VALEUR NUTRITIVE ET THERAPEUTIQUE DES PEPINS DE DEUX ESPECES DE CUCURBITACEES CULTIVEES

VALEUR NUTRITIVE ET THERAPEUTIQUE DES
PEPINS DE DEUX ESPECES DE CUCURBITACEES
CULTIVEES

Propriétés médicinales 

Plusieurs études prospectives et épidémiologiques ont démontré qu’une consommation élevée de fruits et de légumes diminuait le risque de maladies cardiovasculaires [15], de certains cancers [16] et d’autres maladies chroniques [15,16]. Quelques mécanismes d’action ont été proposés pour expliquer cet effet protecteur : la présence d’antioxydants dans les fruits et les légumes par exemple. En effet, les antioxydants sont des composés qui protègent les cellules du corps des dommages causés par les radicaux libres. Ces derniers sont des molécules très réactives qui seraient impliquées dans le développement des maladies cardiovasculaires, de certains cancers et d’autres maladies liées au vieillissement [17]. Les principaux composés antioxydants de la pastèque sont des caroténoïdes, le lycopène et dans une moindre mesure le bêta-carotène [19]. Le lycopène a entre autres un effet hypocholestérolémiant, prévient Awa B.SALL 13 l’inflammation et empêche la formation de certains types de cellules cancéreuses [18,19]. Des concentrations élevées de lycopène dans le sang ont également été associées à une plus faible incidence de maladies cardiovasculaires [22] et de cancer de la prostate [23]. La pastèque est l’un des aliments les plus riches en citrulline qui est convertie en arginine (un acide aminé essentiel), qui joue un rôle sur les systèmes cardiovasculaire et immunitaire et qui aurait des effets bénéfiques sur la santé des vaisseaux sanguins [24]. De façon générale, la consommation d’aliments riches en caroténoïdes conduit à un risque moindre de souffrir de certains cancers. Il est à noter que les caroténoïdes sont mieux absorbés dans l’organisme lorsqu’une petite quantité de lipides (gras) est consommée au même moment [25]. L’activité anti-inflammatoire de la pastèque a été décelée lors de certains travaux. Dans d’autres investigations il a été noté une diminution de l’hyperplasie bénigne de la prostate. Ailleurs, les graines de C.lanatus peuvent être recommandées comme la nouvelle source du traitement de giardases. Il a été noté un potentiel antioxydant et analgésique des graines qui peuvent être utilisé comme un futur médicament alimentaire. D’autres travaux ont montré une propriété antiulcéreuse et une activité hépato protectrice [14]. En outre, la citrouille est hypocalorique et idéale pour les diètes. Elle convient très bien aux estomacs les plus sensibles. C’est également un puissant antidouleur, car renfermant de la tyrosine. C’est aussi, une courge efficace contre les douleurs hémorroïdaires [8]. Le principal caroténoïde de la citrouille est le bêta-carotène [24,25]. En plus d’être une source de vitamine A pour l’organisme, le bêta-carotène aurait aussi un effet antioxydant. Il pourrait améliorer certaines fonctions du système immunitaire [26,27]. En outre, La citrouille contient une bonne quantité de lutéine et de zéaxanthine, deux autres composés antioxydants de la famille des caroténoïdes [24,25]. De plus, on commence à croire que ces composés pourraient contribuer à prévenir certains cancers, notamment le cancer du sein et le cancer du poumon, et les maladies cardiovasculaires [30]. La citrouille contient aussi des quantités non négligeables de bêta-cryptoxanthine et de plus petites quantités d’alpha-carotène [24,25]. Tout comme les autres caroténoïdes, ces composés peuvent se transformer en vitamine A dans l’organisme [31]. Ils empêcheraient la prolifération de certaines cellules cancéreuses, ce qui fait du bêta-cryptoxanthine et de l’alpha-carotène des composés prometteurs dans la prévention du cancer [32]. Par ailleurs, les graines de citrouille contiennent une quantité élevée de phytostérols. Ces composés sont reconnus pour leurs bienfaits sur la santé cardiovasculaire [33] et leurs effets Awa B.SALL 14 potentiellement bénéfiques dans la prévention de certains cancers [32,33]. De plus, les acides gras des graines de citrouille sont, dans une grande proportion, monoinsaturés et polyinsaturés, des types de lipides ayant des effets bénéfiques contre les facteurs de risque de maladies cardiovasculaires [36]. Une étude a montré une activité antihelminthique et schistosomiale par l’effet du constituant le plus actif, la cucurbitine (3-amino-3-carboxypyrrolidine)[6].

 Utilisations traditionnelles 

Dans plusieurs pays, on sélectionne les melons d’eau pour qu’ils produisent un maximum de gros pépins. En Afrique, ceux-ci sont considérés comme un aliment en soi puisqu’ils sont riches en protéines, en glucides et en lipides. En Inde, on en fait une farine pour le pain. En Asie, on les consomme rôtis et salés. Les graines sont utilisées principalement pour la consommation humaine mais, dans certaines régions, elles sont écrasées pour l’extraction d’huile. Le tourteau qui en résulte peut être valablement utilisé dans les aliments pour les ruminants. L’huile extraite est utilisée dans les préparations à base d’huile, les fritures ou encore dans les produits cosmétiques à l’exemple de l’huile du Kalahari (désert de l’Afrique du Sud) qui possède des propriétés  régénérante et restructurante (régule l’hydratation de la peau),  protectrice et adoucissante (participe à l’intégrité des parois cellulaires et à la souplesse de la peau) [37]. Les fruits immatures, appelés courgettes, constituent le principal produit de Cucurbita pepo. Ils sont consommés comme légumes, soient cuits à l’eau soient frits ou farcis. Les fruits mûrs, qu’on appelle courges ou citrouilles, s’utilisent épluchés et cuits. En Afrique de l’Ouest, les fruits sont utilisés en soupes et avec du couscous. On utilise parfois les fleurs mâles de courgette pour faire des beignets. Les graines de Cucurbita pepo sont comestibles crues ou grillées. La poudre de graines de citrouille s’emploie en Chine et aux Etats-Unis comme ingrédient des sauces à salade, ainsi qu’en pâtisserie [8]. L’huile des graines s’utilise comme huile d’assaisonnement en Europe, et en Inde elle sert pour la cuisson. L’huile des graines est à mettre dans les salades et les soupes, sur les pommes de terre ou les légumes cuits, ou sur du poisson [8]

Table des matières

LISTE DES ABREVIATIONS
LISTE DES FIGURES
LISTE DES TABLEAUX
INTRODUCTION
PARTIE I
SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
CHAPITRE I : LES ESPECES ETUDIEES
I-1 CLASSIFICATION
I-2ASPECTS BOTANIQUES
I-3VALEUR NUTRITIONNELLE
I-4-PROPRIETES MEDICINALES
I-5 UTILISATIONS TRADITIONNELLES
CHAPITRE II : ACTIVITE ANTIOXYDANTE
II-1 RADICAUX LIBRES
II-2 LES ANTIOXYDANTS
II-3 LE STRESS OXYDANT
II-4 EVALUATION DE L’ACTIVITE ANTIOXYDANTE
PARTIE II ETUDE EXPERIMENTALE
I OBJECTIFS
I-1 OBJECTIF GENERAL
I-2 OBJECTIFS SPECIFIQUES
II MATERIEL ET METHODES
II-1 MATERIEL ET REACTIFS
II-2 METHODES
III RESULTATS
III-1 COMPOSITION CHIMIQUE DES GRAINE
III-2CARACTERES PHYSICO-CHIMIQUES ET COMPOSITION EN AG DES HUILES EXTRAITES
III-3 RENDEMENT D’EXTRACTION
III-4 COMPOSITION PHYTOCHIMIQUE DE L’EXTRAIT AQUEUX DES GRAINES
III-5 ACTIVITE ANTIOXYDANTE
IV DISCUSSION
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXE I
ANNEXE II
ANNEXE III
ANNEXE IV
ANNEXE V
ANNEXEVI

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