Les boucles de rétroaction du système de normalisation et de norme à Madagascar

Les boucles de rétroaction du système de normalisation et de norme à Madagascar

Boucle de rétroaction négative de norme et de normalisation

Les cas pris en compte pour le cas de Madagascar sont présentés au schéma 8. La variation d’une des composantes de la norme et de normalisation se transmet tout au long de la boucle de sorte qu’elle détermine des variations de signe opposé sur la même norme elle-même. Certes, l’existence de norme engendre le maintien de la part de marché international d’un produit quelconque, mais une modification à l’exemple de l’exigence du consommateur étranger en termes de calibre de fruit affectant ladite norme peut engendrer une partie ou toute sa modification des textes de normalisation y afférents. En outre, la présentation de la norme en règlementation pour son application offre un cadre légal rassurant les importateurs et les exportateurs. En revanche, cette structure juridique peut ternir la stabilité de la norme dans le cas des instabilités de l’inexistence ou l’insuffisance de textes de référence juridique bien précis. Grace à ses spécificités techniques, la norme et normalisation offrent des avantages pour la maitrise des itinéraires techniques de production conformes aux exigences du marché. Cette situation constitue des atouts considérables pour la visée des marchés extérieurs et leur extension. En revanche, ces derniers peuvent influencer fortement le système de norme et normalisation existant dans un pays comme Madagascar qui a peu de ressources pour suivre le rythme imposé par les pays exportateurs. Enfin, l’investissement est sans retour dans un secteur où la norme et normalisation est quasi ou inexistante. Cependant, sa sécurisation est assurée du fait de l’assurance de rentrée de ressources financières, de la part des marché acquis et/ou de la confiance accordée par les exportateurs du fait de la bonne pratique de management des différents volets de production et de gestion rassurant. b) Boucle de rétroaction positive Les cas pris en compte pour le cas de Madagascar sont présentés dans le schéma 9. La variation d’une des composantes de la norme et de normalisation se transmet tout au long de la boucle de sorte qu’elle détermine des variations de même signe sur la même norme elle-même. L’existence de norme engendre le maintien de part de marché international d’un produit quelconque. Avec des améliorations en termes de précision des contenus des textes nationaux de norme par exemple, les exportateurs sont incités à se fidéliser avec ce pays en termes d’offre de plus en plus importante en quantité qu’en qualité des produits demandés. De plus, la règlementation à l’exemple de la tabaculture offre un cadre légal rassurant les consommateurs. Cette force peut donner des avantages quant à la viabilité de la filière en tant que telle. Grace à ses spécificités techniques, la norme et normalisation offrent à titre de rappel, des avantages pour la maitrise des itinéraires techniques de production conformes aux exigences du marché. Cette situation constitue un des facteurs d’incitation pour les différents acteurs de norme et normalisation à valoriser leur savoir et savoir-faire en termes d’innovations technique et technologique. Enfin, tout investissement est assuré pour un secteur imprégné dans la norme et normalisation. La rentabilité des activités productives menées pour ce secteur constitue alors un des tremplins pour les autres secteurs voire même tout le système. 

Un enjeu politique majeur pour le secteur agricole malgache

Le secteur Agricole (agriculture, élevage et pêche) occupe une place prépondérante au sein de l’économie Malgache. Une revue à la base de l’agriculture malgache constitue une des préoccupations à faire par les décideurs, compte tenu de la croissance démographique, de l’espace disponible à exploiter, des externalités climatiques (changement climatique), de la dynamique des marchés internationaux et des exigences des consommateurs devenues de plus en plus fluctuantes au fil des années. Rasolofonirina et Ratohiarijaona (2009) affirment dans cette optique qu’un profond changement dans le secteur primaire devrait être opéré. « Il est le principal pourvoyeur de valeur ajoutée, le principal gisement d’emplois et l’un des principaux fournisseurs de devises, mais il contribue aussi à la sécurité alimentaire du pays et des ménages. Ce secteur vital est actuellement « malmené » par les évolutions rapides des règles du commerce international des produits Agricoles, auxquels il a du mal à s’adapter, bien qu’il dispose d’avantages comparatifs indéniables. Pour conserver sa position, le secteur Agricole malgache a besoin d’opérer un certain nombre de transformations. Les principales caractéristiques ont été consignées dans la feuille de route 2005-2012 de Madagascar ». En d’autres termes, le secteur agricole malgache, encore au stade d’économie de pénurie où les acteurs principaux, les tantsaha, 103 ne montrent que des comportements élémentaires (dormir et manger pour travailler) pour survivre devrait en effet passer au stade d’économie d’abondance104 . Ce dit comportement est façonné par les conditions socio-économiques dans lesquelles ils vivent. Caractérisée par une disponibilité en grande quantité d’argent et celle du temps, l’économie d’abondance serait un des objectifs à atteindre pour la politique du développement rural à Madagascar. La première est obtenue par le bais de choix de spéculations agricole apportant plus de revenus ; et la deuxième au moyen d’amélioration de méthode de conduite d’exploitation agricole, de technicité et des outils agricoles.

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