Répartition selon le type de cancer

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Evolution-pronostic

Les liposarcomes myxoïdes et les LS bien différenciés sont des tumeurs de bas grade de malignité, pouvant récidiver, mais ne donnant qu’exceptionnellement des métastases : les survies à 5 ans sont de 88 % à 100 %. Certains liposarcomes myxoïdes peuvent cependant donner des foyers à distance sur les séreuses ou être multicentriques. Les autres liposarcomes sont de moins bon pronostic, pouvant récidiver et surtout donner des métastases (poumons ou autres organes et os), avec des survies à 5 ans ne dépassant guère 50%.

Angiosarcome (As)

 Définition
Il s’agit de tumeur maligne développée au dépend des cellules endothéliales des parois vasculaires ou lymphatiques.
 Epidémiologie
Les AS représentent environ 1 % de tous les sarcomes et leur siège de prédilection est la peau, ce qui contraste avec la localisation le plus souvent profonde des autres sarcomes
 Aspects cliniques
Le début est le plus souvent insidieux, avec apparition d’une lésion faussement anodine à type de tache maculeuse, bleutée, ecchymotique, dont les limites floues s’infiltrent progressivement. Très rapidement, l’aspect devient franchement tumoral, avec formation de plaques et de nodules violacés, hémorragiques, qui peuvent s’ulcérer et qui se multiplient. Le caractère multifocal est une des particularités de cette tumeur dont le degré d’extension est très difficile à apprécier, débordant les limites cliniquement visibles.
 Histologie
La prolifération vasculaire se développe dans toute l’épaisseur du derme et envahit progressivement l’hypoderme et parfois le fascia. La plupart des AS comportent des zones de différenciation variable.
 Evolution-Traitement
Les métastases pleuropulmonaires sont fréquentes et responsables de la plupart des décès. L’absence de standards thérapeutiques empêche une analyse précise des résultats. Le taux de survie est quoi qu’il en soit faible.

Léiomyosarcomes (LMS)

 Définition
Les LMS désignent des tumeurs malignes qui se développent aux dépens des muscles lisses.
 Epidémiologie
Les LMS représentent moins de 3 % des sarcomes des tissus mous [24] Ils surviennent plus souvent chez l’homme que chez la femme et apparaissent entre la cinquième et la septième décennie, y compris chez l’enfant [25].
Les traumatismes, la radiothérapie ont été soulignés comme facteur déclenchant.
 Aspects cliniques
Il existe deux grands types de LMS dont la distinction a un intérêt pronostic:
• les LMS superficiels, intradermiques, développés à partir des muscles arrecteurs des poils ou de muscles spécialisés (dartos du scrotum ou des grandes lèvres, muscle du mamelon). Ils se présentent comme un nodule généralement unique, mesurant rarement plus de 3 cm lors du diagnostic, érythémateux, parfois ulcéré ou ombiliqué, souvent douloureux. Il siège préférentiellement aux membres, notamment à la face externe des jambes. Les localisations au visage, au cou et au tronc sont moins fréquentes.
• LMS sous-cutanés ou hypodermique issus des parois vasculaires, se présente comme une masse hémisphérique recouverte d’une peau légèrement érythémateuse ou parfois rouge violacé dont la taille est variable de 1 à 15 cm. Il peut aussi être douloureux et siège essentiellement aux membres inférieurs.
 Histologie
Selon les cas, la prolifération siège dans le derme et/ou l’hypoderme, avec une extension possible dans le fascia ou les muscles. La prolifération est faite de faisceaux enchevêtrés avec des zones de différenciation variable. Il s’agit de cellules fusiformes ayant un noyau allongé à bouts carrés.
Le degré des atypies nucléaires est variable d’une zone à l’autre. On trouve parfois des cellules multinucléées, anaplasiques et monstrueuses. Le degré des atypies, la présence de foyers de nécrose, le nombre des mitoses, permettent d’apprécier le grade de malignité de la tumeur.
 Evolution-Traitement
Le traitement chirurgical est le seul à permettre la guérison. L’exérèse doit être large, et l’on recommande des marges de 3 à 5 cm emportant le tissu hypodermique et le fascia. Le taux de récidives locales est très largement dépendant de la qualité de l’exérèse. Le facteur déterminant du pronostic d’un LMS est son siège superficiel ou profond avec une évolution favorable quel que soit le grade histologique des LMS dermiques, lorsque le traitement chirurgical a été correct.

Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE: RAPPELS
I. GENERALITES
II. CARCINOME BASOCELLULAIRE
II.1. Définition
II.2. Epidémiologie
II.3. Aspects cliniques
II.4. Histologie
II.5. Evolution et pronostic
III. CARCINOME ÉPIDERMOÏDE
III.1. Définition
III.2. Epidémiologie
III.3. Aspects cliniques
III.4. Histologie
III.5. Evolution pronostic
IV. MELANOME
IV.1. Définition
IV.2. Epidémiologie
IV.3. Aspects cliniques
IV.4. Histopathologie
IV.5. Evolution pronostic
V. LES SARCOMES CUTANEES
V.1. Définition
V.2. Epidémiologie
V.3. Classification
DEUXIEME PARTIE
I/ OBJECTIFS
II/ PATIENTS ET METHODES
III- RESULTATS
III.1- Données épidémiologiques
III.1.1. Fréquence
II.1.2 Fréquence des cancers cutanés selon les années
II.1.3 Répartition des cancers cutanés du visage selon les âges
II.1.4 Répartition des cancers du visage selon le sexe
II.2 Etude anatomo-clinique
II.2.1. Répartition selon le type de cancer
III.2.2. Etudes des différentes formes cliniques
III.2.2.1. Le carcinomes épidermoïde
III.2.1.6 Traitement
III.2.1.6 Evolution
III.2.2.2. Le Carcinome basocellulaire (CBC)
III.2.2.3. Les lymphomes
III.2.2.4. Dermato fibrosarcome de Darrier Ferrand (DFS)
II.2.2.5. Carcinome annexiel
II.2.2.6. Rhabdomyosarcome (RMS)
II.2.2.7. Mélanome
II.2.2.8. Angiosarcome
IV. DISCUSSION
IV.1 EPIDEMIOLOGIE
IV.2 FORMES CLINIQUES
VI/ CONCLUSION
REFERENCES

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