LA PLACE DU TOURISME DANS LES DIFFERENTES POLITIQUES DU GOUVERNEMENT

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Activités en vue de la création d’une RFT par arrêté du Ministère chargé des Domaines:

– Etudes préalables des zones d’intérêt touristiqueusceptibles d’être constituées en RFT à partir des divers plans des zones, des docume nts de références et des études antérieures ;
– Localisation des zones sur les lieux en vue de :
o apprécier leur vocation propre ;
o constater l’étendue des occupations y exercées ;
o recueillir les avis et observations des populations, des élus et des Autorités locales, services techniques intéressés ;
o définir les limites brutes de chaque zone.
– Inventaires fonciers des zones ;
– Délimitations physiques et définitions des zones àpartir des résultats obtenus lors des opérations d’inventaires fonciers ;
– Etablissement des plans croquis des zones conformément aux délimitations fixées ci-dessus et calculs de superficie ;
– Constitution des dossiers de demande de création des RFT à déposer auprès des services techniques compétents ;
– Début des travaux d’ingénierie sociale jusqu’à la fin des procédures ;
– Appui et assistance aux commissions administratives chargées des opérations de reconnaissance domaniale et de constatation de mise en valeur, et suivi de l’instruction des dossiers d’apurement des zones ju squ’à la prise des actes réglementaires portant constitution des RFT par l’Autorité compétente ;

Activités à entreprendre pour les opérations debornage :

– Etablissement du devis de bornage ;
– Réalisation physique des opérations de bornage ;
– Suivi des opérations d’immatriculation foncière et de bornage des RFT et la protection de celles-ci contre toute intrusion ou occupation illicite.

Activités en vue de l’élaboration du plan d’aménagement et des cahiers des charges :

NB : le plan d’aménagement et les cahiers des charges doivent être approuvés par décret interministériel (Ministère chargé du Tourisme et Ministère chargé des Domaines)
– Etudes physiques des lieux ;
– Etudes des contextes socio-économiques et culturels;
– Aménagement physique des RFT ;
– Lotissement (Occupation du sol)
– Détermination des infrastructures (pistes d’accès)
– Etablissement des cahiers de charge ;
– Détermination des prescriptions environnementales après avis du ministère concerné
– Détermination des prescriptions architecturales après avis du ministère concerné ;
– Préparation des projets de décrets d’approbation des plans d’aménagement et des pièces annexes ;

Activités en vue d’attribuer les lots formés à ’intérieurl des RFT aux investisseurs :

– Préparation du document d’appel d’offres ;
– Lancement des appels d’offre ou cession à l’amiable le cas échéant ;
– Dépouillement et analyse des offres, décision d’attribution des lots par location ou autorisation d’occuper selon le cas et éventuellement par vente ;
– Convocation des adjudicataires et/ou attributaires ;
– Préparation et signature des actes de cession ou portant autorisation d’occuper ;
– Notification des adjudicataires et ou attributaires ;

Le MAP

Dans la nouvelle politique gouvernementale, on a adopté le MAP. Le tourisme est concerné sur cette nouvelle politique. On a créé lePASN qui prévoit la combinaison des aires protégées avec les patrimoines naturelles.
D’ici 5 ans, l’objectif du Ministère de la Culture et du Tourisme, en collaboration avec celui de l’Industrie, du Commerce et du Développement du Secteur Privé, sera d’atteindre une rentrée en devises de US$ 70 millions et drainer 500000 touristes, étrangers et locaux.
Les objectifs visés sont de générer une meilleure ynergies des actions des divers partenaires, notamment en matière de gestion des ressources naturelles et des sites historiques et culturels, à vocation touristique et partant, de pouvoir intégrer ce secteur dans le programme de décentralisation, ainsi que de partage les revenus, notamment au niveau des communautés locales, mais aussi, de faciliter l’ accès au financement des projets touristiques durables. Ce sont là les quatre points principaux p our optimiser les investissements dans ce tourisme durable à Madagascar.
En effet, ces objectifs consistent à trouver un équilibre entre les intérêts économiques, environnementaux, sociaux et éthiques dans la pratique touristique.
Les résultats escompté seront d’identifier les opportunités et les contraintes dans le domaine du tourisme durable, d’ avoir une proposition concrète de schéma de développement pour l’ application effective du modèle de tourisme local durable, en tant qu’ alternative à la préservation des ressources naturelles et à la réduction de la pauvreté et d’ établir un dialogue avec les institutions techniques et financières, afin d’ établir un plan d’ action sur l’ accès aux financement.

LES IMPACTS ECONOMIQUES DU TOURISME

Description du secteur tourisme

Evolution des arrivées touristiques:
Si l’on se réfère aux statistiques du ministère dela Culture et Tourisme des arrivées touristiques des 5 dernières années, l’on constateun rythme de croissance moyen de 15 % par an faisant exception de l’année 2002 ou la crise politique avait perturbé le secteur.
Si l’on compare les arrivées touristiques de 2002 et 2003, le rythme de croissance
s’améliore davantage et les performances de l’année 2002 a été largement dépassées :
D’autre part, l’accroissement du nombre des tourist es exerce un impact positif de plus en plus marqué sur l’économie du pays. Cette évolution favorise la rentrée des devises au niveau de la balance des paiements.
Croissance des recettes du tourisme :
Les recettes visibles enregistrées par la Banque Centrale, lesquelles représentent le quart des exportations de services évoluent comme suit :
D’autre part, il est à noter qu’il s’agit ici des r ecettes visibles. Donc, elles ne prennent pas en compte les dépenses réelles des touristes àl’intérieur du pays.
De même, si on y ajoute le montant de la vente desbillets d’avion des compagnies aériennes nationales, les recettes seront encore plus conséquentes.
Par ailleurs, il faut souligner que le tourisme figure depuis des années parmi les trois premiers produits d’exportation, devançant la vanil le, le café ou les crevettes selon les années.
Dans son analyse ETV 98, le projet INSTAT MADIO estime, à partir des recettes en devises, le taux de valeur ajoutée du tourisme entre 1% et 2% du PIB.
Mais, la contribution du secteur touristique à l’économie malgache ne se limite pas à l’apport en termes de devises. Il s’agit aussi d’un secteur qui attire de plus en plus d’investisseurs également dans d’ autre domaines comme l’agriculture, l’élevage, l’artisanat etc.. La création d’entreprises hôtelières et touristiques et l’extension des infrastructures d’accueil ont amélioré le niveau des investissement même au niveau régional.

Impôts et Taxes

Les revenus du Gouvernement sont générés par diversimpôts, y compris les taxes et impôts sur les ventes, la valeur ajoutée(TVA), les chambres, d’aéroport lors de départ, sur les revenus de sociétés, les salaires, les charges sociales et les propriétés. Des revenus proviennent également des taxes d’ importations, des droits d’atterrissage des appareils et des droits de quai des navires de croisières. Le montant exact des impôts levés sur le tourisme est difficile à évaluer à cause de la dispersion des dépenses liées au tourisme et de la diversité des biens et services utilisés par le tourisme.
A Madagascar, le tourisme a généré des revenus fiscaux estimés à 62,5 milliard FMG en 1999, y compris la TVA et les impôts levés sur les revenus2. Si ces derniers concernent uniquement ou comprennent ceux des tours opérateurs, des services de transports liés au tourisme, etc.…., doivent être clarifiés avec le Gouvernement.

Niveau des investissements et part des investissements nationaux (OFFRE)

Les tableaux ci-dessous montrent bien l’évolution de l’offre créée par les industries touristiques.
Contribution à la création d’emplois :
Etant créatrice d’emplois, les entreprises touristiques contribuent énormément à la lutte contre le chômage.

ANALYSE DES POLITIQUES DU TOURISME

Vis-à-vis des différentes politiques mises en œuvre dans la première partie, on va aborder la seconde partie en mettant en exergue les forces et faiblesses du tourisme ainsi que les menaces qui pèses sur ce secteur en vue d’avancer des recommandations utiles pour améliorer la situation existante.

LES FORCES ET FAIBLESSES DU TOURISME

Les forces du secteur tourisme

– L’Ecotourisme
Le point fort du secteur tourisme à Madagascar c’ e st l’ écotourisme. Madagascar possède des espèces endémiques qui attirent de nombres important de tourisme. L’ écotourisme n’ est pas seulement limité par des réserves naturelles mais aussi par des patrimoines national.
Madagascar dispose actuellement de 48 Aires Protégées d’une superficie totale de 1.200.OOO ha. On peut citer quelques une des aires protégées gérées par l’ANGAP comme celle d’Andasibe, de Zahamena ou de Mangerivola et ainsi d’autres.
Par contre, la rareté de ces espaces, leur caractère exceptionnel et le besoin des marchés pour des produits de plus en plus exclusifs et pour des milieux naturels intacts commandent une grande vigilance dans leur exploitation. C’est pourquoi l’écotourisme peut faire profiter les aires protégées de trois façons:
– en générant de l’argent pour gérer et protéger leshabitats naturels et les espèces,
– en donnant la chance aux communautés locales de faire des gains économiques grâce aux aires protégées et en offrant un moyen par lequel l’intérêt des gensourp la conservation peut être accru. De plus en plus, l’écotourisme est perçu comme la meilleure façon de concevoir le tourisme dans ces lieux souvent fragiles et sensibles aux perturbations humaines. L’écotourisme est ainsi vu comme un outil acceptabl pour financer leurs activités de base, soit la recherche et la conservation des éléments aturelsn constituant l’environnement.
La pratique de l’écotourisme n’est pas strictement limitée à ces aires protégées publiques. Il y a aussi par exemple :
– autour des lacs (celui de Manatasoa, ou Tritriva), des rivières et sur les littoraux côtiers (5 000 Km de côte à Madagascar) ;
– dans les diverses régions montagneuses possédant des potentialités de développement du tourisme sportif (les Tsingy du Bemaraha), des randonnées, des pistes de trekking ;
– autour des sites et patrimoines culturels et cultuels (tel que le Rova d’Ambohimanga ou celui d’Antsahadinta ou encore d’A mbohidratrimo)
Dans la mesure où les principes susmentionnés sont respectés, l’écotourisme devrait pouvoir se pratiquer partout où l’on retrouve un milieu naturel adéquat et capable de supporter la pression des visiteurs. L’avantage des aires protégées est que leur organisation souvent bien structurée facilite la gestion des activités touristiques, limitant les effets négatifs éventuels sur l’environnement naturel et socioculturel.

Les faiblesses du tourisme

Les infrastructures
Il n’ y pas d’accès convenable du nord au sud, c’est à dire entre les deux pôles majeurs de développement touristique. A cause de la mauvaise maintenance et du sou investissement, le pays a perdu entre 300 et 1000 km de route par an. Le réseau national routier consiste en 32000 km, sur lesquels 11862 km sont des routes nationales, 12250 km sont des routes provinciales et environ 7500 km de routes communales. Seulement 12000 km peuvent être utilisées toute l’année et seulement 4074 km sont goudronnées.
Tous les Tours Opérateurs ont fait mention de l’éta incertain des routes sur tous les trajets, y compris les plus parcourus. Des progrès ont été accomplis en matière de réseau routier mais avec si peu de routes praticables en tout temps dans un pays aussi vaste, plusieurs zones restent inaccessibles. Même pendant la saisonsèches, des parties de l’île sur les côtes ouest et sud ne sont pas facilement accessibles. Le résultat est que l’île est divisée en un grand nombre de régions enclavées auxquelles on ne peut ueq par une combinaison de transport routier, aérien et fluvial/ maritime. Actuellement, presque 8700 km de pistes rurales ont été sélectionnées pour être rénovés sous un projet financé par la Banque Mondiale. Sur ces pistes, 2500 km fourniraient un accès à 67 communautés quisont enclavées.
Ce mauvais état des routes a un impact sur l’état des véhicules utilisés et, de ce fait, sur les coûts. Un tour opérateur a décrit un « bon» circuit comme celui durant lequel les véhicules ne sont tombés en panne. Le gouvernementa récemment accepté d’utiliser le financement des bailleurs pour améliorer le réseauroutier. Le tourisme en tirera avantage seulement si les besoins du secteur étaient inclusdans les priorités.
Le secteur du tourisme dépend énormément de presqu chaque composante da l’infrastructure nationale. L’efficacité de cette infrastructure affecte également les bénéfices d’exploitation des établissements d’hébergement etleur capacité à traiter les déchets de façon salutaires et à éviter la pollution du capital naturel. Une infrastructure inadéquate augmente les coûts de toutes les entreprises quelles que soient leurs activité.
Energie
Actuellement, l’énergie électrique semble être adéquate dans la capitale, mais des fluctuations de voltage et les coupures sont en augmentation et sont prévus s’empirer avec l’augmentation de la demande. En dehors d’Antananar ivo, l’infrastructure est de loin pire et plusieurs des plus grands établissements touristiques ont des systèmes de groupe électrogène. Les établissements plus petits ou isolés utilisentdes sources d’énergie traditionnelles.
L’adduction d’Eau
L’approvisionnement en eau est en général convenable dans les zones riches de plus grandes villes, mais est insuffisantes dans les régions les plus pauvres. Plusieurs villages n’ont pas de puits convenables pour l’eau et un projet financé par la banque africaine de Développement, le PNUD et la Banque Mondiale étend l’approvisionnement en eau dans les villages. Les systèmes d’évacuation des eaux usées dans les parcs nationaux sont beaucoup critiqués par les tour opérateurs et les touristes de la même façon. La question de l’évacuation des eaux usées dans les zones balnéaires n’a pas été étudiée mais est apparemment un problème car les déchets non retraités trouvent leur chemin dans la mer.
Le Télécommunications
Le domaine qui a reçu le plus de critiques dans l’e nquête visiteur de 2000 a été les communications, avec 21% des visiteurs le notant comme « mauvais », 23% le notant comme « très mauvais » et un autre 23% le notant comme « moyen ». le secteur touristique dépend énormément des télécommunications. Le succès d’Intern t en tant qu’outil marketing pour le tourisme a été remarquable. Les tours opérateurseposentr pour leurs réservations sur le téléphone, fax et le web. a Madagascar, comme indiqué dans la version provisoire du rapport sur le Cadre Intégré, le manque de bandes passantesrend les coûts de connexion élevés, plafonnant de façon effective le secteur de Technol ogies Internet (TI). Cela conduit à des coûts de télécommunication élevés pour non seulement le trafic vocal mais aussi pour l’Internet et les transmissions. Toutes les entreprises, et non seulement les entreprises TI, sont touchées par les coûts de communication élevées, mais il s’agit d’une charge particulièrement lourde pour les petites entreprises, comme les entreprise d’artisanat qui essaie de faire connaître leurs produits et de trouver de nouveaux marchés peu de petites sociétés peuvent se permettre des sites Internet, qui permettraient beaucoup plus facilement aux acheteurs étrangers de les connaître. Les coûts de télécommunications pourraient descendre en cas de dérégulation de marché. Déjà, l’entrée des licencesde téléphonie mobile a contribué à baisser les coûts du trafic vocal. La plupart des gens les utilisent pour les appels internationaux car ils coûtent beaucoup moins que le service international de la compagnie nationale de téléphone.
Le climat
Le climat affecte de façon marquée les arrivées detouristes pendant les trois premiers mois de l’année, ce qui est dommage parce que cela serait le meilleur moment pour attirer les touristes à cause de la saison inverse en Europe du nord. L’ hiver dans le nord crée un exode de touristes mais coïncide avec l’ inhospitalière saison de pluies à Madagascar. De Janvier en Mars, la saison humide restreint le tourisme à caus e des pluies battantes, des rivières en crue et des routes endommagées qui peuvent rendre certains déplacements terrestres impossibles compte tenu du fait que seulement 7000km sur les 35000 que compte le roseau routier sont praticables en tout temps. Des mers agitées peuvent retarder ou rendre dangereuse les déplacements entre les îles. Les cyclones sont également fréquents à cette période de l’année et peuvent occasionner des pertes de vie.
Manque de professionnalisation
Comme indiqué dans la version provisoire du rapportsur le Cadre Intégré, la manque de formation et de qualification est un obstacle majeur dans toute industrie et tout secteur, y compris celui de l’artisanat. Le manque de qualification ne concerne pas uniquement les directeurs et les techniciens. L’industrie souffre parce qu’il est difficile de trouver du personnel sachant compter et lire. Loin de s’améliorer avec le temps, ce problème s’empire. Les réalisations en matière d’éducation de base semblent être en baisse dans tout le pays, spécialement dans le domaine des sciences et techniques.
Un vide important dans le système d’éducation est al manque de formation en langues. ¨Peu de personnes à Madagascar, même parmi les pluséduquées, communiquent bien en anglais. Cela fait qu’ il est difficile de pénétrerdes marchés touristiques en Europe et aux Etats Unis, de même qu’ au Japon et dans d’ autre marchés majeurs fournisseurs de touristes. Les touristes et investisseurs potentiels ne peuvent pas facilement obtenir des informations sur Madagascar parce qu’ils ne parlent pas le français. Pour élargir les marchés touristiques possible de Madagascar, un effort substantiel doit être fait pour enseigner l’anglais dans les écoles et aux nationaux qui ont des contacts fréquents avec les touristes.

Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE I : LA PLACE DU TOURISME DANS LES DIFFERENTES POLITIQUES DU GOUVERNEMENT
Chapitre I : LES DIFFERENTES POLITIQUES MISES EN OEUVRE PAR LE GOUVERNEMENT
1- Le Document de Stratégie de Réduction de la Pauvreté (DSRP)
2-Les Réserves Foncières Touristiques (RFT)
3- Madagasikara Am-Perinasa (MAP)
Chapitre II : LES IMPACTS ECONOMIQUES DU TOURISME
1-Description du secteur tourisme
– arrivées touristiques
– croissance des recettes du tourisme
– Impôt et taxes
2- Niveau des investissement et part des investissements nationaux (Offre)
– établissement d’hébergement et/ou de restauration
– entreprise de voyage et d’animation touristique
– emplois directs générés par le tourisme
PARTIE II : ANALYSES DES POLITIQUES DU TOURISME
Chapitre I : FORCES ET FAIBLESSES DE POLITIQUE DU TOURISME
1- Les forces du tourisme
-l’écotourisme
2- Les faiblesses du tourisme
-les infrastructures
-manque de professionnalisation
-le climat
3- Les menaces sur le tourisme à Madagascar
-insuffisance des aires protégées
-le tourisme sexuel
Chapitre II : RECOMMANDATIONS POUR AMELIORER LA POLITIQUE TOURISTIQUE
1- Environnement
2-Ministère du Tourisme
Chapitre III : LES OBSTACLES A LA CROISSANCE DU TOURISME
1-Le foncier
2-Accès international
3-L’ environnement des affaires
4-La compétitivité des produits
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE

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