La Zone de libre-échange continentale africaine

La Zone de libre-échange continentale africaine

Compilées par le Centre africain pour les politiques commerciales (CAPC) de la Commission économique pour l’Afrique (CEA), en association avec la Commission de l’Union africaine Compilées par le Centre africain pour les politiques commerciales (CAPC) de la Commission économique pour l’Afrique (CEA), en association avec la Commission de l’Union africaine Compilées par le Centre africain pour les politiques commerciales (CAPC) de la Commission économique pour l’Afrique (CEA), en association avec la Commission de l’Union africaine à des droits de douane plus élevés lorsqu’elles exportent en Afrique plutôt qu’en dehors du continent. La ZLECA éliminera progressivement les droits de douane sur le commerce intra-africain, ce qui permettra aux entreprises africaines de négocier plus facilement sur le continent, de répondre aux demandes du marché africain en pleine croissance et de profiter des avantages offerts par ce dernier. grandes possibilités aux entreprises commerciales et aux consommateurs dans toute l’Afrique et permet d’assurer un développement durable dans la région la moins avancée du monde. La Commission économique pour l’Afrique (CEA) estime que la ZLECA pourrait accroître le commerce intra-africain de 52,3 % en éliminant les droits de douane à l’importation, et le doubler si les obstacles non tarifaires sont également réduits.  ce qui est important pour diversifier le commerce du continent et l’encourager à réduire progressivement la place accordée aux ressources extractives, comme le pétrole et les minéraux, qui représentent de longue date la majeure partie des exportations africaines, au profit d’une base d’exportation plus équilibrée..

Figures  I  et  II  : Exportations de ressources extractives et non extractives. Source  : Centre d’études prospectives et d’informations internationales (CEPII), Base pour l’analyse du commerce international (BACI), exportations moyennes sur trois ans (2012-2014). Les exportations de ressources extractives comprennent le pétrole, le gaz, les métaux non ferreux, les minerais métalliques et la ferraille, les fertilisants et minéraux bruts, le charbon, le coke et les briquettes, les autres métaux précieux relevant de la catégorie SH71 de la nomenclature du Système harmonisé, l’uranium et les produits ferreux de base relevant des catégories SH7201 à SH7206. volatilité. La situation budgétaire et économique d’un trop grand nombre de pays africains dépend des aléas des cours de ces produits. L’exploitation de la ZLECA pour abandonner les exportations de ressources extractives permettra d’assurer des échanges commerciaux plus durables et inclusifs et moins tributaires des fluctuations des cours des produits de base.  africaine en pleine expansion. En effet, les exportations de ressources extractives sur lesquelles le commerce africain repose actuellement exigent une main- d’œuvre moins abondante que les produits manufacturés et agricoles qui seront les principaux bénéficiaires de la ZLECA. En favorisant l’avènement d’un commerce à plus forte intensité de main-d’œuvre, la ZLECA créera plus d’emplois.

Elles représentent environ  80  % des entreprises de la région. De façon générale, elles ont du mal à pénétrer les marchés étrangers plus avancés, mais sont bien placées pour tirer parti des destinations d’exportation régionales et peuvent utiliser les marchés régionaux comme tremplins pour se lancer sur les marchés étrangers ultérieurement. entreprises en leur permettant d’alimenter en intrants les grandes entreprises régionales exportatrices. Par exemple, avant d’exporter des voitures à l’étranger, les grands constructeurs automobiles en Afrique du Sud s’approvisionnent en intrants dans le cadre du régime commercial préférentiel de l’Union douanière de l’Afrique australe, et achètent notamment le cuir des sièges au Botswana et les textiles au Lesotho. Les effets sur les ménages dirigés par des hommes et sur ceux dirigés par des femmes seront globalement assez équilibrés, les résultats variant à divers degrés selon les pays. Les femmes pourront toutefois profiter d’une amélioration en ce qui concerne les difficultés qu’elles rencontrent dans le commerce informel transfrontalier.  pratiquent le commerce informel transfrontalier en Afrique. Dans l’exercice de cette activité, elles sont particulièrement exposées au harcèlement, à la violence, à la confiscation de leurs marchandises et même à l’emprisonnement. Grâce à la réduction des droits de douane résultant de la ZLECA, les commerçantes informelles seront mieux à même d’exercer leurs activités par les voies officielles, lesquelles offrent plus de protection. Le système peut être davantage amélioré par la mise en place de régimes commerciaux simplifiés destinés aux petits commerçants, comme celui du Marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA), qui prévoit une procédure de dédouanement simplifiée ainsi que des droits de douane réduits. Cette procédure simplifiée et la réduction des droits de douane aident particulièrement les petits commerçants.

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