Contribution de l’enseignement à travers l ‘école

Contribution de l’enseignement à travers l ‘école

A travers l’en seignement, l’éducation contribue au développement de la cité dans la mesure où, elle forme les membres de la cité et ce, par l’intermédiaire de l’institution école . Notre analyse consistera à définir ce qu’on entend par école afin de percevoir dans quelle mesure elle contribue au développement de la vie de la cité . Selon Rakotofiringa, les fondements de l’école se trouvent dans son étymologie. Ecole vient du grec T] crx,O lcT] , è scholè, c’est l’arrêt, le repos , le loisir. Il s’agit alors d’une pause dans les occupations habituelles, du temps que l’on prend. Pour les élèves, le temps de l’école est une occupation studieuse de ce temps. C’est également l’endroit destiné à cette occupation. Pour Reboul , l’école est une institution ayant pour fin expresse de dispenser en enseignement (Reboul, 1980) et selon lui, on ne peut apprendre à coup sûr que par un enseignement organisé pour apprendre (ibid). Si l’on s’en tient à ces analyses de l’école, elle serait d’abord un temps consacré à l’étude. ,Le temps voué à l’école doit être du temps où l’apprenant serait entièrement consacré à apprendre. Cependant, cet apprentissage doit être organisé ; et c ‘est pourquoi il y a école, une institution chargée de dispenser cet enseignement organisé dans le but d’optimiser le temps consacré à l’étude, et comme le souli gne Hameline, « l’éducation est une tentati ve systématique ou « spontanée » d’a gir sur les choses afin de les soustraire à l’ordre du hasard. » (Hameline, 1979, p 51) Après cette approche définitoire et générale de l’école, l’analyse suivante parlera de ce qui est attendu d’elle . C’est ainsi que la réflexion portée sera basée sur les missions de l’écoleen référence à Crahay (Crahay, 1977).Cet auteur en distin gue trois , qui vont être développées successivement :les fonctions de socialisation, d’éducation et de spécialisation.

Ecole: fonction de socialisation

Cette fonction conceme la dimension collective des élèves. D’abord l’école doit faire acquérir les connaissances et les compétences que la société espère faire maitriser pour la majorité de ses membres. Ainsi , l’école doit être facteur de cohésion sociale c’est-à-dire que les individus sont formés de la même manière, il y a uniformisation des savoirs et des valeurs, c’est pourquoi elle est obligatoire. Ensuite, elle doit faire acquérir les valeurs et les cultures quiconstituent le ciment de la société, elle doit faire en sorte que les élèves intériorisent leurs valeurs. A l’école, les élèves doivent également apprendre des rôles , des savoirs , des savoir-faire afin de s’ intégrer dans la société pour pouvoir y assumer des fonctions utiles à son développement. L’école doit alors décider de ce que doivent être les membres qui composent la société. Il se peut que ce soit d’ordre idéologique , philosophique ou culturel. En effet, la société peut exiger de l’école de former des enfants ayant des connaissances spécifiques en matière d’agriculture et d’élevage étant donné par exemple que le pays est à majorité agricole. Tout comme il est possible que la société aspire à avoir des personnes imbues des valeurs tels que la tolérance, la sensibilité pour garantir l’union d’un pays.

Ecole : fonction d’éducation

La fonction d’éducation quant à elle, s’i ntéres se à la dimen sion individuelle des élèves. Il s’agit des devoirs de l’école vis-à-vis de l’individu. Elle repose de ce fait sur une certaine idéologie : Le triomphe de la raison La perfectibilité de l’être humain La possibilité d’être autonome à condition de faire usage de sa capacité de penser. Il faut constru ire l’ individu dans 1’homme en l’affranchi ssant des croyances , superstition ou idées toute s faites (Crahay, 1997).En appui à cela nous nous référon s à la première règle de la méthode de Descartes « Le premier était de ne recevoir aucune chose pour vraie, que je ne la connu sse évidemment être telle : c’est-à-dire d’éviter soigneusement la précipitation et la prévention » (Descartes, 2012). L’a venir d’un pays repose sur la capacité des individus qui y résident à pouvoir évoluer, réfléchir sur les questions de survie du pays telles que la gestion des catastrophes naturelles ou la gestion même du pays. Or, pour y arriver, être capable d’utiliser sa raison est primordiale pour pouvoir prendre les décisions nécessaires pour l’a venir tant de l’individu même que pour le pays.

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