « Traité international sur les ressources phytogénétiques pour l‟alimentation et l‟agriculture » en 2005. Ce traité évoque l‟importance des pollinisateurs en tant qu‟élément de la biodiversité important pour l‟alimentation et l‟agriculture (FAO, 2009).

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