INDICATIONS DE CHIRURGIE DANS LES AFFECTIONS UROLOGIQUES

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Tardives

o Sténose de l’anastomose urètro-vésicale : de 2 à 13%.
 La désobstruction de la filière cervicoprostatique
Il s’agit des cancers de la prostate localement avancés ou métastatiques compliqués d’une rétention d’urines. C’est un traitement symptomatique. Dans ces situations, il est souvent réalisé une RTUP ou un évidement cervico prostatique (ECP) qui dans la réalisation, est très proche de l’adénectomie par voie haute.
 La castration chirurgicale
C’est une intervention simple. L’anesthésie est générale ou locale en infiltrant le cordon ainsi que la peau et le tissu sous cutané au site de l’incision. Une douleur peut être ressentie lors des tractions sur le cordon. Les techniques sont :
L’orchidectomie est une ablation du bloc épididymo-testiculaire par ligature des éléments du cordon. L’abord chirurgical est le plus souvent Scrotal par une incision médiane sur le raphé médian ou deux incisions latérales horizontales.
o La pulpectomie consiste à une exérèse de la pulpe testiculaire laissant en place l’albuginée qui est refermé. Il persiste ainsi dans les bourses en post-opératoire un élément appendu au cordon (albuginée et hématome) donnant l’aspect de persistance des testicules qui ont seulement diminué de volume. Les résultats de la pulpectomie sont alors équivalents à ceux de l’orchidectomie, pour autant que l’ablation de la pulpe testiculaire ait été complète et ne laisse pas persister des cellules de Leydig sécrétantes. Une orchidectomie sous épididymaire peut être réalisée. Le volume testiculaire est clivé de l’épididyme qui est laissé en place. L’effet cosmétique est identique à celui de la pulpectomie, en supprimant le risque de laisser en place des cellules de Leydig. Les complications de la castration chirurgicales sont rares (hématome, orchite, orchi-épididymite, abcédation). Les effets secondaires sont constants, mais ils sont d’une intensité variable selon les individus. Ils sont liés à la suppression androgénique :
 Survenue progressive d’une impuissance sexuelle et d’une baisse de la libido certains malades décrivent un certain degré d’activité sexuelle).
 Bouffées de chaleur chez un demi à deux tiers des hommes
 Troubles de l’humeur ou syndrome dépressif.
Cette morbidité peut se majorer si un traitement anti-androgène est associé à la pulpectomie pour assurer un blocage androgénique complet, d’autant plus qu’elle est précoce et prolongée.

La Lithiase urinaire 

La lithiase urinaire est une pathologie fréquente et récidivante, pouvant évoluer de longues années à bas bruit tout comme nécessiter un traitement en urgence et engager le pronostic vital. Elle touche le plus souvent le haut appareil urinaire (cavités pyélocalicielles, uretère), mais peut également se développer dans la vessie dans certains cas particuliers. Son traitement est multidisciplinaire, intéressant urologues, néphrologues, endocrinologues, biologistes, radiologues et nutritionnistes.

Traitement chirurgical en urgence

La prise en charge en urgence est principalement celle de la colique néphrétique aigue et vise à soulager le patient quand elle est simple, son traitement est ambulatoire et médical, l’objectif est de traiter la douleur ; et à dériver les urines en urgence lorsqu’elle est compliquée.
La colique nephretique aigue compliquée nécessite une hospitalisation en urologie, une mise en condition avec pose de voie veineuse périphérique et rééquilibration hydro électrolytique. Une prise en charge en réanimation peut être nécessaire. Le bilan pré – opératoire et la consultation d’anesthésie en urgence ne doivent pas être oubliés. Le traitement est alors chirurgical et consiste à drainer les urines du haut appareil urinaire. Le drainage des urines est dans la majorité des cas assuré par une sonde urétérale, qui peut être interne (alors appelée sonde JJ) ou externe, montée sous contrôle fluoroscopique et par voie endoscopique. En cas de sonde JJ, la boucle supérieure trouve sa place au niveau du bassinet et la boucle inférieure dans la vessie. La sonde urétérale externe est souvent préférée à la sonde JJ en cas d’urines pyéliques purulentes. Dans ce cas, la conversion en sonde JJ est en général réalisée après 48 h d’apyrexie. En cas d’échec de drainage des urines par les voies naturelles, une néphrostomie percutanée est réalisée sous contrôle échographique. Sa pose nécessite des cavités pyélocalicielles dilatées.
Dans tous les cas, un prélèvement des urines pyéliques doit être réalisé en per – opératoire pour analyse bactériologique. En cas de pyélonéphrite aigue obstructive, une antibiothérapie parentérale doit être mise en place le plus rapidement possible dès les prélèvements bactériologiques effectués.

Traitement chirurgical distance de l’épisode aigue

Il dépend de la morphologie et des comorbidités du patient, de la localisation du calcul, mais aussi de sa taille, de sa composition et de l’anatomie des voies urinaires. La prise en charge urologique des calculs rénaux et urétéraux a fait l’objet de recommandations du Comité lithiase de l’AFU en 2010–2011
 Lithotritie extracorporelle (LEC) Il s’agit d’une méthode non invasive :
• Principe : un générateur extra- corporels produit des ondes acoustiques.
Celles-ci sont focalisées sur le calcul par un système de repérage radiologique afin de le pulvériser.
• Technique réalisée en ambulatoire, sous simple sédation.
• Indications : en première intention pour le traitement des calculs du rein
< 20 mm Calculs radio-opaques (ils doivent être visibles à l’ASP), de densité
< 1 000 UH. Traitement de référence chez l’enfant. • Contre – indications :
o Grossesse ;
o Infection urinaire non traitée ; o Obstacle en aval du calcul ;
o Anévrisme de l’artère rénale ou de l’aorte ; o Troubles de la coagulation non corrigées.

Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE RAPPELS
1. HISTORIQUE DE L’EPSH NDAMATOU DE TOUBA
2. ORGANISATION DE L’ACTIVITE DES SOINS AU SERVICE UROLOGIE DE L’EPSH NDAMATOU DE TOUBA
3. RAPPELS ANATOMIQUES APPAREIL UROGENITALE
3.1. Le haut appareil urinaire
3.1.1. Les reins
3.1.2. Les uretères
3.2. Le bas appareil urinaire
3.2.1. La vessie
3.2.2. L’urètre
3.3. Appareil génitale chez l’homme
3.3.1. Organes génitaux internes
3.3.1.1. Conduits spermatiques
3.3.1.2. Glandes génitales annexes
3.3.2. Organes génitaux externes
4. INDICATIONS DE CHIRURGIE DANS LES AFFECTIONS UROLOGIQUES
4.1. Les Affections prostatiques
4.1.1. L’Hypertrophie bénigne de la prostate
4.1.1.1. Les Traitements chirurgicaux
4.1.1.2. Les Complications de la chirurgie
4.1.2. Le Cancer de la prostate
4.1.2.1. La Chirurgie dans le cancer de la prostate
4.2. La Lithiase urinaire
4.2.1. Traitement chirurgical en urgence
4.2.2. Traitement chirurgical distance de l’épisode aigue
4.3. Affections pariétales et scrotales
4.3.1. Les Hernies inguinoscrotales
4.3.2. La Varicocèle
4.3.3. Le Cancer du testicule
4.3.4. Les Malformations génitales
4.3.4.1. Cryptorchidie et ectopies testiculaires
4.3.4.2. Persistance du canal peritoneovaginale
4.3.4.3. Hypospadias
4.4. Affections vésicales
4.4.1. Fistules vesico-vaginales
4.5. Sténoses urétrales
DEUXIEME PARTIE METHODOLOGIE
5. CADRE DE L’ETUDE
5.1. Les locaux
5.2. Les ressources humaines
5.3. Aspect organisationnel
5.4. Continuité des soins
6. PATIENTS ET METHODES
6.1. Patients
6.1.1. Critères d’inclusion
6.1.2. Critères de non inclusion
6.2. Méthodes
6.2.1. Type d’étude
6.2.2. Procédure de collecte
6.2.3. Paramètres étudiés
6.2.4. Analyses statistiques
7. RESULTATS
7.1. Répartition des patients selon l’âge
7.2. Répartition des patients selon le sexe
7.3. Répartition des patients selon l’origine géographique
7.4. Types d’affections
7.4.1. Affections pariétales
7.4.2. Affections tumorales
7.4.3. Affections infectieuses
7.4.4. Affections lithiasiques
7.4.5. Affections malformatives
7.4.6. Autres affections diverses
8. DISCUSSIONS
8.1. Age
8.2. Sexe
8.3. Origine géographique
8.4. Types d’affections
8.4.1. Affections pariétales
8.4.2. Affections tumorales
8.4.3. Affections infectieuses
8.4.4. Affections lithiasiques
8.4.5. Affections malformatives
8.4.6. Autres affections
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
RECOMMANDATIONS
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

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