L’image de l’Allemagne dans le journal

L’image de l’Allemagne dans le journal

 Décadence de la grande presse, des difficultés insurmontables ?

S’interroger sur la représentation de l’Allemagne dans le journal Le Matin, c’est se questionner sur la position et le poids de la presse au début des années 1930. Pour comprendre sa situation, il est nécessaire de revenir sur les crises que cette dernière à traverser au sortir de la guerre, à la concurrence qu’elle a vu naître à ses côtés et à ses tentatives de renouvellement pour séduire l’opinion publique et l’amener à lui faire de nouveau confiance. Cependant les efforts de la presse écrite vont être contrecarrés par le dévoilement de scandales politico-financiers au sein desquels la presse n’est pas exempte de tout soupçon. A) Censure de Guerre, la perte de confiance de l’opinion À l’aube de la première Guerre Mondiale, la presse quotidienne, et plus particulièrement les grands quotidiens parisiens que sont Le Matin, le Petit Parisien, le Petit Journal et le Journal, ont le vent en poupe. Réunis, ils tirent à plus de quatre 16 millions d’exemplaires14. Diverses raisons peuvent être mises en avant afin d’expliquer l’essor grandissant de cette presse dans la première phase du XXème siècle comme la perfection des moyens techniques permettant un tirage plus important mais également le prix d’achats de ces journaux, il suffit de débourser cinq centimes pour obtenir son quotidien. Cette situation que l’on peut qualifier d’idéale pour la presse ne va cependant pas durer. L’éclosion de la première Guerre Mondiale dévoile au lecteur le caractère repoussant que peut prendre son journal favori en étant soumis à la censure de guerre et parallèlement, en participant au bourrage de crâne. Comme le montrent très bien Christian Delporte et Fabrice d’Almeida, l’année 1914 introduit une rupture dans l’histoire des médias15. La liberté d’expression qui n’avait cessé de s’accroître depuis la promulgation de la loi du 29 juillet 1881 est considérablement entravée par le contrôle qu’exerce désormais l’État sur l’ensemble de la presse et des moyens de communication. Les quotidiens n’opposent pas de réelles résistances à cette immixtion de la presse dans leurs affaires internes, tous souhaitant faire don de leur tribune au service de la collectivité et de la nation. Le contrôle gouvernemental entraîne directement le retour de la censure, moyen extrêmement fiable permettant d’annihiler toute volonté de l’adversaire d’obtenir des renseignements d’ordre stratégique ou militaire à la simple lecture de la presse du pays ennemi. Les autorités françaises semblent avoir bien retenu les leçons de la défaite de 1870 lorsque l’étatmajor ne s’opposait pas à la diffusion dans la presse des stratégies militaires françaises pour venir à bout du rival allemand. Pour éviter pareille mésaventure, les censeurs peuvent être amenés à prendre un certain nombre de sanctions à l’encontre de journaux mettant en péril la sécurité française16. Néanmoins les journaux devaient malgré tout poursuivre leur rôle d’informateur de l’opinion. Or, la censure a considérablement affaibli le pouvoir d’écriture des journalistes. C’est pour cette raison que la maison de la presse a été créée. Cet organisme est en contact permanent avec le ministère de la guerre qui lui fournit un certain nombre d’informations que les journaux reprennent à leurs comptes. Très rapidement, un patriotisme exacerbé apparaît à la une des quotidiens. Parallèlement à ce patriotisme, une série d’articles n’hésite pas à colporter de fausses nouvelles afin de soutenir le moral de la population, le bourrage de crâne étant devenu le maître-mot17. À titre d’exemple et concernant le sujet qui sera ultérieurement développé, le journal Le Matin n’hésite pas à rédiger un article qui s’avère être une véritable forgerie intitulée « Les cosaques ne sont qu’à cinq étapes de Berlin » dans son numéro du 24 août 1914 (annexe A). Une description savoureuse de l’avancée des cosaques russes est offerte aux lecteurs : « Les cosaques […] sont à la fois d’admirables soldats et une horde terrible de cavaliers montant des chevaux infatigables, pourvus d’armes perfectionnées et suivis d’une artillerie légère qui leur permet de passer partout en se riant des fortifications de campagne ». Le portrait d’une Allemagne sur le point de déposer les armes l’est tout autant : « Ce pays n’est peut-être pas conquis ; mais il est ravagé, ses communications sont coupées, ses forces administratives anéanties. […] voilà pourquoi cette nuée de cosaques qui s’abat sur la Prusse orientale et sur la Posnanie présage le triomphe rapide et complet de nos alliés » 18. Pourtant, quatre années plus tard, la guerre n’était pas encore terminée… La guerre s’éternisant, le discours de la presse évolue, il n’est désormais plus question d’une victoire rapide. Désormais de nouveaux stéréotypes sont instaurés. ils visent notamment à mettre l’entière responsabilité de cette mascarade guerrière sur les épaules de l’adversaire. Le soldat français de son côté, étant glorifié et présenté comme un apôtre de la paix. C’est dans ces conditions que des termes comme « boche » apparaissent. Une série de dessins de presse sont réalisés visant à déshumaniser l’adversaire19, le soldat allemand étant le plus souvent représenté comme le mal absolu. Le discrédit de la presse a pour origines la publication d’articles similaires à celui publié par Le Matin sur les cosaques. L’opinion se sent trahie par des articles qui ne reflètent en rien la dure réalité de la guerre. Conscient que la censure lui cache la véritable teneur de la guerre, le lecteur cherche à obtenir des informations par  d’autres moyens20. Ce même sentiment de trahison est perceptible chez les poilus lors de leur retour au foyer, ces derniers sont abasourdis par la teneur de ces journaux qui sont de véritables forgeries. Le monde de la presse sort véritablement sonné de cette grande guerre. Même si les chiffres avancés par Albert montrent que la presse parisienne a augmenté ses tirages au cours des années de combat21, il ne faut pas y voir un signe de bonne santé de la presse. En effet, obtenir des moyens d’informations autre que ceux rédigés dans les journaux étaient difficiles pour la population et, bien que consciente de la censure, elle espérait malgré tout y apprendre quelques éléments de la vie au front. Il est donc possible de dire que la presse fait partie des grandes perdantes de ce conflit, les fausses nouvelles et la censure devenant les principaux traits de caractère du milieu de la presse et de la profession de journaliste dans l’imaginaire d’un très grand nombre de lecteurs. De ce contexte maussade surgissent de nouvelles difficultés qui vont elles-aussi porter atteinte à la puissance des grands quotidiens et plus précisément des journaux parisiens : l’essor de la presse provinciale et le développement de grands hebdomadaires. B) Une crise amplifiée par le développement d’une concurrence nouvelle : la presse hebdomadaire et les journaux provinciaux L’entre-deux-guerres est une période délicate pour la presse quotidienne parisienne qui a déçu l’opinion en colportant de fausses nouvelles. Elle l’est également pour un grand nombre de journalistes d’avant-guerre qui ne parviennent pas à retrouver la place qu’ils occupaient avant d’être mobilisés. Leur situation ne cessant de s’aggraver, certains tombent même dans une situation de très forte précarité. Delporte et D’Almeida démontrent bien que les salaires des métiers de la presse ont augmenté six fois moins rapidement que le coût de la vie . Cependant il serait faux de croire que l’ensemble de la presse écrite soit touchée par cette perte de confiance. Au contraire comme le montre bien la thèse de Bernard Boilloz , les périodes allant de 1919 à 1921 et de 1928 à 1934 voient naître  une série de nouvelles feuilles23. René de Livois n’hésite pas à parler pour cette seconde phase de « la renaissance de 1930 ». La volonté du lecteur de comprendre le monde dans lequel il vit, la baisse du prix du papier et la stagnation des salaires dans le secteur de l’imprimerie sont autant de facteurs déterminants du développement de cette presse. Les feuilles qui connaissent un essor important au cours de cette période sont celles de province. Cette presse, qui ne jouait qu’un rôle sommaire avant le début de la Grande Guerre a parfaitement profité du conflit pour s’enraciner localement. La presse parisienne étant beaucoup moins facile d’accès durant les périodes troubles, le lecteur devait très souvent s’offrir le quotidien régional pour se tenir informer de l’évolution du conflit. Au sortir de la guerre, ces journaux ne se contentent plus de délivrer des informations locales. Pour contenter leurs lecteurs ils n’hésitent pas à couvrir des champs d’action beaucoup plus larges et s’ouvrent à l’information internationale24. L’exemple du quotidien breton L’Ouest-éclair est un des plus significatifs. Peu de temps avant le début de la seconde Guerre Mondiale il est considéré comme le quatrième plus grand quotidien français. Un autre type de presse connait un développement rapide au cours de cette période de l’entre-deux-guerres, il s’agit de la presse hebdomadaire et mensuelle. Ces publications périodiques prennent assez rapidement un caractère politique. En effet, elles deviennent les tribunes préférentielles des partis et des mouvements politiques qui n’hésitent pas à y diffuser leurs doctrines et programmes politiques. De plus elles n’hésitent pas à soutenir de nouveaux phénomènes comme la radio ou de grands évènements sportifs. L’hebdomadaire est souvent très illustré, attirant donc l’œil du lecteur, il connait un franc succès. Cette opération de « tape à l’œil » sera reprise par la suite par les grands quotidiens dans leur mission de reconquête du lectorat perdu26 . Désormais, la population n’hésite pas à se détacher de son quotidien pour s’adonner à la lecture d’un hebdomadaire ou d’un mensuel. Cette double concurrence à laquelle les grands quotidiens doivent désormais faire face entraîne inéluctablement un manque à gagner pour les grands journaux parisiens. Effectivement, même si on peut constater une légère hausse des tirages de quotidiens entre 1920 et 1939 – qui passent de dix à douze millions – il est impossible de se satisfaire de tels chiffres pour les  Voir la partie intitulée « Les efforts des grands quotidiens parisiens pour reconquérir un lectorat devenu méfiant ». 20 quatre grands. 50 % de ces tirages sont désormais assurés par la presse de province27 . Ce chiffre est d’autant plus faible qu’il ne faut pas oublier qu’au sortir de la guerre la France s’est agrandie puisque l’Alsace et la Lorraine font de nouveau partie intégrante du territoire français28. Pour lutter contre cette concurrence nouvelle, les grands journaux parisiens ont entrepris une série de réformes afin d’être de nouveau attractifs et pour reconquérir des lecteurs qu’ils ont pu perdre du fait de leur attitude durant la première Guerre Mondiale. C)Les efforts des grands quotidiens parisiens pour reconquérir un lectorat devenu méfiant Afin de regagner de la crédibilité auprès de l’opinion publique, les grands quotidiens entreprennent une série de réformes qui permettent un véritable renouvellement de la presse. L’objectif étant désormais de conquérir un public beaucoup plus large, notamment s’ouvrir au lectorat féminin en proposant de nouveaux sujets d’analyses. Une rubrique traitant de la mode va par exemple voir le jour dans les grands quotidiens29. Des sujets tels que le sport, la culture où encore le théâtre qui étaient traités d’une façon relativement sommaire avant la première Guerre Mondiale sont désormais traités avec un intérêt grandissant. L’historien Pierre Albert démontre que les rubriques traitant de la grande actualité ont vu leur nombre diminuer par rapport à celles traitant de la petite actualité, c’est-à-dire les faits-divers, le sport, le cinéma30, toujours dans un souci de toucher un public beaucoup plus large. Désormais il ne s’agit plus seulement de trouver un écho chez le père de famille mais dans l’ensemble de la sphère familiale. Avant le début des hostilités en 1914, la plupart des articles rédigés dans les quotidiens traitent de l’actualité française. Les dépêches relatant des faits se produisant à l’étranger ne tiennent qu’une place infime. Ils sont très souvent relégués dans une rubrique intitulé « Dernière heure » qui n’occupe que très rarement plus d’une moitié de page dans un journal de six ou sept pages. Pour voir des informations traitant de l’étranger être relayées à la une du quotidien, il faut qu’un phénomène d’une extrême importance se déroule dans  le pays concerné ou, que ce fait ait une incidence directe sur les intérêts français. À l’issue de la guerre, une nouvelle ère commence. Les journaux acceptent volontiers d’ouvrir leurs colonnes à des questions traitants de l’évolution des grandes puissances, à des sujets de plus en plus brûlants comme le maintien de la paix et l’ordre européen. De plus le contexte de crise économique et de montée des régimes fascistes – phénomène nouveau – attirent l’attention des journalistes et des grands reporters qui sont également poussés par une demande sociale très forte31. Les grands quotidiens parisiens accordent de l’importance aux grands reportages et s’opposent ainsi à l’information de proximité développée par les journaux provinciaux : ils séduisent alors le lectorat résidant hors de la région parisienne. L’entre-deux-guerres est une période où l’on découvre également le poids que peuvent avoir l’image et la photographie. Reprenant l’initiative lancée par la presse hebdomadaire, les grands quotidiens décident de donner une place considérable à l’image qui se trouve propulsé en une des journaux, l’objectif étant bien entendu d’attirer l’œil32. Cela répond aussi à la volonté commune de toucher un auditoire toujours plus large. Par le poids de l’image il est possible de transmettre de l’information, de faire passer un message, bien plus facilement qu’en rédigeant un article. Parallèlement un nouveau métier se développe dans le monde de la presse, les photographes peuvent désormais sillonner le monde en compagnie de leur appareil photo et vendre leurs photographies aux journaux les plus offrants. L’image permet également d’alimenter de nouvelles rubriques auxquelles il est possible de donner un poids plus consistant. C’est le cas de la rubrique sportive et notamment pour la couverture d’un événement tel que le Tour de France. Chaque quotidien met en avant ses plus belles photos montrant les cyclistes en plein effort.33 Il est très agréable pour le lecteur de pouvoir mettre un visage sur le nom de ses idoles. La même initiative est prise pour d’autres disciplines sportives comme l’aéronautique ou pour d’autres rubriques traitant de l’actualité culturelle comme le théâtre ou le cinéma. Désormais les illustrations et le texte se fondent et ne forment plus qu’un. Tous deux servent à alimenter l’information. Autre initiative, celle des journalistes eux-mêmes qui ont profondément été  marqués par l’expérience traumatisante de la guerre de 1914-1918 et par le poids de la censure. Ce sentiment de mal-être est un des éléments expliquant le développement d’un syndicat des journalistes en 1918. Mais comme Christian Delporte le montre, d’autres facteurs sont à prendre en considération, notamment une volonté globale du milieu de revalorisation de la profession34. En effet, comme le montre l’enquête réalisée par le Bureau international du travail en 1927, « la condition présente des journalistes est en état de crise, où l’on peut voir tout ensemble la rançon des progrès du journalisme lui-même et la conséquence du terrible bouleversement économique d’après guerre, qui atteignit, entre tous les travailleurs, singulièrement les travailleurs intellectuels ». Quoi qu’il en soit, des efforts sont faits pour se réhabiliter aux yeux de l’opinion. Dans son premier numéro, le syndicat déclare qu’il se donne pour mission un devoir moral. Il « s’emploie à effacer la réputation de mensonge et de vénalité qui, depuis longtemps, accable les journalistes »35. Pour répondre à ce devoir, neuf articles sont rédigés. Parmi lesquels, l’article 1 déclare qu’ « assumant  »l’entière responsabilité de ses écrits, un journaliste digne de ce nom » tient  » la calomnie, la diffamation et toute accusation sans preuve pour les plus graves fautes professionnelles » ». Autre exemple l’article 6 déclarant que le journaliste ne doit pas « prêter son nom à  »des articles de pure réclame commerciale ou financière » ». Cet article vise à lutter contre la corruption des journalistes. Cette obsession de la vérité est visible chez certains grands reporters notamment chez Kessel. Dès les premières lignes de son enquête sur les bas fonds allemands et sur le milieu de l’Unterwelt, il éprouve le moyen de se justifier. En effet il déclare que « tout ce que l’on va trouver ici est strictement vrai » et si le lecteur est parfois dérouté c’est tout simplement normal parce que lui aussi a été stupéfait devant ce qu’il a vu : « moi-même, au souvenir des lieux que j’ai traversés, des hommes que j’ai côtoyés, des lois qui les régissent, je doute de mes sens et de ma raison ». Cet exemple est clairement saisissant, il montre réellement la volonté de tirer un trait définitif sur le passé des journalistes qui ne veulent plus être assimilés à la presse de guerre colporteuse de mensonges. De plus, ce serait un comble pour un grand reporter de diffuser de fausses nouvelles, lui qui se donne pour objectif de lutter contre l’ignorance et la manipulation37. Cependant les efforts réalisés par la 34 DELPORTE, Christian, Les journalistes dans l’entre-deux-guerres, une identité en crise, Vingtième siècle, Revue d’histoire, numéro presse quotidienne pour se réhabiliter et pour séduire de nouveau le public sont très rapidement mis à mal par l’éclatement de scandales politico-financiers qui prouvent une nouvelle fois l’effroyable vénalité dans laquelle la presse baigne. 

Table des matières

PARTIE 1 CADRE DE COMPRÉHENSION DE L’ÉTUDE ET PANORAMA HISTORIOGRAPHIQUE
CHAPITRE 1 DÉCADENCE DE LA GRANDE PRESSE, DES DIFFICULTÉS INSURMONTABLES ?
A) Censure de guerre, la perte de confiance de l’opinion
B) Une crise amplifiée par le développement d’une concurrence nouvelle : la presse hebdomadaire et les
journaux provinciaux
C) Les efforts des grands quotidiens parisiens pour reconquérir un lectorat devenu méfiant
D) Une réhabilitation impossible, la presse et les scandales politico-financiers
CHAPITRE 2 LE MATIN, DU POUVOIR À LA DÉCADENCE
A) Des débuts hésitants jusqu’au règne du sulfureux Maurice Bunau-Varilla
B) Le Matin, simple jouet du capricieux Maurice Bunau-Varilla
C) Comprendre la pensée idéologique du Matin, l’affaire Stavisky et l’émeute du 6 février 1934 racontées par
le quotidien
D) Les relations du Matin avec le Reich allemand, où quand le quotidien se prend pour la divinité Janus
CHAPITRE 3 – FRANCE-ALLEMAGNE : L’ILLUSION D’UNE ENTENTE
A) Les années d’espérance : 1924-1929
B) La crise de 1929 et la montée du nazisme, les relations se tendent
C) Désarmement, réparations, égalité des droits: l’aggravation des divergences franco-allemandes 1931-1932
D) L’Allemagne hitlérienne, une conciliation impossible.53
PARTIE
L’IMAGE DE L’ALLEMAGNE DANS LES COLONNES DU JOURNAL LE MATIN ENTRE MARS 1932 ET AOÛT 1934, UNEIMPOSSIBLE COMPRÉHENSION DE L’ALTÉRITÉ ?
CHAPITRE 4 – UN INTÉRÊT OMNIPRÉSENT DU MATIN POUR LE VOISIN ALLEMAND61
A) Le Reich à la une
B) Deux grands reporters entrent en action, Joseph Kessel et Philippe Barrès
C) L’Allemagne fait vendre, le succès de Joseph Kessel et de son reportage « L’Allemagne des bas-fonds, des
bouges de Berlin aux repaires de Hambourg »
CHAPITRE 5 – L’IMAGE DE L’ALLEMAGNE OFFERTE PAR LE MATIN : PAUVRETÉ, CRISE ÉCONOMIQUE ET VIOLENCE, UN
TRYPTIQUE OBSCUR FAVORISANT L’EXTRÉMISME
A) Un paysage similaire à un tableau d’Otto Dix
B) Instabilité, violence politique et dérives dictatoriales
C) Le parti national-socialiste peut-il s’emparer du pouvoir ?
D) L’attitude du peuple allemand, symbole d’un contexte maussade
E) Fritz Lang, Rainer Rilke, Paul Klee : artistes inconnus ?
CHAPITRE 6 – LA REPRÉSENTATION DE HITLER ET DE L’ALLEMAGNE NAZIE, LE RIVAL ALLEMAND EST DE RETOUR
A) La représentation du Führer, des sentiments opposés, entre crainte et admiration
B) Effroi et stupéfaction devant la démesure de la propagande nazie
C) Un parti inébranlable ?
D) France-Troisième Reich, l’entente impossible ?
CHAPITRE 7 – L’ENNEMI HÉRÉDITAIRE ALLEMAND, UNE MENACE ÉTERNELLE ?
A) Une culture de guerre qui ne s’est pas éteinte
B) L’Alsace-Lorraine et la Sarre, défendons nos droits
Un danger imminent, le réarmement allemand
CHAPITRE 8 – COMPRENDRE L’OPINION FRANÇAISE À TRAVERS L’IMAGE OFFERTE PAR LE MATIN DE L’ALLEMAGNE
A) Le rejet du communisme
B) Un pacifisme intégral ?
C) La crainte du retour de l’ex-Kaiser sur le trône allemand
PARTIE 3 INVENTAIRE DES SOURCES UTILISÉES
CHAPITRE 9 – LES ARTICLES DU MATIN
CHAPITRE – LES MÉMOIRES DE JOURNALISTES

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