sociologie juste platonicienne et sa portée dans la pensée actuelle

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PLACE DES PRESOCRATES CHEZ PLATON

D’une façon générale, l’histoire de la philosophien’a jamais cessé de po-ser le problème de l’être et de la connaissance. Il s’agit ici de la connaissance de ce qui est réel, ce que nous pouvons appréhender par les sens. Les préso-cratiques font partir de ceux qui ont posé en premier le problème. Leur ap-proche a sérieusement influencé Platon dans sa vocation philosophique.

Le poids du mobilisme héraclitéen

Selon la tradition, Héraclite fut le premier philosophe qui a influencé Pla-ton si bien qu’il n’y a pas eu contact entre eux. Platon s’est convaincu qu’il est impossible d’expliquer la réalité intelligible sans saisir la réalité mouvante en-traînée par le mobilisme, le sensible. La place dela pensée d’Héraclite sur Pla-ton se justifie du fait que le mobilisme lui a permis de penser au non être nié par Parménide.

La théorie parménidienne de l’immobilisme

L’importance de la doctrine de Parménide sur Platon repose sur le fait qu’il a pris le contre pieds d’Héraclite en déplaçant le problème de l’être dans un lieu stable. L’être n’est pas ce qui est en perp étuel mouvement : l’être est, le non être n’est pas. Platon fait de l’identité de l’être la base de sa philosophie. Il s’appuie sur Parménide et l’analyse autrement.

L’importance de la doctrine d’Empédocle

Empédocle est l’auteur de la doctrine des quatre éléments suivants : feu, eau, air, terre sont pour lui les racines des choses. Sa philosophie nous ap-prend que l’amour et la haine sont des principes éternels. Ces deux forces de nature antagoniste exercent dans l’univers une action considérable. La place de la pensée d’Empédocle sur Platon est d’avoir déplac l’amour vers un principe éternel. La haine pour Platon est la marque du conflit tandis que l’amour est la marque d’une solidarité meilleure.

LA NAISSANCE DE LA REFLEXION POLITIQUE

Entre les présocrates et les sophistes, la distance n’est pas si grande. La preuve en est que les plus vieux des sophistes ont connu Anaxagore. Ce qui distingue les physiciens et les sophistes c’est le souci d’une réflexion politique. Ainsi s’est définie une pensée proprement politique, avec son vocabulaire, ses principes, ses vues théoriques. Cette pensée a du même coup orienté les autres dans plusieurs domaines. Platon en a puisé de nombreuses références.

L’enseignement de l’art de convaincre

Le but avoué des sophistes consiste à persuader la foule par des ana-lyses psychologiques ou des raisonnements vraisemblables. Ils se donnent le devoir de faire naître une conviction rationnelle.Leur art se voyait dans le ma-niement du langage. Cependant, ce à quoi Platon s’oppose fortement à l’attention de leur anthropologie portant sur l’estime de l’homme et sa pensée, c’est qu’ils ne veulent plus distinguer le critère de bien parler et le critère du dis-cours bon.

Duel entre rhéteur politicien et rhéteur philosophe

Le Ve siècle avant Jésus-Christ, l’ébranlement de la cité s’accentuait sur de nombreuses crises. Il y avait d’une part une crise de moralité due à l’ensei-gnement des sophistes, et de l’autre, une crise politique marquée par le manque d’hommes d’Etats à la fois authentiques et intégrés. La philosophie politique de Platon est surtout centrée sur l’intérêt et l’effort de trouver une solu-tion face à cette désorganisation. L’intérêt de sa réflexion repose sur le pro-blème ethico-politique. Avant lui, Socrate qui est d’ailleurs son maître s’efforçait déjà de faire sortir de cette impasse, la cité d’Athènes. Notons que Socrate n’a laissé aucune œuvre écrite. Il nous est connu grâce à ses contemporains. D’ailleurs, sa philosophie est d’abord une réponse à Anaxagore pour qui, l’homme est intelligent parce qu’il a des mains. La supériorité de l’homme en réalité est à chercher dans son âme intelligente qui gouverne le corps et parti-cipe au divin. Ce grand penseur arrive à s’en persuader du danger que les so-phistes représentent dans la cité. Selon Socrate, esl sophistes sont en grande partie responsable de l’ignorance des jeunes. Leur politique est basée sur le maniement du langage. Leur art de parler se nomme la rhétorique.
La rhétorique des sophistes était tellement influente à l’assemblée, au tribunal, et dans les lieux où se tenaient les gran des manifestations. Cet art rend fort le discours faible. Face à un discours très fort, elle est en mesure de le rendre moins influant. L’originalité des rhéteurs politiciens reposait sur le fait d’enseigner à soutenir n’importe quelle thèse. Pour eux, il est temps d’affronter seul la vie sur tous les plans. Cet enseignement n’a aucune référence. Son but est de bien faire parler l’homme, car la qualité de son discours lui conférera le sens de sa liberté et de son existence. Leur raisonnement était fort et les so-phistes sortent toujours victorieux. L’argument fondamental qu’utilisait le rhéteur visait à convaincre l’audience que c’était au nom du bien public que l’orateur s’adressait et s’exprimait.
Selon Socrate, tout comme Platon, les sophistes utilisent le langage pour des fins personnelles et, ne se soucient pas de l’ordre. Ces mêmes sophistes se prennent comme des véritables maîtres d’une sagesse universelle. Ils se considèrent comme des sages capables de répandre grâce à leur art de la pa-role une culture universelle. Ils sont des spécialistes de la vertu. Cette dernière pour eux, est une science qui s’apprend tout comme les autres. Dans cet art, il est possible d’être un homme vertueux et avoir un f ils qui ne l’est pas. Il en est de même pour le contraire, on peut ne pas être le f ils d’un homme vertueux et le devenir par la suite. La vertu s’acquiert par l’art de la parole. Une telle pers-pective est pour Socrate un signe de folie, c’est alors une maladie dans la me-sure où, la vertu ne s’enseigne pas comme la gramma ire ou la table de multipli-cation. C’est un savoir qui implique une conversion intérieure dont, le philo-sophe est capable de faire découvrir aux hommes.
Dans l’optique des sophistes, l’unique fin de toute discussion est la réus-site. Cette dernière est l’unique critère de véritéet sagesse. Le vrai discours politique est toujours persuasif, car l’homme tel que l’entend Protagoras, est la mesure de toute chose. C’est une autre manière de justifier que tout est possible dans la vie. L’homme est la mesure de toute chose. Pour les sophistes, le véritable discours politique est celui qui est persuasif. Abel affirme que :
« La conclusion est qu’il n’y a pas de vérité en politique ou, ce qui revient au même mais prend une allure très c oncrète, que le discours politique vrai est celui qui réussit. Une bonne politique est une politique qui réussit, qui donc procure des avantages à un assez grand nombre pour que le consensus soit maintenu. Il y a une totale équivalence entre l’affirmation que l’homme est la mesure de toute chose et l’affirmation que le discours politique a pour seul fondement d’ê tre un discours qui se veut persuasif. » 2
Les rhéteurs politiciens se donnent sur la politique une vision complète-ment différente de celle de Socrate. Il y a un duel entre Socrate d’une part et les sophistes de l’autre. Pendant que Socrate s’efforce de sortir la cité de cette grave maladie, l’ignorance, les sophistes l’introduisent tout en se considérant comme des vrais médecins de l’âme. C’est encore une preuve justifiant pour-quoi leur enseignement était payant. La méthode éducative de Socrate va se démarquer de la leur. Il va disposer une pédagogie très bénéfique pour tous les membres de la cité. L’Agora représente pour lui l’endroit le plus adéquat de out enseignement. Socrate, contrairement aux sophistes, cherche à partager ses connaissances avec les autres gratuitement car, s’instruire est un agréable de-voir à remplir pour son bonheur et celui de la cité. Il se justifie ainsi dans ce passage rapporté par Platon :
« Je n’ai pas en effet d’autre but en allant par les rues que de vous persuader jeunes et vieux qu’il ne faut pas donner le pas au corps et aux richesses et s’en occuper avec autant d’ardeur que du perfectionnement de l’âme. Je vous répète que ce ne sont pas les richesses qui donnent la vertu. Mais que c’est de la vertu que proviennent les richesses et tout ce qui est avantageux soit aux particuliers soit à l’Etat. » 3
Rappelons clairement que les sophistes dans leur art visent non seulement la réussite mais, également la fortune. Nous constatons qu’un tel métier va dans la même direction avec celui d’un avocat. L a foule en principe repré-sente le champ majeur de cet exercice rhétorique. Toutes les idées qui trouvent un écho dans la foule les intéressent. Leur art leur permet de soutenir successi-vement deux discours contradictoires se rapportant dans le même sujet. Les bonnes causes et les mauvaises sont soutenables dans un même discours. Une telle analyse nous permet d’affirmer que l’existence du relativisme est très fréquente. Or, la logique du relativisme peut aboutir à une logique de l’aléatoire, conditionnée par le hasard. Le plus souvent ils aboutissent à leur but, la réus-site. Pour eux, la politique est une perpétuelle lutte sur le discours. C’est ainsi qu’ils se rendaient de ville en ville pour enseigner l’art de s’exprimer en public. Nous soulignons bel et bien le côté scientifique de cet art car, elle est remar-quable en philosophie qu’en politique. Pour eux, le discours le plus fort est sans doute le plus juste comme l’écrit Platon : « Le juste n’est autre que l’avantageux au plus fort » 4.
L’art socratique est loin d’embrasser l’art sophistique. Selon Socrate, les rhéteurs politiciens sont incapables de satisfaire les exigences de la vérité. Leur rhétorique ignore les véritables bases de la politique. Leur art est réellement incomplet, il représente un pseudo-art qui prive le rapport entre l’homme et la vérité. L’ironie socratique s’efforce de prendre ces hommes sérieux sur leur propre piège, puis les montrer que leur sérieux sombre dans une ignorance qui s’ignore. L’ironie socratique est une ironie interrogeante, capable de percevoir l’autre, le vrai chemin de la connaissance et du bonheur. L’art éducatif de So-crate n’est pas à confondre avec celui des sophistes. L’art des sophistes à l’air très sérieux, mais au fond il ne l’est pas. Nous n’écartons pas entièrement la possibilité d’une vérité dans leur art. Seulement Socrate veut nous faire com-prendre que cette vérité est accidentelle dans la mesure où ils ne sont pas des sérieux hommes si l’on croit à ces passages de Brun : « Mais leur sérieux est un faux sérieux, un sérieux non sé-rieux, un sérieux qui n’est pas sérieusement sérieux. C’est à ce sérieux là que s’attaque l’ironie socratique. Ainsi donc c’est le sérieux des interlocuteurs de Socrate qui doit nous faire sourire, alors que l’ironie du philosophe doit être prise au sérieux pour la bonne raison qu’elle est la véritable cons-cience. » 5
Socrate va s’inspirer de cette formule delphique suivante : « Connais-toi toi-même », pour amener les jeunes à prendre consci ence de leur ignorance afin de réfléchir sur les problèmes réels de la cité. Cette formule delphique est une invitation à approfondir la condition humaine. C’est un rappel pour opposer les prétentions des sophistes. Ce qui caractérise chez lui les règles du dia-logue, ce n’est pas seulement de répondre à la vérité, mais aussi chercher à fournir une réponse jusqu’à ce que l’interlocuteur reconnaisse savoir lui-même.
Cela se constate dans le Menon, ou à la suite d’une série de questions qu’il a posé à un jeune esclave, ce dernier arrive finalement à découvrir une loi géo-métrique qu’il ignorait auparavant. Ainsi apparaîtla théorie de la réminiscence qui affirme que l’âme, avant son séjour terrestre a eu toute connaissance. Pla-ton soutient également dans cette analyse la théorie de la métempsychose.
Passons l’examen de la rhétorique, celle des orateurs et des sophistes pour envisager la possibilité d’une bonne rhétorique, celle des philosophes. L’art de la parole socratique devient perturbateur pour les sophistes. Platon re-proche à cette part de rhétorique qui se donne une destination politique d’ignorer la véritable nature du bien de la cité et d’y substituer tous les faux biens destinés à produire du plaisir, c’est à cause d’une telle erreur que Platon désigne la rhétorique des sophistes comme un fantôme de la politique. Rappe-lons très bien qu’au départ le terme sophiste n’avait rien de péjoratif, il désignait les détenteurs d’une sophia, d’une compétence, d’un savoir-faire, et d’une sa-gesse. Par la suite le mot en vint connoter l’habileté, l’astuce, la ruse de l’homme qui fait de la parole son « gagne-pain ». L es sophistes sont devenus des intellectuels de métier dont les prestations se voient axées à des confé-rences, à des leçons particulières qui sont toujours tarifiées. Ce que cherche leur vaste clientèle est moins une vision du monde, qu’une technique de la parole. Les sophistes substituent aux idéaux traditionnels : beauté et force corpo-relle, habileté à la guerre et à la chasse, connaissance de poèmes et d’avis an-ciens, piété envers les dieux de la cité et de la amille,f tout un système de va-leurs ou dominent l’individualisme, l’utilitarisme, pour ne pas dire le pragma-tisme cynique.
L’éducation pour eux n’a plus pour but de former les jeunes gens qui, adultes assureront sans doute les structures anciennes, mais de donner à cha-cun, lors des délibérations le moyen de briller et de faire triompher son point de vue. L’éducation a pour but, non de répéter les pratiques anciennes éprouvées par l’expérience ancestrale, mais de donner des aptitudes multiples aux indivi-dus, afin qu’ils sachent trouver des solutions originales. Dans cet exercice rhé-torique, la parole est sans aucun doute reine.
Ces rhéteurs politiciens se sont donnés de nombreux attributs : ils sont des chasseurs intéressés des gens riches, des maîtres aux combats de la pa-role, des médecins de l’âme qui savent la purifier. Ces différents attributs vont traduire définitivement la grande différence entre l’idéologie des sophistes et celle de Socrate d’une part et de l’autre Platon. La pensée de Socrate et de Pla-ton constituent des ripostes dirigées principalement contre eux à cause de leur art. De nombreuses caractéristiques illustrent le désaccord entre ces deux phi-losophies.
Cependant, Socrate va être sérieusement suivi à cau se de son art et va avoir des grands ennemis dans la cité, comme Meletos, Anytos, etc. Ces hommes vont par conséquent profiter de leur supériorité dans la cité athénienne pour accuser Socrate. Ces détracteurs vont lui attribuer des qualificatifs non mérités. Ils font de lui un dangereux homme, un être ridicule qui ne fait que cor-rompre la jeunesse athénienne et mépriser les valeurs traditionnelles. Pour eux, Socrate est un homme qui n’a aucun respect envers les dieux, sa méthode éducative est un facteur de discorde entre les membres de la cité. La preuve en est qu’il ne demande pas de salaire dans sa fonction. De nombreuses calom-nies seront finalement fixées contre lui. Il est une personne à craindre dans la mesure où il arrive à faire réfléchir les insouciants. Pour toutes ces raisons, ces ennemis ne voient aucune autre manière de l’écarter dans la cité que de l’accuser injustement pour pouvoir le traduire en justice, un des célèbres lieux d’exercices de la rhétorique. Selon Socrate rapporté par Platon, une lettre d’accusation sera rédigée contre lui et son contenuparaît très choquant : « Socrate est coupable, il cherche indiscrètement ce qui se passe sous la terre et dans le ciel, il rend bonne la mauvaise cause et il enseigne à d’autre à faire comme lui. » 6
Socrate de son côté est parfaitement conscient de ce qu’on est en train de lui organiser. Malgré l’amour et le courage qu’il éprouve en vue de réorgani-ser le système éducatif et politique de la cité, ce dernier n’y parviendra pas. Tous les efforts qu’il a déployé ne peuvent pas lui séparer du danger. Traduit devant le tribunal démocratique d’Athènes, Socrate fut déclaré coupable d’avoir corrompu la jeunesse et introduit une nouvelle divinité dans la cité. Finalement, il s’inquiète de ne pas avoir été condamné par unemajorité très écrasante. Il quitte par conséquent le tribunal, en adressant un dernier adieu aux juges, et en leur léguant la responsabilité de sa mort tel que el rapporte Platon : « Vous venez de me condamner dans l’espoir que vous se-rez quittes de rendre compte de votre vie, or vous venez croître le nombre de ces enquêteurs que j’ai retenu jusqu’à présent sans que vous en aperceviez. Car si vous croyez qu’en tuant les gens, vous empêcheriez qu’on vous r eproche de vivre mal, vous êtes dans l’erreur. Cette façon de se dé-barrasser de censeurs n’est ni très efficace, ni honorable. » 7
Mis en prison, il attend son châtiment, la mort. En ce temps, la loi interdi-sait toute sorte d’exécution en l’absence du navire nommé « vaisseau sacré ». Socrate bénéficia de trente jours, soit un séjour d’un mois. Les visites ne lui étaient pas interdites. Tous les jours il recevait ses amis et s’entretenaient en-semble. Ces derniers ne restaient pas inactifs de voir leur maître emprisonné d’une manière injuste, mais ils organisaient un plan d’évasion. Autrement, plu-sieurs manœuvres ont été préparées pour le faire fuir de la prison. Surtout son ami Criton avait presque réuni tous les paramètres nécessaires pour l’opération. Il ne voulait pas lui voir mourir dans de telles conditions. Il supplie Socrate de lui suivre sans crainte pour son bonheur, comme nous l’apprend la citation suivante : « De cela aussi, n’aie donc pas peur ! En fait, ce n’est même pas beaucoup d’argent que certains acceptent de mettre en sûreté et de te tirer d’ici, et les syncophantes, ne vois-tu pas qu’ils sont à bon marché, et qu’avec eux on n’aurait pas du tout besoin de beaucoup d’argent ! Or ma fortune est à ta disposition et serait à ce que je crois, bien suffisante. » 8

Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : SOURCES ET FONDEMENTS DES IDEES POLITIQUES DE PLATON
I.1 PLACE DES PRESOCRATES CHEZ PLATON
I.1.1 Le poids du mobilisme héraclitéen
I.1.2 La théorie parménidienne de l’immobilisme
I.1.3 L’importance de la doctrine d’Empédocle
I.2 LA NAISSANCE DE LA REFLEXION POLITIQUE
I.2.1 L’enseignement de l’art de convaincre
I.2.2 Duel entre rhéteur politicien et rhéteur philosophe
I.2.3 Sens et valeur des concepts socratiques
I.3 LE DECLIN DE LA CITE VUE PAR PLATON
I.3.1 La critique de la timocratie
I.3.2 L’oligarchie
I.3.3 La démocratie
I.3.4 La tyrannie
Deuxième partie : PLACE DE LA PEDAGOGIE DANS LA CONSTRUCTION DU PROJET POLITIQUE PLATONICIEN
II.1 LA MYTHOLOGIE DE LA CONNAISSANCE
II.1.1 La structure des mythes et notions politiques
II.1.2 La théorie gnoséologique ou épistémologique
II.1.3 La théorie de la connaissance comme une nécessité ontologique
II.2 LE RAPPORT DE L’EDUCATION ET DE LA POLITIQUE
II.2.1 Signification et valeur de l’éducation chez Platon
II.2.2 La place de la méthode dans cette démarche
II.2.3 Analyse de la gymnastique
II.2.4 Analyse de la musique
II.2.5 Les cultures scientifiques
II.2.6 La dialectique
II.3 L’EVOLUTION DE LA THEORIE DES IDEES
II.3.1 Les caractéristiques des Idées
II.3.2 L’éclat de l’idée de beauté et son imitation
II.3.3 La supériorité de la théorie de l’amour platonicienne
Troisième partie : sociologie juste platonicienne et sa portée dans la pensée actuelle
III.1 LES QUATRE VERTUS CARDINALES
III.1.1 La sagesse
III.1.2 Le courage
III.1.3 La tempérance
III.1.4 La justice
III.2 LA PSYCHOLOGIE PLATONICIENNE
III.2.1 La vision de l’âme chez Platon
III.2.2 L’âme et ses différents modes d’existences
III.2.3 La tripartite de l’âme
III.3 LA CITE IDEALE
III.3.1 La classe des travailleurs
III.3.2 La classe des soldats
III.3.3 La classe des aristocrates
III.4 LES DIFFERENTES COMMUNAUTES
III.4.1 La communauté des biens
III.4.2 La communauté des fonctions
III.4.3 La communauté des femmes et des enfants
III.5 LA VALEUR DU BIEN SUR LE PLAN ETHICO-POLITIQUE
III.5.1 Définition et nature du Bien
III.5.2 Le Bien au point de vue morale
III.5.3 Le Bien sur le plan politique
III.6 PORTEE DE LA POLITIQUE PLATONICIENNE
III.6.1 L’actualité de PLaton
III.6.2 La politique platonicienne et le cas des Comores
III.6.3 La politique de Platon : un exercice philosophique
Bibliographie commentée
OUVRAGES DE PLATON
OUVRAGES SUR L’AUTEUR
OUVRAGES GENERAUX
LIENS INTERNET
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE LISTEE 
OUVRAGES DE PLATON
OUVRAGES SUR L’AUTEUR
OUVRAGES GENERAUX
ENCYCLOPEDIES ET DICTIONNAIRES PHILOSOPHIQUES
LIENS INTERNET
LISTE DES MOTS CLES

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