Les effets indésirables liés à l’utilisation des plantes

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Facteurs favorisants

Facteurs généraux a. Facteurs climatiques

Il faut une température comprise entre 25°C et 30°C pour le développement des mollusques dans l’eau. Les œufs sont libérés entre 10 heures et 16 heures et cet intervalle correspond aux heures de baignades et d’activités des personnes à risque (cultures maraichères et abreuvage du bétail).
b. Facteurs écologiques
Il faut la présence d’eau douce (fleuves, marigots, mares, canaux d’irrigations, bassins de rétentions) et de débris végétaux.
c. Facteurs socio-économiques
La bilharziose touche surtout les populations pauvres qui n’ont pas d’eau potable à domicile. Elle touche également les populations dont l’hygiène fécale et urinaire est insuffisante (péril fécal).
d. Facteurs hydro-agricoles
Ce sont des facteurs tels que la construction de barrages, de bassins de rétention et l’irrigation. Par exemple le barrage de Diama construit sur le fleuve sénégal en 1988 a favorisé l’apparition de la bilharziose intestinale dans le delta du fleuve sénégal.

Facteurs individuels

Les facteurs individuels sont multiples :
a. Age
Les enfants sont très exposés à la bilharziose car ils passent leur temps à barboter dans l’eau surtout aux heures chaudes de la journée.
b. Sexe
Les femmes sont exposées à cause des travaux (lessive) dans les mares et marigots.
c. La profession
Les agriculteurs, les éleveurs et les pécheurs sont les plus exposés.
H. Répartition géographique
La bilharziose urinaire à Schistosoma hoematobium sévit surtout en Afrique notamment dans la vallée du Nil et en Afrique sub-saharienne (photo 7) [CEGET 2010].

Clinique

Le plus souvent elle est longue et asymptomatique jusqu’aux complications.
A. Incubation
Elle dure quelques jours et passe souvent inaperçue. Mais parfois la pénétration des furcocercaires à travers la peau provoque après le bain une dermatite très prurigineuse (urticaire).
B. Invasion
Elle correspond à la migration des schistosomules vers la vessie. Elle est marquée par des réactions allergiques: fièvre, asthénie, céphalées et toux. Cette phase dure en moyenne un mois.
C. Phase d’état
Le signe clinique majeur est constitué par une hématurie terminale accompagnée de signe de cystite (inflammation de la vessie). Non traitée, la maladie évolue vers des complications qui sont souvent tardives (parfois au bout de 15 ans après la contamination) : fistule uréthrale, tumeur vésicale (bilharziome), hydronéphrose, prostatite.

Diagnostic

A. Diagnostic direct
Le diagnostic de certitude repose sur l’analyse des urines.

Dans les urines

Les urines sont recueillies entre 10 heures et 14 heures. Parfois il peut être nécessaire de faire faire au sujet un certain nombre d’exercices physiques (flexion sur les genoux).Ces urines sont soit:
 Centrifugée et le culot de centrifugation observé entre lame et lamelle (examen au laboratoire).
 Filtrée dans une seringue à travers un filtre en nylon et le filtrat est prélevé, déposé sur une lame puis examiné au microscope (on prélève 10 ml).
L’œuf de Schistosoma haematobium mesure en moyenne 150 microns de long/60 microns de large. IL contient un embryon cilié de miracidium et porte à un de ses pole un éperon terminal.

Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : Rappels sur la Bilharziose urinaire
I. Définition
II. Epidémiologie
A. Agent pathogène
1. Morphologie
2. Les oeufs
B. Cycle évolutif
C. Hôte intermédiaire
D. Réservoir de virus
E. Modes de contamination
F. Sujets réceptifs
G. Facteurs favorisants
1. Facteurs généraux
a. Facteurs climatiques
b. Facteurs écologiques
c. Facteurs socio-économiques
d. Facteurs hydro-agricoles
2. Facteurs individuels
a. Age
b. Sexe
c. La profession
H. Répartition géographique
III. Clinique
A. Incubation
B. Invasion
C. Phase d’état
IV. Diagnostic
A.Diagnostic direct
1. Dans les urines
2. Biopsie rectale
B.Diagnostic indirect
V. Traitement
VI. Prophylaxie
A.Prophylaxie générale
B.Prophylaxie individuelle
DEUXIEME PARTIE : PRESENTATION DU CADRE D’ETUDE
I. Présentation de la commune de Sindia
A.Milieu physique
1. Le climat
2. Le relief
3. La typologie des sols
4. La faune
5. La flore et la végétation
6. La pluviométrie
B.La population et sa répartition dans la commune
II. Le zonage
A.Caractéristique des zones
B.Classification ethnique selon les zones
C.Répartition ethnique
III. Les infrastructures scolaires de la commune
IV. Les infrastructures de santé
V. Les infrastructures hydrauliques
VI. Données socioéconomiques
A. L’agriculture
B. L’élevage
C. La pêche
D. L’exploitation des carrières
E. L’artisanat
F. Le tourisme
G. Le commerce
VII. Le partenariat et la coopération décentralisée
TROISIEME PARTIE : ENQUETE ETHNO PHARMACOLOGIQUE
I. Méthodologie d’enquête
A. Echantillonnage
1. Population étudiée
2. Critères de sélection des sites
3. Critères de sélection des personnes
B. Instruments de collecte des données
C. Traitement des données
D. Difficultés rencontrées
II. Résultats et commentaires
A. Données statistiques sur la zone d’enquête
1. Répartition selon Le sexe
2. Répartition selon l’âge
B. Résultats sur les plantes utilisées
C. Les parties de plantes les plus utilisées
D. Les modes de préparations
E. Les effets indésirables liés à l’utilisation des plantes
III. Discussion
Conclusion
ANNEXES :
Annexes 1
Annexes 2
Références bibliographiques

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