Enseignement de l’histoire et la geographie en zone enclave

Enseignement de l’histoire et la geographie en zone enclave

Généralités sur la géographie

Le champ d’études de la géographie

L’objet d’études de la géographie est toujours vaste : Etude de la géologie, l’astronomie, la zoologie. Cet élargissement scientifique s’est accompagné d’une large ouverture de la discipline aux autres sciences sociales comme l’histoire, la sociologie, l’ethnologie et aussi des sciences sociales, économiques et politiques. 2.2.La Géographie, une discipline scolaire La Géographie entretient de nombreuses relations avec les autres sciences. Et en annexant de nouveaux territoires techniques (informatique, modélisation, mathématiques, statistique, imagerie satellitaire), elle a su renouveler sa présentation et ses méthodes C’est un ensemble de savoir-faire et de connaissances, les contenus disciplinaires, relevant d’objectifs explicitement déterminés par des programmes officiels, et qui s’enseignent par le biais d’exercices et de pratiques de classe définis parmi lesquels nos évaluations des connaissances. Les sujets qui intéressent les géographes varient suivant le contexte intellectuel et selon l’arrière-plan politique et administratif qui caractérisent chaque époque. 2.3.L’enseignement de la Géographie dans les établissements scolaires à Madagascar Il a d’abord fallu que nous lancions un regard sur l’intégration de la Géographie dans le système éducatif en France. La raison, toute simple, est que le système d’enseignement dans les pays anciennement colonisés est hérité de la France. La Géographie était introduite dans l’enseignement secondaire dès 1872 en France. Depuis, cette discipline fait automatiquement partie des matières obligatoires dans l’enseignement pour beaucoup de pays du monde. Comme c’est le cas ici à Madagascar. Suite à la proclamation de la première République malgache le 14 octobre 1958, suivi de l’obtention de l’indépendance le 26 juin 1960, l’enseignement à Madagascar était, dans l’ensemble, calqué sur le modèle français et un ordre scolaire français. Sorti de la colonisation, l’enseignement dans la Grande île ne fait que prendre une forme néocoloniale. «Dès leur indépendance, les jeunes États ont accordé une priorité considérable à l’éducation. [6] Pourtant, l’éducation donnée par l’école est souvent héritée, dans ses formes et ses contenus, du colonisateur. En effet, tout est héritage colonial dans les pays anciennement colonisés, le système d’enseignement, le système judiciaire, le système administratif, etc. Concernant, en particulier l’enseignement de la Géographie, il reprenait les programmes, les méthodes, les horaires appliqués en France. Mais à travers le temps, les visées de l’enseignement de la matière varient selon les objectifs définis dans le programme scolaire élaboré par le ministère responsable. Depuis 1960 jusqu’à nos jours, le programme de Géographie a subi plusieurs modifications. La géographie est une discipline reconnue. Elle tient une place importante dans l’enseignement. Quatre aptitudes mentales sont mises en œuvre pour l’étude de la géographie.

L’esprit d’observation

La Géographie est une science d’observation puisqu’elle propose d’étudier les ensembles spatiaux, soit par analyse directe sur le terrain, soit à l’aide de matériel de seconde main (les photographies ou les cartes). Cet esprit d’observation suppose un entrainement systématique. Il s’agit de dépasser le cadre étroit de l’observation tel qu’elle est pratiquée par le touriste, il faut au contraire amener les élèves à remarquer les éléments typiques des paysages et le fond du tableau. En outre, ces exercices d’observations doivent développer chez les élèves le sens critique c’est-à-dire leur apprendre à voir avec discernement, ne pas tout admirer aveuglement et réagir face aux phénomènes. Une telle attitude conduit à l’esprit qui anime la recherche.

La mémoire et l’imagination

Il fut un temps où la Géographie ne servait qu’à développer la mémoire verbale surtout lorsque l’on imposait d’interminables nomenclatures aux élèves. Actuellement, cette conception est abandonnée sans toutefois laisser tomber totalement le nom des lieux car ces noms de lieux permettent d’établir des repères aidant à la compréhension des faits spatiaux, c’est la part de la mémoire. Pour ce qui est de l’imagination, l’enseignement de la Géographie contribue aussi largement à son développement. L’évocation des paysages et des habitants des régions les plus diverses oblige les élèves à un effort perpétuel d’imagination. En effet, se basant sur les images, sur les récits découverts dans les livres ou encore sur les explications du professeur, l’élève est [7] naturellement porté à se forger une vision du monde qu’il faut néanmoins guidé vers le concret afin d’éviter chez lui les exagérations.

Le jugement et le raisonnement

La capacité d’abstraction se développe chez l’élève au fur et à mesure qu’il est habitué à observer les faits et à se les présenter. Il s’efforcera de déceler ce qu’il y a de typique dans un phénomène géographique ou dans un ensemble de paysage. Ainsi, le jugement et le raisonnement, démarches fondamentales dans toute étude géographique, se développeront progressivement chez l’élève.

La formation de l’esprit géographique

Tout l’enseignement de la géographie conduit à savoir penser l’espace c’est-à-dire acquérir les dimensions spatiales des phénomènes, en outre l’esprit géographique que l’on cultive ainsi aide à découvrir les différentes interactions entre les composantes de cet espace géographique. 

Les objectifs de l’enseignement de la géographie

Parmi les sciences humaines, la Géographie est celle qui prend en compte l’ensemble des facteurs et des relations qui caractérisent et conditionnent actuellement la vie des groupes humains dans leurs différents territoires. Dans le contexte scolaire, l’enseignement-apprentissage de la géographie doit amener les élèves à prendre conscience des modes de pensée, à de questionnement et de résolution de problèmes caractéristiques de cette discipline. Autrement dit, l’enseignement-apprentissage de la Géographie doit amener les élèves à être capables d’aborder une problématique et de conduire une réflexion fondée sur les concepts fondamentaux de la géographie, que sont les « outils de pensée » propres à cette discipline. Les élèves apprennent à exploiter les différents outils et supports didactiques, ainsi que les méthodes de travail nécessaires à l’appréhension d’une problématique géographique : cartes (notamment cartes topographiques et cartes thématiques), images (photographies, films, vidéos, dessins, etc.), modèles, schémas, graphiques, statistiques, textes, enquêtes. Lorsque cela est possible, les élèves pratiquent l’observation directe et apprennent à maîtriser les nouveaux outils (informatique, télédétection, par exemple.

Table des matières

PARTIE I : L’ENSEIGNEMENT DE L’HISTOIRE ET DE LA GEOGRAPHIE A ANOSIBE AN’ALA
CHAPITRE I Définition des concepts
1. Généralités sur l’histoire
1.1. Définition de l’histoire
1.2. Origine de l’histoire
1.3. Objectifs et finalités de l’enseignement de l’histoire
2. Généralités sur la géographie
2.1. Le champ d’études de la géographie
2.2. La géographie, une discipline scolaire
2.3. L’enseignement de la géographie dans les établissements scolaires à Madagascar
2.4. L’esprit d’observation
2.5. La mémoire et l’imagination
2.6. Le jugement et le raisonnement
2.7. La formation de l’esprit géographique
3. Les objectifs de l’enseignement de la géographie
CHAPITRE II : Localisation de la zone d’étude
1. Considérations générales sur le lieu d’études
1.1. Historique du chef de lieu du District
1.2. Situation géographique
1.3. Le relief
1.4. Les cours d’eaux
2. Les composantes climatiques
2.1. La température
2.2. Le vent
2.3. La pluviométrie
3. Les ressources du sol et ressources animales
4. L’infrastructure routière
5. Eau et électricité
6. L’encadrement technique
7. La population
CONCLUSION DE LA PREMIERE PARTIE
PARTIE II : LES DIFFICULTES RENCONTREES DANS L’ENSEIGNEMENT ET L’APPRENTISSAGE DE L’HISTOIRE-GEOGRAPHIE
CHAPITRE I : les problèmes liés à l’environnement scolaire
1. Historique du lycée d’ANOSIBE AN’ALA
2. Les problèmes infrastructurels
3. Des infrastructures annexes
4. Les problèmes d’ordre pédagogique et didactique
4.1. Insuffisance de documents
4.2. Les problèmes relatifs aux manuels scolaires disponibles .
4.3. Le manque de matériels didactiques
4.4. Absence de matériels pour les diapositives
CHAPITRE II: Les obstacles pédagogiques liés aux enseignants
1. La formation des enseignants
2. La langue d’enseignement
3. La situation financière des enseignants
4. La méthode d’enseignement utilisée
CHAPITRE III : Les obstacles rencontrés par les élèves
1. L’éloignement vis-à-vis des parents
2. Les problèmes du français
3. Tiédeur des élèves à la lecture
4. L’insuffisance d’aides
5. La relation maître/élève
CONCLUSION DE LA DEUXIEME PARTIE
PARTIE III : PROPOSITION DES SOLUTIONS POUR L’APPRENTISSAGE DES ELEVES
CHAPITRE I : Au niveau de l’infrastructure
1. Sur le plan matériel
1.1. Construction des bâtiments
1.2. Le rôle des autorités locales
2. Recherches de jumelage traditionnel
CHAPITRE II : Au niveau pédagogique
1. Documentation
2. Les supports didactiques
3. Suggestions aux professeurs d’histoire
4. La méthodologie
CHAPITRE III : Les moyens à mettre en œuvre
1. La formation continue des enseignants et des corps d’encadrements pédagogique
2. Le renforcement de la formation initiale et continue des enseignants
3. Suggestion aux parents d’élèves
4. Suggestion au Ministère de l’Education Nationale
5. Renforcement de la pratique du français
6. Des solutions pour remédier à la tiédeur des élèves face à la lecture
7. Enseignant responsable de la motivation en classe
8. La mise en œuvre de suivi pédagogique
9. Amélioration de la pratique de TICE
10. La révision de curricula ou du contenu du programme
CONCLUSION DE LA TROISIEME PARTIE
CONCLUSION GENERALE

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