La dynamique de développement

 La Dynamique de Développement

La mondialisation, qu’elle soit considérée au niveau de l’économie, des relations Internationales, de la société, des communications ou des technologies, conditionne les Activités des entreprises. Si la mondialisation permet aux firmes de tirer parti d’opportunités De croissance et d’avoir accès à des débouchés nouveaux, elle constitue aussi une menace Lourde de conséquences pour les entreprises : entraînées dans une lutte concurrentielle Sans merci, elles sont incitées à améliorer leur approche des marchés, et adopter des manœuvres stratégiques qui permettent de lutter contre l’agressivité de la concurrence mondiale. La déréglementation, la monté en puissance des pays en développement, les progrès technologiques et la disparition des barrières commerciaux transforment en profondeur le paysage des entreprises. Les entreprises sont aujourd’hui confrontées à un choix simple mais crucial : prendre le train ou rester sur le quai…. C’est ainsi qu’on a consacré ce troisième chapitre aux stratégies internationales qui ont pour but de développer, protéger et maintenir l’avantage concurrentiel de l’entreprise, on partira sur l’analyse des stratégies internationales , étant donné que L’internationalisation permet d’augmenter la compétitivité-prix en profitant des différences internationales des coûts des facteurs de production et en permettant de contourner les barrières protectionnistes. pour aboutir à la délocalisation et la multinationalisation (transnationalisation) des firmes, dont le but principale est la recherche de nouvelles sources afin d’accroitre et augmenter les parts de marché, et se situer parmi les firmes mondiales. Ensuite, dans la deuxième section on va évoquer la notion de l’innovation stratégique et son impact considérable de changer la règle de jeu concurrentiel en faveur de l’entreprise. Enfin, on verra dans la troisième section comment la qualité totale est devenue un facteur de compétitivité qui permet d’une part la satisfaction des exigences des clients, et d’autre part garantie la performance de l’entreprise à long terme. La Dynamique de Développement Chapitre 3 : La dynamique de développement 100 Section1 : Les Stratégies Internationales : § L’internalisation : Dans un contexte de mondialisation de l’économie et de la concurrence, les stratégies d’internationalisation sont devenues une pratique courante. Certaines organisations obtiennent un avantage concurrentiel grâce à la configuration internationale.299 L’analyse du processus d’internationalisation de l’entreprise gagne à opérer une distinction fondamentale entre deux logiques distinctes : – une « logique d’ouverture internationale » fondée sur la croissance et l’expansion géographique de l’entreprise. – une « logique de globalisation » fondée sur la rationalisation des moyens et ressources de l’entreprise au niveau mondial.300 1. les facteurs de l’internationalisation : Afin de développer, et maintenir l’avantage concurrentiel, les entreprises sont sensé de sortir de leur marché locale et suivre des stratégies international. Car, les barrières qui freinent le commerce international sont beaucoup moins élevées que par le passé. La réglementation internationale s’est améliorée, ce qui rend les investissements à l’étranger moins risqués. Le progrès des technologies de communication (de l’avion à l’internet) facilitent le déplacement de personnes et la diffusion des idées. Sont tous des facteurs qui stimulent l’entreprise à s’internationaliser et qu’on peut les résumer comme ainsi :  Facteurs réglementaires : – Le libre échange et les politiques publiques : L’ouverture des frontières (GATT et OMC), les accords commerciaux, la création de zone de libre échange et de marchés communs, accompagné des moyens de transport internationaux ont permis un accroissement considérable du commerce international.302 Facteurs de marchés : – l’homogénéisation de la demande : la standardisation et l’homogénéisation de la demande provient d’une relative convergence des besoins et des attentes des consommateurs. Ceux-ci sont susceptibles d’abandonner rapidement leurs préférences locales traditionnelles lorsqu’apparait sur le marché un produit ou un service nouveau de qualité à un pris raisonnable, Cette attitude encourage les entreprises dans un souci d’économie d’échelle à se focaliser, à standardiser leur offre, unifier leur gamme de produit au plan mondial, et promouvoir des marques mondiales. Ce ci ne veut pas dire que les spécificités locales n’existe plus ou sont vouées à disparaitre – en particulier dans les secteurs d’activités liées à la culture , à la langue, aux habitudes alimentaires- et donc que l’on ne puise pas bâtir des stratégies sur ces spécificités. En fait la demande internationales apparait comme à la fois la plus homogène et plus segmenter ouvrant la voie tant au produit ou services mondialisé, qu’à une approche très adaptée aux spécificités locales. – d’autres facteurs de marché : – L’insuffisance ou la saturation du marché d’origine incite l’entreprise à rechercher une extension géographique de son marché, à l’extérieur des frontières.304 – Les limites légales (réglementation de la concurrence) qui peuvent entraver la croissance à l’intérieur du pays d’origine, sont aussi des facteurs d’internationalisation.305 – Le raccourcissement de la durée de vie des technologies et des produits impose aux entreprises de produire et vendre sur le plus grand nombre de marchés possibles afin de rentabiliser rapidement des investissements en recherche et développement de plus en plus coûteux (cas des médicaments et de tous les domaines qui consomment beaucoup de capitaux en recherche et développement).

Les facteurs de couts 

La pression sur les couts de production est une forte incitation à l’internalisation. La standardisation au niveau mondial est susceptible de procurer d’importantes économies d’échelle. C’est le cas lorsque l’uniformisation des modes de vie autorise la commercialisation de « produits mondiaux ». ainsi l’existence d’un cycle de vie international du produit en fonction du degré de développement économique des pays de telle sorte qu’un produit peut commencer son cycle de vie dans un pays donné alors qu’il le termine dans un autre.307 On peut aussi citer les avantages fiscaux et financiers accordés par les états, dans le cadre de leur politique du commerce extérieur, de leur politique de développement ou d’aménagement du territoire sont également un facteur d’internationalisation.308 Les facteurs concurrentiels : Les entreprises se déterminent sans doute d’abord par rapport au marché, mais nécessairement par rapport aux mouvements de la concurrence. Il y a donc anticipation et dans beaucoup de cas considération de prime mover advantage, l’avantage de l’entreprise qui la première se placera sur un marché, choisira les meilleurs partenaires pour la fabrication et la distribution, sera familière de la culture, des réseaux d’influence et aura une image dans le pays. La dynamique de la concurrence s’exonère progressivement des frontières nationales, dont le caractère contraignant diminue, et la globalisation conduit à faire disparaitre les marché protégés, les places forte nationales ou les sanctuaires que certains marchés pouvaient représenter.309 2. les facteurs d’avantage nationales pour l’internationales : Comme toute stratégie, l’internationalisation doit reposer sur un avantage concurrentiel durable. L’entreprise doit d’abord connaitre les sources d’avantage de chaque nation avant de s’implanter. Les managers doivent faire un diagnostic pour évaluer les caractéristiques locales de chaque nation. C’est à travers ces caractéristiques, que l’entreprise va faire son choix, dans le but de maintenir et de développer son avantage concurrentiel.310 C’est dans cette optique que Michel Porter à proposer un modèle, le « diamant de porter » qui explique pourquoi certain pays bénéficient d’avantage concurrentiel et d’autres non  le diamant de porter : Le diamant de Porter suggère que l’avantage national, qui varie d’une industrie à l’autre, repose sur quatre facteurs interdépendants, comme la montre la figure ci-dessous: Schéma n° (3-2) : les facteurs de l’avantage national selon le diamant de porter Source : Thomas Gauttman, « Etude des avantages comparatifs de compétence de l’économie Sud – Coréenne», Mémoire de fin d’étude, « ESCE » Ecole Supérieur de Commerce Extérieur, France, 2007, p.9. Etat des facteurs : d’une manière général, tant qu’un pays n’est pas « entièrement » développé, les facteurs basiques priment sur les facteurs avancés. Ici, nous faisons la différence entre les facteurs basiques et les facteurs avancés. Les facteurs basiques correspond à la géographie, au climat et aux ressources naturelles présentent sur le territoire. Les facteurs avancés couvrent en revanche un large éventail de donnés sociales et macro économiques. On se penchera ainsi sur la qualité du système éducatif , la modernité du réseaux de communication , la sécurité des investissement , le nombre d’ingénieur pour 1000 habitant ainsi que le nombres de chercheurs, la productivité du travail, le montant de la dette publique, la balance commerciale ainsi que la part des échanges dans le PIB. 

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