ETUDE TECHNIQUE SELECTION ET ELEVAGE DE REINES

ETUDE TECHNIQUE SELECTION ET ELEVAGE DE REINES

L’abeille est un hyménoptère, appartenant au genre Apis qui comporte plusieurs espèces sociales dont trois originaires d’Asie : Apis dorsata, Apis florea et Apis cerana. L’Apis mellifera (Linné) se rencontre en Europe, en Afrique, au Proche-Orient et dans une partie de la Sibérie. Sa très grande extension géographique a produit des races aux caractères morphologiques et comportementaux variés. Amenée par les colons, l’aire de l’Apis mellifera s’est étendue en Amérique du Nord et du sud, en Australie et à la Nouvelle-Zélande. II n’y a qu’un seul type d’abeilles à Madagascar: «Apis mellifère var unicolore ». Ces abeilles sont d’une couleur foncée uniforme et présentent une faible pilosité sur le corps. Elles peuvent vivre dans tout Madagascar; mais ce sont leurs comportements qui les diffèrent suivant le climat : très douces et travailleuses sur les hauts plateaux, mais elles deviennent paresseuses et agressives sur les côtes. C’est ce type d’abeilles donc que nous élèverons dans notre apiculture. Notons que Madagascar est un pays tropical, la flore n’y manque pas. Surtout que presque toutes les plantes à Madagascar sont des plantes mellifères. Cette race permet des rendements élevés dans les régions mellifères jusqu’à 50 kg par ruche et par an si on suit les conseils donnés plus bas. On récolte du miel d’eucalyptus de forêt, de letchis, de mangues, d’orangers etc. Si on effectue un travail de sélection, les rendements peuvent être doublés et atteindre jusqu’à 100 kg par ruche et par an. 

La colonie

Une colonie d’abeilles se compose d’une reine unique, de nombreuses ouvrières (femelles), de faux bourdons (mâles) et de couvain (œufs + larves + nymphes). Une ruche contient une colonie. L’abeille était déjà présente il y a quatre millions d’années sur Terre. Des fossiles à l’aspect identique aux abeilles actuelles ont été mis au jour. Cette longévité est le résultat de l’adaptabilité exceptionnelle de cette espèce. Le comportement de l’abeille est sous le contrôle à la fois de facteurs innés et de l’adaptabilité aux conditions d’environnement.  La population de la colonie varie suivant les saisons. Elle est importante pendant les périodes où les ressources sont abondantes dans la nature (30 000 à 70 000 individus) afin de faire le plus de récoltes possibles. Elle est minimale l’hiver (6 000 individus) afin de réduire la consommation de provisions au minimum. Cependant, elle ne doit pas être trop faible, car c’est elle qui devra relancer la colonie au printemps. Photo n°3 : Colonie des abeilles

TECHNIQUE DE PRODUCTION TECHNIQUE DE PRODUCTION TECHNIQUE DE PRODUCTION 

Les ruches

En matière d’apiculture, la prédominance des techniques traditionnelles est encore forte. Les ruches en troncs d’arbres évidés sont exploitées dans toutes les régions. Pourtant ces régions connaissent et appliquent les techniques modernes mais à divers différents degrés d’adoption. Les ruches utilisées varient donc d’un tronc d’arbre creux à une ruche moderne à cadre en passant par les poteries, les caisses et les récipients de récupération. Les abeilles se nourrissent surtout de nectar, de pollen, de miellat comme tous les êtres vivants, elles ont aussi besoin d’eau. L’abeille a besoin surtout de ce qu’on appelle ruche. Les ruches sont les nids des abeilles, elles servent à les protéger contre les ennemis, le soleil, le vent, le froid, les papillons, la chaleur. Elles peuvent avoir plusieurs formes. Elles peuvent être coniques, c’est à dire avoir une base ronde et la haute pointue comme le toit de case ronde. Elle peut avoir la forme d’un cylindre ou d’une pyramide. On peut fabriquer une ruche avec tout ce qu’on trouve : écorces d’arbres, bois, terres cuites, bambou, paille d’argile, fer, béton, plastique, bidon, calebasse. 1 En 1951, Langstroth a inventé un type de ruche qui porte son nom, jusqu’à maintenant cette ruche est appelée « Langstroth » Présentation globale du projet 42 Le projet envisage d’utiliser les ruches modernes car ce sont les meilleures. Elles sont simples et efficaces. Avec ces ruches, on peut contrôler l’intérieur de la ruche et récolter sans aucun problème. Parmi ces ruches, il y a la ruche Dadant, mais beaucoup d’apiculteurs fabriquent surtout la ruche Langstroth Le but est de satisfaire les besoins immédiats sans compromettre les possibilités d’avenir : • Concevoir une ruche améliorée en raison du prix de revient • Choisir un matériel adapté aux conditions du milieu. Photo n°4 : Ruche moderne Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Apiculture La ruche divisible type se compose d’un empilement de caisses de même hauteur, (Langstroh ou hausses Dadant), ouvertes au-dessus et au-dessous. Rendement : • La ruche traditionnelle donne de 5 à 8 kg par an • La ruche améliorée donne de 15 à 25 kg par an • La ruche moderne donne de 30 à 50 kg par an Calendrier : • Première récolte et nettoyage : mois d’Avril – Mai • Deuxième récolte : mois de Juillet – Août • Troisième récolte : Septembre à mi – Octobre Dans toute exploitation apicole, il faut savoir appliquer quelques règles simples pour récolter plus et le mieux possible. A Madagascar, l’abeille Apis Mellifica est de la race Unicolore, elle est unique au monde, elle permet des rendements élevés dans les régions mellifères jusqu’à 20kg par ruche et par an si l’on suit les conseils donnés plus bas. On Présentation globale du projet 43 récolte du miel d’eucalyptus, de forêts, de letchis, de manguiers, d’orangers, de pommiers, etc.….Si on effectue un travail de sélection, les rendements peuvent être doubles et atteindre 50kg par ruche et par an. §2 La vie dans la ruche Les abeilles vivent en sociétés organisées, elles forment une colonie composée d’une reine, de 10 à 50 000 abeilles (butineuses, gardiennes ou nourrices) et quelques centaines de faux-bourdons (mâles). Seule la reine ponde : c’est à elle que dépendent la ruche et son avenir. Comme partout, il y a des colonies très travailleuses ou douées, d’autres agressives, paresseuses, d’autre fragiles, etc.… mais tous ces défauts et qualités sont déterminés par la reine. Le travail de l’apiculteur consiste à suivre de près l’évolution de chaque ruche pour aider à son épanouissement maximum (lutte contre les agressions extérieures : pluie, chaleur, parasites, maladies, etc.) et, si le besoin est le remplacement des reines médiocres ou trop âgées.

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