Outils de contrôle de gestion et performances des collectivités locales

OUTILS DE CONTRÔLE DE GESTION ET PERFORMANCES DES COLLECTIVITES LOCALES

La décentralisation entendue comme technique d’organisation administrative correspond, selon Dupuis & Guédon (1991) à « l’attribution d’une certaine autonomie à des collectivités qui administrent librement par des conseils élus, sous le contrôle du gouvernement ». Elle implique donc un transfert de compétence du niveau central vers les instances locales ou décentralisées. La décentralisation a plusieurs aspects. La catégorisation courante distingue la décentralisation politique (ou démocratie), la décentralisation administrative (ou déconcentration) et la décentralisation fiscale (Manor, 1999). Depuis les années 80s, la décentralisation a été promue comme solution à plusieurs problèmes d’ordre administratif et de gouvernance et doit entrainer le développement au niveau local et national. Blair (2000) affirme que la décentralisation est un moyen d’améliorer la performance dans la réduction de la pauvreté et que ses bénéfices incluent l’amélioration de l’efficacité des services publics offerts, elle doit permettre de distribuer des services plus appropriés, une meilleure gouvernance et l’habilitation des citoyens locaux. Bref, la décentralisation est ainsi vue comme la pierre angulaire de la bonne gouvernance qui fait la promotion à la fois de la responsabilité locale des gouvernements locaux et la transparence, en octroyant des droits politiques à la population locale (Francis & James, 2003;Wollmann, 2006). Pour atteindre ces objectifs de la décentralisation, des dispositions doivent être mises en place pour une meilleure prise de décision par rapport, d’une part à l’allocation et l’utilisation des ressources, l’organisation des gouvernements locaux, une participation efficace des populations et d’autre part, par rapport à l’évaluation des diverses actions publiques. Il s’agit en fait, pour les collectivités locales de trouver solution à des problèmes de performance et du pilotage de la performance. Au cours de ces dernières décennies, un intérêt croissant a été accordé au problème de la performance des organisations gouvernementales en générale et celle des collectivités locales en particulier. Ainsi différents indicateurs et outils ont été élaborés pour appréhender la qualité de la prise de décision au niveau local. On est passé des outils classiques comme le budget traditionnel, la planification, le budget programme, la gestion par objectif, la performance à base budgétaire, le benchmarking à des outils plus intégrateurs et plus modernes tels que le Balanced scorecard pour essayer de comprendre comment et pourquoi mesurer la performance des organisations du secteur public (Heinrich, 2002). Bien que ces différents outils marquent une évolution dans le pilotage de la performance du secteur public,.

La décentralisation entendue comme technique d’organisation administrative correspond, selon Dupuis & Guédon (1991) à « l’attribution d’une certaine autonomie à des collectivités qui administrent librement par des conseils élus, sous le contrôle du gouvernement ». Elle implique donc un transfert de compétence du niveau central vers les instances locales ou décentralisées. La décentralisation a plusieurs aspects. La catégorisation courante distingue la décentralisation politique (ou démocratie), la décentralisation administrative (ou déconcentration) et la décentralisation fiscale (Manor, 1999). Depuis les années 80s, la décentralisation a été promue comme solution à plusieurs problèmes d’ordre administratif et de gouvernance et doit entrainer le développement au niveau local et national. Blair (2000) affirme que la décentralisation est un moyen d’améliorer la performance dans la réduction de la pauvreté et que ses bénéfices incluent l’amélioration de l’efficacité des services publics offerts, elle doit permettre de distribuer des services plus appropriés, une meilleure gouvernance et l’habilitation des citoyens locaux. Bref, la décentralisation est ainsi vue comme la pierre angulaire de la bonne gouvernance qui fait la promotion à la fois de la responsabilité locale des gouvernements locaux et la transparence, en octroyant des droits politiques à la population locale (Francis & James, 2003;Wollmann, 2006). Pour atteindre ces objectifs de la décentralisation, des dispositions doivent être mises en place pour une meilleure prise de décision par rapport, d’une part à l’allocation et l’utilisation des ressources, l’organisation des gouvernements locaux, une participation efficace des populations et d’autre part, par rapport à l’évaluation des diverses actions publiques. Il s’agit en fait, pour les collectivités locales de trouver solution à des problèmes de performance et du pilotage de la performance. Au cours de ces dernières décennies, un intérêt croissant a été accordé au problème de la performance des organisations gouvernementales en générale et celle des collectivités locales en particulier. Ainsi différents indicateurs et outils ont été élaborés pour appréhender la qualité de la prise de décision au niveau local. On est passé des outils classiques comme le budget traditionnel, la planification, le budget programme, la gestion par objectif, la performance à base budgétaire, le benchmarking à des outils plus intégrateurs et plus modernes tels que le Balanced scorecard pour essayer de comprendre comment et pourquoi mesurer la performance des organisations du secteur public (Heinrich, 2002). Bien que ces différents outils marquent une évolution dans le pilotage de la performance du secteur public,

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