Les emplois appellatifs de Mademoiselle et son paradigme énonciatif en français contemporain

Les emplois appellatifs de Mademoiselle et son
paradigme énonciatif en français contemporain

Fréquence d’apparition de mademoiselle

Le travail de terrain nous a appris que mademoiselle ne s’utilise pas tout le temps pour interpeler une jeune femme qui entre pourtant dans les critères établis par des dictionnaires pour être appelée par cet appellatif. En effet, l’emploi de mademoiselle varie en fonction de contexte de communication, cette variation étant d’abord de nature quantitative. Cela dit, nous commençons par évaluer la fréquence globale de l’appellatif mademoiselle dans chaque souscorpus, la fréquence relative des substituts énonciatifs qui concernent essentiellement madame, les filles et miss selon notre base de données, et ainsi que celle de « l’appellatif zéro ». D’après les différents modes de recherche adoptés lors de l’établissement des corpus, la question de fréquence ne peut être abordée de façon objective que par le biais du corpus d’enregistrements et de celui des données rassemblées sur le simple critère chronologique à partir des trois forums de discussion, les deux sous-corpus étant censés refléter plus ou moins la situation générale de l’emploi et du non-emploi de mademoiselle dans les communications interactionnelles. Ainsi, dirigerons-nous notre recherche sur les statistiques de ces deux souscorpus, et ce de façon distinctive du fait qu’il s’agit de deux supports de communication différents. Plus concrètement, parmi les 132 conversations spontanées enregistrées, nous avons relevé 23 occurrences de mademoiselle et 4 mesdemoiselles, 75 apparitions de madame et 7 mesdames, 13 d’exemples de monsieur dame, 3 constats à l’égard de miss, ainsi que 36 cas d’absence d’appellatif, tandis qu’à partir des trois forums de discussion dont les sujets vont des conseils de beauté au régime alimentaire, des problèmes en informatique aux séjours et voyages, en passant par des discussions générales sur la vie quotidienne, nous avons constaté 1 seule occurrence de mademoiselle et 20 de ses dérivés, 3 apparitions de madame et avec 1 occurrence de sa variante, 1 apparition de miss, 131 manifestations de les filles et 7 dérivées dont 4 les girls, forme considérée comme sa version anglaise, 2 les meufs et 1 les gonzesses qui relèvent du registre de langue familier, ainsi que 156 cas de « l’appellatif zéro ». D’après  ces statistiques, la fréquence de mademoiselle est relativement faible par rapport à l’emploi de ses substituts appellatifs et au phénomène de « l’appellatif zéro » : il faut compter 6 interactions verbales pour avoir une occurrence de mademoiselle en moyenne dans le corpus d’enregistrements, alors que pour celui des forums de discussion, l’appellatif mademoiselle et ses dérivés se font encore plus rares, environs 15 segments de conversation pour une apparition du terme d’adresse ou de ses variantes. Occurrences Mademoiselle Mesdemoiselles Madame Mesdames Monsieur dame Miss Appellatif zéro Nombre 23 4 75 7 13 3 36 Tableau 25 – récapitulatif des occurrences du corpus d’enregistrement Occurrences Mademoiselle Dérivés de mesdemoiselles Madame Dérivé de madame Les filles et ses formes équivalentes Miss Appellatif zéro Nombre 1 20 3 1 135 1 156 Tableau 26 – récapitulatif des occurrences du corpus des forums de discussion Afin de traiter les chiffres ci-dessus en détail et dans un souci de comparer seulement ce qui est comparable, nous répartissons les données selon trois critères d’analyse afin de dégager les environnements favorables à l’apparition de l’appellatif mademoiselle. Le premier critère vise à dénombrer les participants ratifiés présents au moment où l’appellatif a été énoncé : il s’agit de distinguer les conversations qui se déroulent entre seulement deux interactants des conversations multipartites. Le deuxième critère sert à relever le type de relation unissant les participants concernés par l’émission d’un appellatif. Le troisième critère revient à fixer le type d’interactions qui comprennent ici essentiellement les interactions professionnelles, les interactions familières et les interactions commerciales.

Position des occurrences de mademoiselle

Après avoir étudié la fréquence d’emplois de mademoiselle dans différents types d’interactions spontanées ainsi que les environnements qui sont favorables à son apparition, nous nous concentrons à présent sur les emplois de l’appellatif mademoiselle à proprement parler, qui seront abordés respectivement d’un point de vue positionnel et morphosyntaxique dans le cadre contextuel. Afin d’avoir un nombre élevé d’occurrences qui nous permettra de mener à terme notre recherche, nous faisons appel au troisième type de sous-corpus, à savoir celui des forums de discussion qui s’est établi cette fois-ci sur le critère du mot clé mademoiselle et le critère chronologique d’une période donnée. Avec les données relevant des enregistrements, nous avons réuni au total 63 occurrences répondant à ces critères. Sur la question de position de l’appellatif mademoiselle, nous distinguons avant tout celle qui se positionne au niveau de l’interaction entière de celle par rapport à l’énoncé où se trouve le terme d’adresse. Les données nous dévoilent que l’appellatif mademoiselle ou mesdemoiselles au pluriel se concentrent essentiellement dans la séquence d’ouverture, et dans une moindre mesure dans la séquence de clôture d’une conversation, ce surtout quand il s’agit d’interactions à caractère commercial. Cela correspond à ce que nous avons avancé sur la relation asymétrique entre le locuteur et l’interlocuteur dans ce genre de site. D’après notre corpus, le vendeur ou la vendeuse est dans la plupart du temps le premier ou la première qui dit « bonjour mademoiselle » ou « mademoiselle bonjour », parfois « mademoiselle » tout court avec un ton montant à leur cliente, afin de lui proposer du service ou de vendre des articles. C’est également eux qui marquent la fin de l’échange énonciatif par des tournures comme « au revoir mademoiselle », « merci mademoiselle, au revoir », « passez une belle soirée, mademoiselle », « bonne journée, mademoiselle ». Nous avons relevé seulement une occurrence de mademoiselle au milieu d’une conversation commerciale : devant une cabine d’essayage, une vendeuse d’une vingtaine d’années a dit à son cliente du même âge : « elle vous va très bien mademoiselle […] ». LES EMPLOIS CONTEMPORAINS DE MADEMOISELLE 172 En revanche, la majorité d’occurrences de mademoiselle provenant des forums de discussion se situent dans le corps de l’interaction. Cela tient également aux caractéristiques des forums de discussion. En effet, comme nous l’avons dit dans la présentation du corpus, il est rare de pouvoir suivre jusqu’à la fin d’une discussion lancée dans un forum qui est considéré avant tout comme un échange libre et ouvert, d’autant plus que nous nous sommes limitée à une période déterminée lors de l’établissement de ce type de corpus. Pour cela, l’appellatif mademoiselle se situe a priori au milieu d’une interaction dont nous ne sommes pas en mesure de saisir la fin. Par exemple, un internaute a répondu à une jeune femme de 26 ans qui a posté un message pour demander du conseil sur le choix de sa carrière « […] ah oui ca depuis le temps que je te lis mademoiselle. tu es toujours bloquée, ça devient très problematique […] »,132 ou bien une fille en première année de licence en sociologique a posé une question sur l’ambiance de l’école avant la rentrée, et un internaute lui a répondu « Il faut se calmer la Mademoiselle. Qu’est-ce que tu veux qu’on te dise au juste ? Les promos changent chaque année sans même parler de la variation énorme d’une fac à l’autre […] »,133 ou encore un internaute de 29 ans a raconté son expérience d’entretien dans laquelle la secrétaire d’entreprise l’a contacté pour proposer un stage et lui, il a répondu « Non mademoiselle, je suis actuellement à la recherche d’opportunité professionnelles qui me permettrait d’avoir une vision à long terme de mon évolution […] ».134 En ce qui concerne la position de mademoiselle au sein de l’énoncé lui-même, nous pouvons l’étudier dans une perspective syntaxique. A l’appui des occurrences relevées, nous avons constaté que l’appellatif mademoiselle apparait dans la plupart des cas comme un élément indépendant du discours de niveau supérieur dans lequel il est inséré et il n’entretien aucun rapport, direct ou indirect, avec le noyau de la phrase, à savoir le verbe. En effet, en tant qu’appellatif, mademoiselle est considéré comme un élément amovible et accessoire d’un énoncé, c’est-à-dire que le sens essentiel de la conversation ne va pas changer en fonction de la position ni de la présence du terme. D’un point de vue général, il est relativement rare d’entendre mademoiselle comme démarcatif d’une phrase dans notre corpus, et quand c’est le cas, il sert a priori à capter l’attention de l’interlocutrice, comme par exemple, « mesdemoiselles, je vous encaisse ? »,

LES EMPLOIS APPELLATIFS DE MADEMOISELLE ET SON PARADIGME ÉNONCIATIF EN FRANÇAIS CONTEMPORAIN 

« Mademoiselle vous avez des yeux magnifiques ».135 Souvent constatons-nous l’appellatif mademoiselle précédé d’une tournure de salutation comme « bonjour » dans les conversations à caractère commercial. Dans ce type d’interactions, trouvons-nous également de nombreuses occurrences de mademoiselle précédées des expressions de politesse telles que « au revoir », « bonne journée » et « bon courage » etc., à la clôture de conversation, comme par exemple, une vendeuse d’une quarantaine d’années qui devait passer devant une jeune cliente a dit « excusez-moi mademoiselle », ou un boulanger d’environs vingt ans a débuté sa conversation avec une cliente de son âge : « bonjour madame, oh pardon mademoiselle ». En ce qui concerne la position du milieu d’un énoncé, les occurrences proviennent davantage des échanges interactionnels familiers ayant lieu entre des anonymes ou des connaissances. Nous pouvons nous référer le cas échéant aux exemples donnés plus haut à l’égard de la position du milieu d’interactions. Enfin, nous pouvons distinguer les emplois de mademoiselle relevés en deux catégories en fonction du rôle grammatical que l’appellatif joue dans le cadre énonciatif, quelque soit la position qu’il occupe dans la phrase. D’un côté, nous avons mademoiselle fonctionnant en tant qu’anaphore du pronom personnel tu ou vous, comme par exemple « […] Bref, d’après ce que tu as dis mademoiselle tu n’as, à mon avis, rien de ce qui ressemble à une pathologie psychiatrique. […] », 136 « […] Et vous mademoiselle avez a reprendre votre propre rôle […] »,137 ou encore « […] Tu est tout simplement agoraphobe mademoiselle ! ».138 Dans cette catégorie, les éléments pronominaux auxquels l’appellatif mademoiselle se rapporte peuvent aussi bien jouer le rôle du sujet de la phrase : « vous êtes très souriante mademoiselle »,139 que d’assurer la fonction de l’objet, à savoir « bonjour mademoiselle, je vous cherche le sceau pour le parapluie. ».

Dérivés de mademoiselle

Toute langue comporte des normes qui sont l’ensemble des règles assurant le fonctionnement du système, en vertu duquel on crée des phrases, des éléments de phrase, des mots, et on communique avec les autres membres de la communauté linguistique. Néanmoins, selon Pierre Delattre, « la loi générale n’est pas absolue ; son application donne la norme dans la prononciation naturelle des gens cultivés, mais tandis que dans bien des cas cette norme représente la seule prononciation possible, dans d’autres on peut en dériver ».142 C’est pour cette raison que l’on parle en France une multitude de langues plus ou moins proches les unes des autres, dont le français standard, celui qui est enseigné à l’école, et des variations que l’on nomme de manière péjorative des usages dérivants, parfois qualifiés d’erreurs en comparaison avec le français standard. En effet, toute forme qui s’écarte de ce standard uniformisé est perçue comme une variation, donc une forme hors-norme considérée comme incorrecte : « la standardisation ayant pris la forme d’une réduction de la variation, elle fonctionne sur des exclusions tendant à n’admettre qu’un seul usage comme correct […] En grammaire, peu de divergences est acceptée, et si une forme n’est pas standard, elle est regardée comme une faute ».143 En bref, toute divergence, sur les plans morphologique et syntaxique, serait vue comme une faute. Cela dit, l’opinion courante en français de France sur les formes dérivées du terme d’adresse est qu’il s’agit d’une « erreur », d’une régularisation du paradigme calquée sur les emplois de mademoiselle. L’analyse des erreurs se situe ainsi relativement par rapport au français standard, la forme par excellence de la langue dont l’usage se trouve valorisé aux dépens de tous les autres. Si le français normé est soumis à l’idéologie dominante transmise à l’école et par des textes officiels dans la société contemporaine, les erreurs caractérisent d’une façon ou d’une autre les paroles des enfants, des personnes peu éduquées, du monde rural / provincial, ou des interactants non francophones. Cela dit, ce qui est une erreur pour l’école ne l’est pas forcément pour tous les locuteurs, et nous ne critiquerons en aucun cas les erreurs repérées. Une question se pose par la suite sur les motivations des variations réalisées à partir de l’appellatif mademoiselle qui se traduisent aussi bien à l’écrit qu’à l’oral. Pour répondre à cette question, nous décidons d’étudier les variantes de mademoiselle tant au niveau morphologique que sur le plan phonologique. En effet, le lexique constitue sans doute le lieu privilégié de la variation qui se manifeste pourtant rarement seule. Comme nous l’avons souligné au début de cette étude, mademoiselle donne lieu à un certain nombre de troncations, et ce le plus souvent en langue parlée. En ce qui concerne les occurrences provenant des forums de discussion, nous les considérons comme ayant pour mission principale de restituer l’oralité. Afin de récupérer un nombre suffisant de données pour notre analyse, nous choisissons d’élargir le champ de recherche aux toutes conversations spontanées apparues sur internet pendant la période donnée : au final, avons-nous rassemblé 131 occurrences de formes dérivées de mademoiselle et 123 occurrences au pluriel. Parmi les variantes de mademoiselle, il faut distinguer entre celles qui, selon Pierre Fouché, témoignent d’« un parler rapide à l’oral »144 ou un manque de cohérence de l’écriture, traduisent ainsi de l’inattention de locuteur et marquent de registres à l’oral comme familier, populaire, voire vulgaire, etc., de celles qui à l’oral prouvent une méconnaissance des normes et sont marquées du niveau que nous pouvons qualifier d’« anormatif ». Les premiers relèvent de la variation, phénomène inhérente à toute langue, tandis que les secondes sont considérées comme erreur, c’est-à-dire comme variante plus ou moins stigmatisée. Parmi les occurrences relevées, nous pouvons regrouper dans la seconde catégorie les variantes telles que mademoisel, mademoizelle, mademoizélle, mademoizell et mademoizel, termes dont l’orthographe ne correspond pas aux règles graphiques mais met en avant a priori la prononciation réalisée à l’oral. Les énoncés dans lesquels sont incrustés ces dérivés transfèrent essentiellement un message séduisant vis-à-vis d’une femme inconnue : « pssst pssst mademoisel ! y a pas moyen davoir ton 06? exact y a pas moyen », « Wesh mademoizelle t’as pas un compte facebook ? », « bélle foto mademoizélle :p », et « wesh mademoizel té vréman tri joli », etc. Dans ce type de situation communicative, les sujets parlant sont susceptibles de ne pas bien maîtriser les règles phonétiques, ce qui peut se traduire à l’écrit par différents moyens. Plus précisément, d’une part, il s’agit de la suppression des lettres qui ne s’entendent pas à l’oral, comme – le ou – e caduc à la fin, d’autre part, nous constatons le remplacement d’une lettre par une autre qui porte la même prononciation au sein des syllabes environnantes, à l’instar de –s– remplacé par –z–, ce dernier représentant de manière plus directe la consonne [z]. En ce qui concerne les dérivés qui reflètent une inattention de locuteur et relèvent d’un registre de langue moins soutenu, nous pouvons les classer en fonction de leur procédé de création lexicale vis-à-vis de mademoiselle. En réalité, les marques morphogrammiques traduisent peu ou prou les irrégularités phonétiques des dérivés, d’autant plus que les données relevées sous forme écrite servent à restituer les paroles produites à l’oral. Du point de vue phonétique, l’appellatif mademoiselle est soumis, comme ses homologues monsieur et madame, non seulement au jeu régulier de l’instabilité, mais aux accidents de la caducité, cela étant du fait de leur particulière fréquence d’emploi. Du moment que les dérivations constituent une partie des mots, elles sont reçues comme une marque d’appartenance à un milieu social. Force est de noter que « les transformations de l’orthographe […] font toujours un effet péjoratif : elles signalent à l’attention un texte ‘‘populaire’’ et ‘‘relâché’’ ».145 Parmi les occurrences réunies, se trouvent avant tout de nombreuses dérivations suite à des suppressions de graphèmes ou de phonèmes constituant le mot mademoiselle. Il est intéressant d’observer que ces suppressions sont réalisées de préférence dans certaines positions : L’e caduc disparaissant en principe dans la syllabe initiale plutôt que dans une syllabe intérieure, comme par exemple, dans madmoiselle, madmoisel, madmoizelle et madmoizel, le graphème –e– de la première syllabe ne se manifeste pas à l’oral, sa suppression à l’écrit devient ainsi une marque d’oralité qui a pour but de faire populaire. Parfois, la suppression du graphème – e– caduc peut être remplacée par des apostrophes : mad’moiselle ou mad’moizell. A cela peuvent s’ajouter les variantes telles que madmoaselle, madmoselle et madmouaselle, dont l’orthographe se rapproche plus étroitement de la prononciation. 

Table des matières

INTRODUCTION
CHAPITRE I ANALYSES DIACHRONIQUES DE
MADAME ET DE MADEMOISELLE
1.1 L’évolution chronologique de la langue française
1.2 Analyses diachroniques de madame et de mademoiselle
1.2.1 Analyse phonétique en diachronie de dame et de demoiselle.
1.2.2 Analyse morphologique en diachronie de madame et de mademoiselle
1.2.2.1 Madame, mademoiselle : mots composés
1.2.2.2 Typographie de monsieur, madame et mademoiselle.
1.2.3 Analyse sémantique en diachronie de dame et de demoiselle
1.2.3.1 Analyse des sèmes en diachronie
1.2.3.2 Facteurs de l’évolution sémantique
CHAPITRE II CADRE THÉORIQUE, ÉTAT DE RECHERCHES ET MÉTHODOLOGIE AU XXIE SIECLE
2.1 Notions théoriques.
2.1.1 Dénomination et désignation – désignatif
2.1.2 Appellatif
2.1.3 Forme d’adresse
2.1.4 Terme d’adresse
2.1.5 Vocatif et apostrophe
2.2 Statut linguistique de mademoiselle
2.3 État de recherches réalisées
2.3.1 Recherches sur les termes d’adresse
2.3.2 Recherches sur mademoiselle
2.4 Apports de la présente étude
2.5 Méthodologie
2.5.1 Quels corpus à choisir
2.5.1.1 Questionnaire
2.5.1.2 Entretien
2.5.1.3 Enregistrement de paroles spontanées
2.5.1.4 Recueil de données de forums de discussions sur internet
2.5.2 Comment construire les corpus
2.5.2.1 Représentativité
2.5.2.2 Échantillonnage
2.5.2.3 Corpus de forums de discussions internet
2.5.2.4 Entretien
2.5.2.5 Questionnaire
2.5.2.6 Corpus d’interactions verbales
2.5.3 Limites des corpus
CHAPITRE III LES EMPLOIS CONTEMPORAINS DE MADEMOISELLE
3.1 Présentation analytique du questionnaire
3.1.1 Fréquence d’emploi de mademoiselle
3.1.2 Fréquence de rencontre de mademoiselle
3.1.3 Opinion sur l’emploi de mademoiselle
3.1.4 Substituts de mademoiselle
3.1.5 Préférences d’emploi de mademoiselle des enquêtées
3.1.6 Emplois de mademoiselle selon les situations de communication
3.1.6.1 Classement des termes d’adresse selon le degré de politesse
3.1.6.2 Emplois normatifs des termes d’adresse
selon les situations de communication
3.2 Décalage entre les normes perçues et les emplois normatifs
3.2.1 Comparaison entre la fréquence d’usage, la fréquence de rencontre et l’opinion sur l’emploi du mot
3.2.2 Comparaison entre les emplois normatifs et les normes perçues vis-à-vide mademoiselle
3.2.3 Comparaison entre les normes perçues et les préférences d’emploi des enquêtées vis-à-vis de mademoisell
3.2.4 Comparaison entre les emplois normatifs et les préférences d’emploi des enquêtées vis-à-vis de mademoiselle
3.3 Les emplois libres de mademoiselle
3.3.1 Occurrences de mademoiselle relevées des corpus
3.3.1.1 Fréquence d’apparition de mademoiselle
3.3.1.2 Position des occurrences de mademoiselle
3.3.1.3 Dérivés de mademoiselle
3.3.2 Cooccurrences de mademoiselle relevées des corpus
3.3.2.1 Cooccurrences régulières
3.3.2.2 Cooccurrences irrégulières
3.3.2.3 Combinaison avec tu / vous
3.4 Sens de mademoiselle au XXIe siècle
3.4.1 Les sens discursifs de mademoiselle
3.4.2 Référentialité de mademoiselle en discours
3.4.3 Intercompréhension de mademoiselle en discours
3.5 Fonctions et valeurs pragmatiques de l’appellatif mademoiselle
3.5.1 Fonctions « attendues » de l’appellatif mademoiselle
3.5.2 Fonctions « inattendues » de l’appellatif mademoiselle
3.5.3 Actes de langage réalisés par l’appellatif mademoiselle
3.6 Absence de l’appellatif mademoiselle
3.6.1 Substituts énonciatifs de mademoiselle
3.6.1.1 Madame
3.6.1.2 Les filles et autres
3.6.1.3 La miss
3.6.2 L’appellatif zéro
CONCLUSION GÉNÉRALE
INDEX DES NOMS PROPRES
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXE
Annexe 1 L’alphabet phonétique de Bourciez
Annexe 2 Évolution des sèmes de madame
Annexe 3 Évolution des sèmes de mademoiselle
Annexe 4 Évolution de dame
Annexe 5 Évolution de madame
Annexe 6 Évolution de demoiselle
Annexe 7 Évolution de mademoiselle
Annexe 8 Questionnaire

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